Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La nomination de “l’Américaine” à un poste clé de l’UE

Daniel Arias nous dit qui est l’“experte mondiale, qui vient d’être nommée au poste clé de l’UE (aux dépends d’une candidature française) a déjà travaillé pour l’antitrust américain sous Obama.”(1), ce qui parait une garantie de “sécurité” suffisante à l’état de l’idéologie française sur la nature du pouvoir des Etats-Unis. Nous avons proposé un véritable dialogue d’un point de vue progressiste et communiste sur la réalité des Etats-Unis (2), Biden n’a pas été pour rien le vice président d’OBAMA. Il est clair que le secteur international du PCF sous la direction de l’honorable Boulet nous propose Obama comme idéal et entretient l’idée que sous un tel président et une UE qui lui ressemble, l’entente pourrait se réaliser avec la Chine et les pays du sud. Bref, pas très éloigné des gesticulations de Macron, son analyse attribue à la Russie tous les torts, blanchit l’OTAN, et espère un retour à Obama. Ce qui nous vaut sur le fond une absence totale de combat contre l’OTAN, un mensonge éhonté sur la position de la Chine et des pays du sud, un isolement croissant avec tous les partis communistes et une alliance avec ceux qui à l’UE cautionnent à la fois la condamnation de Cuba et la soumission de fait aux Etats-Unis. Tout cela passe par une censure totale des FAITS quand ils contredisent ce scénario que l’on veut imposer au candidat communiste et qui le conduira à une défaite assurée. Pour soutenir une telle ligne, les dirigeants actuels du secteur international sont condamnés toujours plus à organiser la censure sur les FAITS en refusant tout débat à l’intérieur du PCF et ce qui est plus grave au niveau du pays (3). (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

(1)https://histoireetsociete.com/2023/07/14/lukranisation-de-lue-commission-europeenne-la-nomination-dune-americaine-seme-la-polemique/?fbclid=IwAR3NcrLKQ5eUz6yfhowt10-qpOyQlZ1vs8g-r9hSYt-LUq2aAHxiZV-ZvD4

auquel il faut ajouter l’extraordinaire texte de l’honorable Vincent Boulet (je l’apppelle honorable parce que je tiens à marquer mon respect pour l’individu, mais aussi parce qu’il y eut toujours d'”honorables correspondants”.) :

(2) Il était le candidat qui disait vouloir mettre fin à la guerre en Irak et pourtant, jamais un président américain n’a été en guerre aussi longtemps, huit années de guerre ininterrompues. Le New York Times revient sur les huit années de présidence Obama et indique que « si les États-Unis restent au combat en Afghanistan, Irak et Syrie jusqu’à la fin de son mandat […] il deviendra de façon assez improbable le seul président dans l’histoire du pays à accomplir deux mandats entiers à la tête d’un pays en guerre ». Franklin D. Roosevelt, Lyndon Johnson, Richard Nixon ou encore Abraham Lincoln ne peuvent pas en dire autant. En plus de la guerre en Afghanistan, il faut prendre en compte les guerres menées par les drones au Pakistan, en Somalie et au Yémen, la lutte contre Daech en Irak et en Syrie, ainsi que deux autres « missions de conseils et d’assistance », au Cameroun contre Boko Haram, et en Ouganda, contre la LRA de Joseph Kony.

www.slate.fr/story/118105/obama-guerres

(3) Parce qu’une telle ligne politique qui se réclame de la “gauche” suppose que celle-ci adhère à ce que Christophe Hedge dénonce ce que l’on fait systématiquement approuver au peuple des Etats-Unis : ils ont menti sur l’Afghanistan et l’Irak ; maintenant ils mentent sur l’Ukraine 12 Juil 2023 Le public américain a été escroqué, une fois de plus, pour déverser des milliards dans une autre guerre sans fin. Le scénario que les proxénètes de la guerre utilisent pour nous entraîner dans un fiasco militaire après l’autre, notamment au Vietnam, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie et aujourd’hui en Ukraine, ne change pas. La liberté et la démocratie sont menacées. Le mal doit être vaincu. Les droits de l’homme doivent être protégés. Le sort de l’Europe et de l’OTAN, ainsi que celui d’un “ordre international fondé sur des règles”, est en jeu. La victoire est assurée, etc..

Le fond est ce qu’en dit aujourd’hui Jean-Claude Delaunay : la France de Macron est-elle encore une nation? « Ces pays continuent d’exister comme territoires et centres de commandement et de pouvoir politique. Ils abritent, à condition d’être fiscalement conciliants, les sièges sociaux de capitaux monopolistes diffusés et implantés dans les pays du monde où il y a des affaires à faire. Car l’impérialisme contemporain n’est plus un impérialisme d’Etats-nations, comme du temps de Lénine ou même plus tard. Son idéologie n’est plus le nationalisme, idéologie de fusion nationale. Son idéologie est celle des droits de l’homme comme prétexte d’intervention politique et militaire “compensatrice” partout où les intérêts du capital monopoliste sont menacés dans le monde et partout où ils veulent commettre leurs méfaits quand bien même personne ne les menacerait ». Macron n’est pas plus De Gaulle, que la France de ses bailleurs de fond n’est une nation, et l’Europe dans laquelle il croit trouver la nation perdue n’est que l’échelon indispensable à l’impérialisme des droits de l’homme. Et les partis “communistes” qui prétendent organiser le consensus sur ces bases-là ont toutes chances de devenir comme le reste de la gôche des appareils idéologiques du capital monopoliste financiarisé.

il n’y a pas une grande différence entre la position de Macron et le galimatias de Vincent Boulet…

Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour encourager l’esprit d’entreprise, où qu’il se trouve. Nous devrions aider les entreprises américaines à être compétitives et à vendre leurs produits dans le monde entier. Nous devons faire en sorte qu’il soit plus facile et plus rapide de transformer de nouvelles idées en nouveaux emplois et en nouvelles entreprises. Et nous devons abattre tous les obstacles qui se dressent sur notre route. Car si nous voulons créer des emplois aujourd’hui et à l’avenir, nous devrons surpasser tous les autres pays de la planète en termes de construction, d’éducation et d’innovation.

Président Barack Obama, 16 septembre 2011

Obama et Biden salués à l’unanimité par la gôche.

C’est sous l’administration Obama que les GAFAM ont le plus profité.

L’Impérialisme stade suprême du capitalisme ou le Totalitarisme stade suprême du capitalisme selon cet article de l’Université de Grenoble en langue Impériale malheureusement.

https://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-02102188/document

Obama s’offusque de l’espionnage mais tient à la sécurité nationale, traduisez il soutient clairement les agissement de la CIA et de la NSA le pillage technologique des imprudents qui installent comme des moutons Windows dans leurs entreprises en administration.

Ceci par la plus grande incompétence des Directeurs de Service Informatique ou par leur fainéantise et leur incapacité à penser en dehors de leur domaine de travail et de voir autre chose que le montant de leur salaire bien grassouillet.

Qu’ils nous mettent en grand danger et alors ? Piscine, villa, voyages, voiture de luxe être en bonne compagnie voilà leurs valeurs, l’intérêt économique et stratégique du pays la morale n’ont aucune place dans leurs actes.

https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/espionnage-barack-obama-a-rencontre-google-apple-et-at-t_1431524.html

Obama

https://obamawhitehouse.archives.gov/issues/technology

We have to do everything we can to encourage the entrepreneurial spirit, wherever we find it. We should be helping American companies compete and sell their products all over the world. We should be making it easier and faster to turn new ideas into new jobs and new businesses. And we should knock down any barriers that stand in the way. Because if we’re going to create jobs now and in the future, we’re going to have to out-build and out-educate and out-innovate every other country on Earth.

President Barack Obama, September 16, 2011

Et le meilleur de l’analyse politique:

Le Parti communiste français exprime sa solidarité avec toutes les forces progressistes américaines qui ont contribué à la défaite de D. Trump et luttent, dans des conditions difficiles, pour faire prévaloir un monde de justice et de paix, pour une rupture avec les politiques en faveur des milieux d’affaires, anti-sociales, anti-écologistes, racistes et autoritaires.

https://www.pcf.fr/investiture_de_joe_biden_vers_une_nouvelle_ere

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