Quel que soit le score du KKE, ce soir je serais fière d’appartenir à un tel parti dont pourtant je ne partage pas tous les choix mais qui jamais ne déshonore ses militants et ses électeurs et votre slogan est superbe, il a du panache, “Seulement eux et nous tous” mais du panache ne suffit pas sans l’ardeur de vos militants qui sont réellement là sur le terrain aux côtés de ceux qui sont frappés par l’injustice. Parce que dans ce temps difficile de l’écœurement face à la trahison de la social-démocratie, celle d’abord du Pasok puis celle de Syriza, qui crée une vague de droite, voire d’extrême-droite il faudra un parti communiste pour défendre les exploités, la jeunesse…
Voici ce que dit un militant poète à un électeur :
Nous tiendrons le vote que vous nous donnez dans nos mains avec respect. Nous allons nous tenir à distance pendant un moment. Tant que le compte à rebours dure. Il vous appartient et vous pouvez venir le chercher lundi matin. Comme un bouclier, comme un drapeau rouge. Nous serons là où vous devez être, là où vous devez être. À l’extérieur de votre maison, à votre travail, à l’école, sur la place. Vous nous trouverez. Si vous venez.
Par Panos Zacharis
Quand face à cela j’ai l’indigence du journal l’Humanité, je me dis que nombreux sont ceux qui peuvent pleurer la mort de ce journal et dénoncer la manière dont on humilie les militants du PCF. Je ne comprends pas que tous les communistes à l’extérieur ne réadhèrent pas pour chasser les marchands du temple, ceux que vous avez laissés à l’intérieur sont de pauvres gens démunis.
Ils sont si traumatisés, si apeurés à l’idée de se trouver encore plus faibles que certains en sont à dire qu’il faut le pluralisme… au sein du parti. Un pluralisme qui fonctionne dans un sens unique toujours plus ouvert sur la droite et sur l’OTAN et toujours censurant les gens comme moi… sans se rendre compte que c’était la fin du pluralisme en France si le parti communiste ne représentait plus une opinion unifiée celle des couches populaires dans leur lutte contre l’exploitation… Pour qu’il y ait pluralisme il faut que le parti s’exprime et pas que sa voix soit confuse, inaudible…
En effet, je ne lis plus l’HUMANITÉ pour éviter un AVC mais un ami m’annonce un nouvel EXPLOIT :
L’Humanité accomplit l’exploit de faire un article sur les élections en Grèce sans dire un mot sur le KKE. Le responsable du secteur international du journal après avoir joué les flics délateurs en Russie poursuit sa ligne sans que personne ne lui dise rien… Non ce sont les communistes que ce journal censure, ceux du KKE et ceux qui écrivent dans Histoireetsociete et d’autres blogs…
J’ignore si ceux qui se conduisent ainsi sont directement appointés par la CIA, ce serait tout même dommage qu’ils fassent ça gratuitement au point où ils en sont…
En attendant mes chers camarades grecs quel que soit votre score je serais honorée d’être membre de votre parti et je sais que c’est ce que vivent les communistes grecs, ils sont l’honneur de ce pays.
Danielle Bleitrach
PS. A ce que j’ai compris ces salauds imposent ça à un parti qui n’a aucun moyen de protester et dont les protestations ne sont entendues par personne. Cela relève de l’abus de faiblesse, des gens après avoir vendu les uns après les autres les biens immobiliers du PCF laissés souvent par testament par des communistes au parti dans lequel ils avaient confiance, en sont maintenant à arriver à rafler tout ce qu’ils pouvaient pour s’assurer un train de sénateur…
CE QUE NOUS VOUS ANNONCIONS ET QUE VOUS A CACHE L’HUMANITÉ A PROPOS DES ÉLECTIONS GRECQUES
À première vue, les résultats des élections générales en Grèce sont sans surprise. Sans surprise non plus, une participation en baisse, due à l’inappétence des Grecs, pour cette deuxième échéance électorale à cinq semaines d’intervalle, à l’appel de la plage en ce début de canicule et à ce résultat attendu disent les commentateurs alors que des nombreux électeurs des jeunes en particulier n’ont pas pu retourner voter dans leurs villages ou lieux où ils sont inscrits alors que la saison du tourisme a commencé et que rien n’a été fait pour aider les zones votant communiste à se rendre aux urnes. Les sondeurs ont cependant vu juste : Nouvelle Démocratie, le parti conservateur du premier ministre sortant, Kyriakos Mitsotakis, arrive largement en tête du scrutin et obtient une majorité absolue avec 42% des voix, soit 158 députés sur 300 à la Vouli, Parlement grec. Kyriakos Mitsotakis obtient le même score qu’en 2019, dans ce scrutin à la proportionnelle renforcée donnant une prime de 50 sièges au parti arrivé en tête. Suivent, aussi sans surprise, SYRIZA d’Alexis Tsipras qui continue sa déroute, à moins de 19%, soit un point de moins que les élections du 21 mai dernier. Les Grecs ne veulent plus de ce menteur et partout la pseudo radicalité s’effondre tant elle a trahi les espérances des travailleurs. Puis les partis socialistes et communistes à 11,5 et 8,5% respectivement. Et ce 8, 5% du KKE est une très grande surprise y compris sans doute pour les lecteurs de l’Humanité qui ne savaient même pas qu’il existait un parti communiste grec. Le KKE talonne le PASOK dont on annonçait le retour.
Mais c’est là qu’intervient non pas la surprise. Contre toute attente et tout pronostics, les trois derniers partis de ce parlement à huit partis sont des petites formations, toutes à droite de la droite, voire à l’extrême et même à tendance nazie. À commencer par la «Solution grecque», parti dirigé par Kyriakos Velopoulos, un ex-journaliste proche de l’Église orthodoxe grecque, affirmant détenir des lettres écrites par Jésus-Christ ! Son mouvement nationaliste siégeait déjà au Parlement avec une dizaine de députés. Il en ressort cette fois avec deux de plus.
Voilà pourquoi le score important est celui du KKE, parce que lundi matin il n’y aura que le parti, ses syndicats, ses organisations de jeunesse, de retraités, pour défendre le droit au travail, à être même payé, au logement, le seul qui s’élèvera contre le racisme, contre la surexploitation des femmes et toutes les attaques que subissent les individus.
Félicitations à nos camarades du KKE mais même s’ils avaient fait 2 % je les aurais félicités de la même manière..
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Alain Girard
GRECE
La presse française est unanime.
La gauche est défaite.
Étrangement les communistes continuent de progresser à près de 8%, pour une défaite…
Libération se lamenter et que dire de cette extrême gauche française qui pleurniche sur le bébé Cadum Tsipras, enfant chéri, béni désormais membre de l’Internationale socialiste.
Quand au parti de la gauche européenne auquel appartient le PCF à l’insu quasiment des militants, gageons que l’analyse demeurera du style, nous perdons donc nous avons raison…
Podemos confortera la réflexion, perdre c’est gagner.
Mieux encore le rôle des médias sera prétexte de la lourde sanction envers les ex communistes fondateurs de Syriza. C’est toujours la faute aux autres qui, dans le fond, tiennent leurs rôles de remparts de la classe dominante.
Tiens étrangement Syriza a un score identique à ses adeptes au dernier congrès du PCF, un clin d’oeil de l’histoire.
Le KKE est le parti de la paix, du travail, de l’opposition frontale au couple maudit de l’Union européenne et de l’Otan.
Au prétexte de désaccords le secteur international du PCF rejette nombre de partis frères au bénéfice d’organisations qui s’effondrent désormais après avoir servilement relayé les politiques du capital.
C’est à la Havane il y a plus d’un an que près d’une trentaine de partis ouvriers et communistes se déclaraient en guerre contre la guerre et de fait pour la dissolution de l’Otan. Le PCF signait la déclaration et puis…
Le KKE quoique l’on en pense a honoré sa signature.
Il progresse