Il me parait particulièrement important que dans le cadre des débats de ce blog nous nous intéressions à un livre dont je vous ai déjà parlé et que viennent de publier les éditions DELGA, celui d’Alexandre Ostrovski, Erreur ou trahison, enquête sur la fin de l’URSS. Je vais essayer de vous en présenter les bonnes feuilles mais si nous pouvions réaliser une lecture collective avec des angles de lecture différents ce serait intéressant, voire y apporter d’autres approches de livres également importants, je pense bien sûr aux travaux de Jean-Claude Delaunay, Remi Herrera et Annie Lacroix-Riz, pour ne citer que ceux qui peuvent être centrés sur le même sujet. Je crois et nous sommes quelques-uns ici à être bons lecteurs aptes à pratiquer cet exercice qui peut aider ceux qui ont plus de mal à la lecture d’un “pavé” de 800 pages. Voici donc une rapide introduction qui explique l’intérêt d’un tel travail.
Au vu des débats qui ont lieu dans ce blog et peut-être au-delà, je vous propose de constituer un petit groupe de travail autour de ce livre en reprenant l’idée énoncée par Franck Marsal à propos de l’intervention de Ziouganov sur la nécessité de passer à l’offensive à savoir la transition vers socialisme, seule issue à la crise multiforme que nous vivons. Une situation périlleuse comme dans le mythe d’Uysse pris entre Charybde et Scylla, mais une situation pleine d’espoir ce qui est totalement sous-estimé, à travers une peinture fataliste et catastrophique du danger avec une référence au fascisme menaçant qui est rarement une lutte concrète mais le plus souvent une incantation à l’immobilisme, pour reproduire ce qui y mène. L’extrême-droite devenue repoussoir et éclaireur.
Donc comprendre pour agir, avec cette conscience que le statu quo est impossible même quand nous passons temporairement d’une guerre de mouvement menée par l’impérialisme contre l’humanité à une guerre de position et que les paroxysmes paraissent s’apaiser. C’est de cette conscience là que peut naitre un combat contre le fascisme qui n’est que la figure autoritaire de la toute-puissance des marchés, du bellicisme impérialiste, de la “démocratie” capitaliste à son stade ultime.
Ce livre est important parce qu’il éclaire la fin de l’URSS et donc la vague contrerévolutionnaire que nous subissons depuis trente ans. Il montre à quel point dès cette époque ce qui se passe en URSS se passe selon des modalités propres dans le reste du monde et singulièrement en Europe, en France. Comme l’affirment, semble-t-il aujourd’hui les communistes chinois, qui n’ont cessé d’étudier cette période et y ont consacré des moyens considérables : il y a bien eu traitrise – le rôle de Gorbatchev et de son équipe est jugé très sévèrement – mais cette traîtrise intervient sur des problèmes réels. Le plus fondamental est l’écart qui se creuse dans le développement scientifique et technique de l’Union soviétique et celui du camp occidental. Ce n’est donc pas un hasard si Ziouganov nous invite à nous inspirer de ce travail des communistes chinois et ce qu’il a eu comme influence sur leur politique actuelle.
La traitrise réside apparemment dans la mise à l’écart systématique – à tous les niveaux de l’appareil d’État – des communistes au profit de technocrates cyniques qui sont convaincus que le socialisme a échoué. Leur discours officiel n’a rien à voir avec celui qu’ils tiennent entre eux. On peut penser que la prolifération de ce type d’individu remonte à loin, à l’idéologie khrouchtchévienne (un mélange d’idéalisme qui invente que le communisme est à portée de la main, combiné avec une dénonciation psychologisante du stalinisme culte de la personnalité et la promotion de technocrates qui s’imposent aux instances du parti), ce qui aurait créé les conditions d’une telle situation, mais la saignée de la grande guerre patriotique où a disparu l’élite communiste n’y est pas étrangère.
Mais il y a aussi et surtout ce qui a intéressé le matérialisme chinois : pourquoi l’élan extraordinaire de développement des forces productives en URSS s’est-il mis à stagner ? Et là l’origine est encore plus complexe.
Ce qui est important dans cette analyse d’Ostrovski c’est qu’elle montre que la trahison manifeste des dirigeants de l’URSS porte d’abord sur le refus d’affronter ce problème de l’écart qui s’accroit alors qu’il peut être corrigé, ils ne vont pas affronter le problème mais l’aggraver afin de l’utiliser pour avoir une attitude de soumission aux Etats-Unis et pour toujours plus détruire l’État soviétique.
Ce qui est tout aussi actuel toujours à propos du constat de Franck Marsal sur le parallélisme des préoccupations des communistes russes et français, au-delà de la nécessaire analyse des rapports de force actuel avec l’impérialisme, c’est de bien mesurer comment ce qui s’est passé en URSS éclaire également la manière dont s’est opérée la contrerévolution partout dans le monde et singulièrement en Europe, en France, ce qui pèse encore sur l’état de la lutte des classes aujourd’hui, nous sommes donc devant une articulation des temporalités comme dans tout processus révolutionnaire, dirait mon ami Claude Mazauric (2).
A ce point de mon résumé, je vous propose selon le conseil que j’ai toujours donné à mes étudiants de ne pas lire la préface de Jean-Paul Batisse dans ce livre important. On ne lit jamais les préfaces ou alors on les lit avec la conclusion (1). Mais dans ce cas ce conseil est plus que jamais nécessaire parce que le préfacier dit le contraire de ce qui rend passionnant le livre : “Jétais en URSS au moment de sa dissolution, tout y était très bien et je ne vois pas pourquoi ils l’ont détruite. “
Danielle Bleitrach
(1) sans la moindre flagornerie, il y a des exceptions à cette règle quand le préfacier est quelqu’un dont les réflexions sont plus érudites que l’auteur et ouvrent des perspectives qui le dépassent, je pense par exemple à Annie Lacroix-Riz ou à Claude Mazauric pour citer ceux qui sont encore en vie.
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John V. Doe
Je m’inscris à ce groupe de lecture et commentaires. Bonne activité de vacances. Merci
admin5319
excellente nouvelle, avec ton esprit “contestataire” fidèle, déterminé mais doutant de tout et de tous, (ce qui est très marxiste) tu seras d’un grand apport. Il ne te reste plus qu’à lire le livre et à proposer quelques reflexions sur cette lecteure. Une bonne méthode pour tous, et il y aura des commentaires courts et des articles plus construits, pourquoi ne pas déboucher dans nos rêves les plus fous sur une rencontre…
Une rencontre, un mini colloque sympa avec la constitution par les participants d’une bibliothèque sur le sujet, mais aussi les témoignages, les expériences… Nul n’est exclu mais avec la nécessité de contribution au sujet “erreur ou trahison” enquête sur la fin de l’URSS et en quoi cela nous aide-t-il à affronter les défis d’aujourd’hui, internationalement et en “interne”… à favoriser l’initiative populaire?
Franck Marsal
Tout à fait d’accord.
admin5319
Il s’avère que ma proposition d’un travail collectif intéresse au-delà de notre blog , voici le commentaire relevé sur face book sur ce même texte :
Michel Fainzang
Je n’ai lu que les 150 premières pages et j’ai décidé de le reprendre tous les 15 jours(3 chapitres par 3 chapitres) pour digérer la masse d’infos inédites ou oubliées pour ma part. Ce qui m’interroge dans ces premiers chapitres, c’est pourquoi Andropov a imposé Gorbatchev et sur le marchandage à sa mort entre les nominations successives de Tchernenko et de Gorbatchev. A la lecture de ces pages, je trouve regrettable qu’il n’y ait pas un récit analogue par un historien communiste de la période qui va de la mort de Staline à la nomination de Brejnev avec notamment le front anti Béria ou la défaite de ce que Khrouchtchev appelait “le groupe anti parti”. Dans le même ordre d’idée, une Histoire du PCC en français, surtout pour la période 1957-2012 manque. Mais ce livre très documenté est vraiment passionnant. Merci, Danielle Bleitrach de me l’avoir fait connaître dans votre blog.
Franck Marsal
Il serait aussi intéressant de regarder en parallèle l’histoire du PCF. Il y a toute une série d’événements qui se succèdent au tournant des années 80 _ 90. L’arrivée au secrétariat général de Robert Hue reste un mystère pour moi (incompétence ou trahison …), mais il serait également intéressant de mieux comprendre comment on en est arrivée à la rupture du lien entre le PCF et la CGT et la suppression des cellules d’entreprises (qui selon les archives du PCF organisaient encore dnas les années 90 plusieurs dizaines de milliers d’adhérents), tout cela est assez concommitant dans mon souvenir.
admin5319
alors là je suis un témoin et j’ai déjà commencé à apporter pas mal de témoignages du Comité central et de notre relation à l’internationale dans mes mémoires… C’est d’ailleurs pour ça que j’affirme qu’il y a des gens directement liés à la CIA encore aujourd’hui et à un niveau élevé, s’ils ne touchent pas de fric ce serait dommage pour eux de faire ça gratuitement … donc trahison il y a eu et il y a mais la question importante est de comprendre les enjeux sur lesquels s’inscrivent la trahison, mais on retrouve les mêmes choses: on écarte les communistes les plus sincères et on place un maximum de cyniques, c’est une purge à grande échelle… et je ne parle pas de moi, mais de cadres dont le parti avait plus besoin que de moi…
comaguer
comaguer y contribuera avec l’analyse du livre de CARLOS MARTINEZ : “THE EAST IS STILL RED” (editions britanniques PraxisPress) qui étudie en particulier les leçons tirées par le PCC de la chute de l’URSS
Daniel Arias
Féminicène 1.1Véra Nikolski
Une approche intéressante et matérialiste du féminisme.
L’auteur est née en URSS de parents de l’Inteligentsia plutôt antisoviétiques qui ont quitté le pays en 1991 lors de “l’effondrement”. Ce sera un facteur déclenchant des réflexion de l’auteur sur les conditions matérielles qui ont permises l’émancipation des femmes.
Non seulement les progrès des appareillages domestiques ou personnels mais l’ensemble des progrès techniques mondiaux ou elle lie l’émancipation féminine avant tout aux progrès des forces mécaniques qui accompagnent les progrès en médecine qui vont réduire la mortalité infantile pour permettre l’émancipation des femmes par rapport à la maternité et les mettre sur un plan d’égale aliénation que les hommes à la machine capitaliste.
Elle critique également l’idéalisme dans lequel baigneraient les français par une trop grande “artificialisation” et une perte des repères matériels.
La possibilité d’une perte des acquis non pas cette fois sociaux mais matériels est évoquée.
https://youtu.be/xqg3Z3f2ogU
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/feminicene-9782213726052
Delga avait également publié l’autobiographie d’une jeune soviétique Irina Malenko dans “Sovietica” où elle brosse un tableau de l’URSS de l’ère Gorbatchov avec ces menus signes de destruction sociale et la tromperie exercée sur les étudiants comme elle envoyés en voyages d’études dans les familles riches européennes, dans son cas les Pays-Bas.
admin5319
ce texte doit être archivé dans le cadre de notre débat. Il répond à l’idée de constituer autour du livre étudié et des questions qu’il pose sur la fin de l’URSS et ses conséquences en particulier sur le communisme européen une bibliothèque. Les éditions Delga sont une mine mais il existe d’autres collections et dans d’autres langues. Simplement il faut conserver le rôle central du livre étudié et donc le lire.
Qui veut bien se charger de cet archivage, il me semble que Daniel Arias qui a des compétences en informatique pourrait être l’un de ces archivistes. Ya -t-il une ou plusieurs autres propositions ?
Si nous voulons terminer sur une rencontre, il faut être attentif à conserver l’unité de préoccupation.
Daniel Arias
Je veux bien constituer l’archive.
Concernant l’outil que je souhaite le plus simple possible il me semble qu’Obsidian est bien adapté.
Cet outil permet de gérer une base de connaissances très simplement.
Organisé autour d’un dossier contenant des notes: le coffre Obsidian permet d’organiser ces notes et de les lier.
Le format d’écriture des notes est simplissime même si encore peu habituel en utilisant un format d’écriture Markdown très simple à apprendre beaucoup plus facile que Word.
Les avantages:
Les inconvénients:
A tester la synchronisation des notes sur Google Drive.
Comment partager les archives ?
Il existe également un autre outil qui lui est plus spécialisé gérer des références bibliographiques Zotero et qui dispose aussi d’un système de partage entre utilisateurs.
Travailler avec les deux outils peut être complémentaire.
Ces deux outils sont disponibles gratuitement.
Présentation rapide d’Obsidian:
https://youtu.be/nxbL8XBT_Sk
Présentation de Zotero:
https://youtu.be/WKd4xploVYc
admin5319
génial mais totalement hors de mes compétences… si ce n’est qu’il y a également la proposition d’Edmond Jansen organiser des lectures de groupe, avec un appel au témoignages des participants, format yotube. ce qui permet à des gens qui se sentent intimidés par l’écrit d’apporter une réflexion et un témoignage. Il faudrait à la fin de chaque semaine faire un petit bilan de l’état des réflexions et des thèmes abordés : est-ce que c’est possible ?
Michel BEYER
Je ne sais comment apporter ma modeste contribution au collectif. Je suis conscient des nombreuses lacunes, la pire c’est celle de l’âge, avec une perte d’attention indéniable.
Dans la collection que DELGA fourni, peuvent-ils inclure le livre “Kroutchev a menti” de Grover Furr édité en 2014. On peut lire le préfacier en premier. Il s’agit de Dominique LOSURDO.
Il me semble qu’à partir de ce rapport, la grande majorité des PC s’est placée sur la défensive.
admin5319
cher ichel, tu peux avoir un rôle qui excède celui d’indiquer des livres, tu as l’âge d’être témoin… et je suis sure qu’en lisant doucement ce livre tu te souviendras des effets du gorbatchévisme sur le PCF. donc lis doucement, quelques pages et réfléchis à ce qu’elles t’inspirent, nous sommes les ultimes témoins et c’est précieux aussi. ce qui est vrai pour michel l’est pour tous, d’ailleurs il y a déjà des camarades qui ont commencé cette lecture en ce sens. Peut-être comme va nous le proposer Delga est-il possible d’envsager des échanges video en groupe où il y aurait ces témoignages.
Xuan
Bonjour Danielle, bonjour à tous,
Egalement “le socialisme trahi – les causes de la chute de l’Union soviétique” par Roger Keeran et Thomas Kenny, chez Delga.
Je vous envoie un essai de traduction “Comment Gorbatchev et Eltsine ont conduit la Russie à l’endettement” par Alexander Samsonov, paru sur topwar le 15 juin.
admin5319
merci beaucoup mais la meilleure méthode si on veut s’organiser ce n’est pas d’apporter des livres mais d’abord de lire ensemble celui trés complet d’Ostrovski. J’ai lu keran et aussi le travail sur le rapport khrouchtchev ils ne m’ont pas convaincu comme le fait ce travail trés complet que je vous propose de lire et d’y réfléchir ensemble. Si vous pensez que dans une de vos lectures il y a des compléments par rapport à Ostrovski vous en parlez mais il faut un travail commun autrement cela ne mène nulle part… c’est ce que fait déjà le blog…
Je m’évertue à partir de ce livre et à proposer des pistes, c’est le seul mode de travail collectif autrement on continue avec vos précieuses contributions et on abandonne l’idée d’un travail collectif.
je sais que ce genre d’expérience a déjà été tentée et ça a été des échecs parce que personne n’a envie de ce travail, de cet échange, de cette discipline élémentaire pourtant deonc si vous ne vous sentez pas de lire et à partir de là par exemple de revisiter votre propre mémoire, vos questionnements, on abadonne… Ce blog fonctionne très bien on peut en rester là…
je ne sais pas si vous avez remarqué mais déjà je tente d’organiser chaque jour les publications autour d’un thème… aujourd’hui c’est les impérialistes n’ont pas les moyens de leur guerre ou même de leur politique…
mais ma grande préoccupation c’est que comme jadis dans le parti il y ait un échange entre gens qui ont des facilités de lecture et d’écriture et d’autres moins mais apportent souvent un point de vue trés important… C’était ça la richesse des réunions de cellule, mais pour cela il faut partir d’une réflexion commune, d’une question et d’un texte commun et c’est cela que j’aimerais recréer mais de ça aussi on a perdu l’habitude, chacun raconte son histoire et ça n”apporte pas plus que ce blog ou d’autres, alors que nous avons déjà réussi grace à vous un mode de fonctionnement original. C’est fou le nombre de gens qui vantent les discussions et vos interventions en soulignant qu’elles étaient parfois plus passionnantes que les textes… En plus les points de vue son différents et si ils sont corrects et argumentés ils passent et font de cde blog ce qu’il est.
Pourquoi aller au-delà de ce qui marche?
Il me semblait qu’il était temps de rassembler nos propres témoignages et lectures mais il faut une base qui favorise l’intervention … et ce livre qui va être suivi de trois autres est vraiment trés complet.
etoilerouge
J’acquiesce à l’idée d’un travail partant d’un point commun d’une lecture commune. Une base commune. Donc ostrowski commençons
Paul Barbazange
Je ne suis pas un universitaire, par contre j’ai traversé en tant que militant du PCF, dirigeant politique et syndical toute cette période depuis 1968. Sans jamais abdiquer sur l’une quelconque des responsabilités que m’ont confié mes camarades jusqu’à l’élection au CN sur une liste d’opposition, puis au congrès suivant comme candidat de la fédération… 40 ans de conseil départemental, 11 ans de CN… et donc combien d’interrogations sur les questions que nous pouvons aujourd’hui travailler.
J’achète le livre, j’en entreprends la lecture
et si je peux être utile faites moi signe.
Paul
admin5319
génial… ce que je voudrais c’est que ce soit un travail auquel les militants communistes, intellectuels ou non puissent participer et comprendre en fait ce qui est arrivé y compris à eux… mais pour cela il faut avoir une lecture commune une réflexion, ceux qui peuvent digérer des pavés de 800 pages et les autres… Je connais vos habitudes de travail collectif à Beziers et je crois que vous pouvez aider à ce que ce soit efficace. J’arrive de la fête de la Marseillaise, j’étais en colère en y allant et j’engueulais tout le monde mais ils m’ont émue… ils sont si démunis… Ce que j’ai découvert c’est que tout était fait pour empêcher que l’on aille jusqu’au bout des questions… et pour une ou deux canailles, il y a une masse de gens qui ne savent plus… Ils ont besoin de FAIRE, mais ils ne pourront pas FAIRE dans une telle confusion.
BATISSE Jean-Paul
non je n’étais pas en URSS au moment de sa dissolution. Je pointe d’ailleurs les dysfonctionnements dans mon livre “Il était une fois en URSS” (Delga, 2019)
BATISSE Jean-Paul
non c’est dans son livre ‘The End of the Beginning’ dont c’est d’ailleurs le sujet que Carlos Martinez traite des causes de la chute de l’URSS