Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

KKE : Levez-vous, camarade. Nous avons tout à faire!

Une très belle intervention (mal traduite grace à deepl) d’un candidat du KKE qui dit l’axe du combat pour les élections de juillet mais au-delà et immédiatement des communistes grecs. C’est très fort, de la confiance qu’ont commencé à leur manifester les Grecs, mais aussi de la nécessité de rassembler contre la victoire de la droite voici ce qu’ont à dire les communistes grecs, ces infatigables lutteurs en particulier à ceux qui jadis s’étaient mobilisés pour la victoire de Syriza et qui ont été trahis: ne vous découragez pas, il y a les élections la force que vous devez donner à ceux qui ne vous ont jamais trahis et qui aujourd’hui encore se battent à vos côtés, cette force est votre, elle est celle de vos luttes où déjà vous faites reculer le patronat, les fascistes, l’OTAN, et il énumère les victoires, ceux qui ont gagné y compris à l’école polytechnique, ils sont là le poing levé à ce meeting, vous qui avez espéré vous pouvez retrouver l’espoir, le mouvement qui vous avait fait gagner et il est dans le KKE, le syndicat, notre jeunesse. Combien on rêve du jour où il y aura face au combat du peuple de France, à cette mobilisation du 6 juin si importante, dans un mouvement de la paix l’appel à notre peuple… Il faudrait si peu…

RIZOSPASTIS

Il y a quatreans, « pour qui avez-vous voté… contre la société. Quatre ans de « remèdes de droite » et de « salauds homophobes ».

Huit ans d’immense élitisme. Huit ans de carrières dans le burn-out. Huit ans de démocraties des Balkans, huit ans d’immense répression et d’arrogance envers ceux qui ne se sont pas soumis au leader. Huit ans de déconnexion complète du mouvement, de connexion totale au système. Huit ans de droite à visage social.

Déjà, une semaine d’attaque contre ceux qui n’ont pas « vu » la gauche dans les bases de l’OTAN, dans les mémorandums du Fonds de relance, dans les bourses d’énergie, dans les guillotines des lois des conventions collectives, dans les raids fiscaux contre le système de sécurité sociale, dans les collaborations dans les municipalités, les syndicats, avec les « personnalités » de droite et le révisionnisme historique. À ceux qui ne se reconnaissaient pas dans la « progression » des applaudissements aux Azov et des appels aux « trompés » de Kasidiaris.

Oui. Un monde entier regarde sous le choc se terminer un cycle de lutte et d’abnégation de notre peuple. Ce cercle de mouvement ouvert par l’Article 16, s’est épanoui dans la rue en ’08, a éclaté avec le tourbillon du FMI, s’est battu sincèrement – a fait des erreurs, oui -il a été trahi et moqué en ’15.

Choqué, pas par la défaite de Syriza ou de toute autre gauche. Après tout, les Grecs se souviennent de Syriza, de la gauche que dans les défaites, alors qu’il lui avaient demandé du changement. Choqué par la victoire électorale écrasante de la droite. Choqué par la peur de ce qui vient et de ce qui semble ne pas exister (;). Et comment se lever?Non, camarades. Non, camarades. Écoutez, dit Tsipras « nous avons terminé. » Les mensonges, oui c’est terminé. Mais le mouvement lui non.

Regarde, camarade,

Les porteurs d’espoir entrent sur la place Syntagma les poings levés. Il y en a des milliers. Athènes était paralysée. Ils ont gagné.

Au port, ils obtiennent un contrat. Ils se sont tous mis en grève. Ils gagnent.

A LARCO depuis trois ans, les ouvriers se battent, dans les Engrais, les consciences sont élevées, à « Malamatina » personne ne passe.

Les camarades brisent l’interdiction de l’École polytechnique. Ils les ont battus. Ils les ont traînés dans les cages. Le secrétaire s’en prend à la police anti-émeute. Les Pafilis aux chemises déchirées. Retour, coordonnées, avec nos slogans. Nous ne nous laissons pas faire.

Regarde camarade. Ils licencient des gens de l’entreprise parce qu’ils sont en grève. Des centaines, syndicalistes SMT, militants de la solidarité. Ils amènent des crétins. Retour des gorilles ! Ils les collectionnent.

Regardez, des milliers d’étudiants descendent à Tempe. Mettre de côté les enfants pour passer. « Meurtriers! Notre avenir n’est pas le capitalisme ! » Enfants.

Personne ne célèbre ici. Sourit oui. Mais aussi une conscience profonde. Ce qui a augmenté, a augmenté avec le sang, la sueur et les pleurs. Beaucoup de sang, beaucoup de sueur, beaucoup de pleurs.

Le KKE a maintenant de nouvelles tâches nombreuses et très sérieuses. Et il le sait. Il le veut. Cela lui a été chuchoté lors de ces élections par ceux qui n’admettent pas leur défaite. luilesa reconnu. Et c’est ça le monde appelé par le KKE. Il nous appelle.

En termes honnêtes et probes. Pas de leçons et pas de certitudes. Tout ce monde qui a tourné son regard vers lui, mais qui hésite peut-être à ce sujet.

Parce que dans la nouvelle situation, nous assumerons les devoirs, camarades. Parce que vous et nous avons la responsabilité d’être – maintenant sérieusement – dans le syndicat, dans la rue. Côte à côte. Parlons-en. Et nous parlerons.

Parce que nous aurons une escalade antipopulaire sévère de la part du gouvernement de la Nouvelle Démocratie contre laquelle il faudra lutter.

Parce que dans ce moment historique, nous ne privatiserons pas. Nous serrerons la main de chaque personne, de chaque combattant qui s’est levé. Rien n’est prérequis.

Plus d’illusions et de factorismes « de gauche ». 2023 n’est pas 2010.

Parce que nous serons la seule opposition au coup anti-ouvrier qu’ils préparent.

La gauche est là maintenant avec le KKE. Le mouvement est là. Avec honnêteté, mais aussi avec entêtement axé sur le mouvement.

Chaque militant, chaque individu de gauche, chaque personne qui réalise douloureusement que les générations à venir ne peuvent pas grandir ainsi, devrait donner de l’élan au KKE gâce à son vote le 25 juin.

Pas parce que cela résoudra tout. Mais pour en faire un cauchemar encore plus grand partout pour le patronat le capital. Dans les syndicats, dans le quartier, dans les droits.

Nous avons des logis à sauver, nous avons des consciences à reprendre.

Levez-vous, camarade. Nous avons du travail.

MAINTENANT KKE.
Par
Antonis KAVVADIAS**
Ant. Kavvadias est employé syndical de banque, membre de l’Assemblée générale de l’OTOE, candidat député du KKE en Attique orientale
   

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