Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Novikov sur la nature nazie du régime Zelensky, que l’Occident tente de qualifier de nouveau Churchill.

L’Occident est prêt à élever Vladimir Zelensky sur n’importe quel piédestal tant qu’il continuera à jeter les soldats ukrainiens dans le hachoir à viande d’une guerre fratricide. Le vice-président du comité central du parti communiste de la Fédération de Russie, Dmitri Novikov, a exprimé cette conviction dans l’émission Vremya Pokazhet [le Temps nous le dira]. Les téléspectateurs de la Première chaîne ont pu voir cette émission en direct le 16 mai. (traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://kprf.ru/party-live/cknews/218789.html

L’un des sujets abordés dans le studio de l’émission était la destruction par le système de missiles russe Kinjal du système de défense aérienne américain Patriot fourni à Kiev. Dans ce contexte, la dimension économique de la guerre a été abordée, le coût d’une installation Patriot dépassant les 500 millions de dollars.

Dmitri Novikov a rappelé que la dimension économique de la guerre a toujours été extrêmement importante. Ce n’est pas un hasard si les grands commandants soviétiques de la Grande Guerre Patriotique l’ont également souligné. “L’un des principaux exploits du peuple soviétique et du système étatique soviétique pendant les années de guerre a été la délocalisation d’une énorme masse de production et de population vers l’Oural, l’Asie centrale et la Sibérie, ainsi que le déploiement de ces industries dans de nouveaux endroits. Par conséquent, toute guerre n’est pas seulement une lutte sur le champ de bataille, mais aussi une lutte d’informations, une lutte d’idéologies et, bien sûr, une lutte de potentiel économique”, a déclaré le vice-président du KPRF.

De ce point de vue, a poursuivi Novikov, la Russie moderne n’a pas la position la plus facile. Notre pays est confronté non seulement à l’Ukraine, mais aussi à l’ensemble du bloc de l’OTAN. Et son potentiel économique est bien plus important que celui de Kiev seule. “Par ailleurs, le potentiel de l’Occident est impliqué en Ukraine, pas encore directement, mais en grande partie indirectement”, a-t-il précisé. – De même, la Russie dispose d’un grand nombre de pays qui l’aident à surmonter la politique de sanctions de l’Occident. Cela signifie que l’économie russe n’est pas confrontée à des défis isolés. La coopération internationale se fait sentir. Et le monde entier est bien plus grand que l’Occident. Dans cette optique, nous espérons pouvoir mener à bien les missions de l’opération militaire spéciale en Ukraine.

Les nouvelles livraisons d’armes et les rencontres de Zelensky avec des dirigeants occidentaux prouvent que l’Occident est de plus en plus impliqué dans le conflit. Le président ukrainien s’est entretenu avec le chef du gouvernement britannique, Rishi Sunak, qui n’a pas ménagé ses flatteries à l’égard de son invité. Comme l’a noté Novikov, tout ce qui se passe démontre clairement que l’Occident n’est pas l’ami du peuple ukrainien. Au contraire, sa mission est d’envoyer le plus grand nombre d’Ukrainiens à l’abattoir. Pour ce faire, il utilise deux méthodes : le bâton et la carotte.

Le vice-président du comité central du KPRF a expliqué sa pensée comme suit : “Le bâton, c’est lorsque les politiciens et les experts occidentaux forcent les soldats ukrainiens à aller de l’avant, à passer à l’offensive. Et il y a une “carotte” lorsque le Premier ministre britannique Rishi Sunak reçoit Zelensky et lui dit que sa stature est égale à celle de Churchill. Nous sommes prêts à faire de vous l’égal de Churchill et à vous élever sur n’importe quel piédestal, si seulement vous donnez l’ordre de continuer à tuer des Ukrainiens.

Ce qui se passe, poursuit M. Novikov, explique en grande partie la motivation de M. Zelensky lui-même, qui a été élevé dans son adolescence et dans sa vie plus mûre dans le rôle d’un homme de relations publiques : “Et il n’a pas l’intention d’abandonner. Il faut le comprendre. Zelensky tiendra jusqu’au bout, simplement parce qu’il a été reconnu par les dirigeants occidentaux comme un personnage égal à Churchill. Il est clair que pour nous, c’est ridicule. Et l’histoire en rira. Mais Zelensky croit qu’ici et maintenant il entre dans les annales de l’histoire et ne fait pas que gagner, excusez-moi, un fric fou qui se déverse sur ses comptes occidentaux”.

“Il faut donc comprendre que Zelensky est absolument diabolique. Il a complètement associé son nom au nazisme. Et toutes les illusions semées par sa campagne électorale, à savoir que Zelensky est anti-Porochenko, se sont dissipées depuis longtemps. Zelensky est Porochenko puissance deux. C’est un vrai nazi”.

Cela dit, Dmitri Novikov s’est opposé à la journaliste ukrainienne Yanina Sokolovska, qui défend régulièrement Zelensky contre les accusations de nazisme. Si vous soutenez des organisations nazies, si vous menez une politique nazie, a souligné l’intervenant, il n’y a tout simplement pas d’autre conclusion.

Mme Sokolovskaia a immédiatement tenté de se justifier en affirmant que M. Zelenski n’aurait aucune idéologie. Le porte-parole du KPRF a rejeté ces tentatives : “Oui, c’est ce qui arrive lorsque des personnes promeuvent le nazisme sous prétexte qu’elles n’ont pas d’idéologie. C’est ce qui se passe ! Qu’est-ce qui empêchait Zelensky de réaliser son programme électoral ? Et après tout, la majorité des Ukrainiens l’ont soutenu dans un premier temps ! Mais il s’est engagé sur le sentier de la guerre, et nous lui avons donné la réponse appropriée !”

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