Histoire et société

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Cuba : Le jour de la victoire contre le fascisme, les trompettes nazies ?

De Cuba nous vient cette mise en garde : le 9 mai ne peut pas être juste une autre date sur le calendrier. Si l’humanité est perdue dans le labyrinthe de l’oubli, dans lequel préludent les trompettes de l’apocalypse fasciste, cette fois elle ne survivra pas à l’expérience. Ce court texte dont on ne peut que partager chaque mot est tout entier de ceux que Fidel pouvait adresser au peuple cubain et à l’humanité : savoir tirer l’expérience du passé pour voir loin, très loin mais qui est déjà là aujourd’hui. On ne peut qu’être effrayé par l’aveuglement de ceux y compris chez les communistes français qui ne mesurent pas la nature de ce qui se joue aujourd’hui, ce moment de tous les dangers dont Fidel dès 1992, nous prévenait que se jouerait bientôt la survie de l’humanité, nous avançons à grand pas au rendez-vous, nous y sommes déjà et il ne s’agit pas seulement d’une bande de nazillons défilant dans les rues de Paris ou ailleurs, mais bien du capitalisme à son stade impérialiste avec déjà le déversement des armes et l’implication toujours plus loin des puissances capitalistes y compris jusqu’au feu nucléaire. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Auteur: Raúl Antonio Capote | internacionales@granma.cu

8 mai 2023 20:05:54

Les pays européens doivent à l’URSS d’éliminer la barbarie du fascisme dans les années 40 du XXe siècle
Les pays européens doivent à l’URSS d’avoir éliminé la barbarie fasciste dans les années 40 du XXe siècle Photo: RT

Le 9 mai 1945, l’Allemagne nazie capitula sans condition devant le haut commandement militaire soviétique et allié, assurant la défaite des puissances fascistes de l’axe sur le théâtre européen.

Après six années de conflagration mondiale, impliquant 61 États, englobant presque toutes les régions du monde et coûtant la vie à des millions de personnes, il semblait que le serpent fasciste ne relèverait plus jamais la tête.

La douleur, la souffrance et la mort ont été l’héritage de l’expérience. Des millions de personnes ont succombé dans les camps de concentration du Troisième Reich, conçus pour tuer, briser l’âme et transformer le monde en un grand domaine dominé par les Aryens, où ceux des races dites inférieures travailleraient comme esclaves.

Les prisonniers de guerre soviétiques, les communistes, les membres de groupes de résistance nationale, les civils polonais et soviétiques, les Juifs, les Roms, les Témoins de Jéhovah et les homosexuels étaient les cibles préférées de la barbarie.

À Auschwitz-Birkenau, Belzec, Chelmno (Kulmhof), Majdanek, Sobibor, Treblinka, etc., les chambres à gaz ne se sont jamais arrêtées. La fumée des crématoires annonçait le sort fatal des victimes de la déshumanisation et de la folie. La machine nazie, avec une présomption d’efficacité macabre, produisait de l’engrais avec les cendres des défunts et, bien que cela semble effrayant et inconcevable, ils fabriquaient du savon avec la graisse, ils profitaient de la peau, des cheveux, des os, des prothèses d’or et d’argent.

Ce n’est pas un conte d’horreur, c’est le fascisme qui a prospéré sous le couvert de l’ambition, de l’anticommunisme, de la haine et des appétits, toujours incontrôlables, du capitalisme, né de l’ignorance et de la déshumanisation de larges couches de nations « éduquées », mobilisées par la xénophobie, la peur et la propagande « sagement » administrée.

Il semblait que la bête avait été exterminée pour toujours. Cependant, les œufs du serpent ont été incubés dans le giron de la vengeance et de l’oubli.

Le fascisme de la matrice génératrice renaît, il relève la tête devant la complicité des mêmes d’antan, ceux qui assument à nouveau la politique de l’autruche, par connivence et commodité.

Ils défilent avec leurs banderoles et chantent leurs vieux hymnes de haine, démolissent les monuments de la lutte contre le fascisme, réécrivent l’histoire en transformant des bouchers sans âme en héros, tout en menaçant le reste de l’humanité, au nom d’une « supériorité ethnique » dont ils se croient les représentants.

Le manque de mémoire atteint tellement que même certaines victimes rendent aujourd’hui hommage à leurs anciens bourreaux.

Le 9 mai ne peut pas être juste une autre date sur le calendrier. Si l’humanité est perdue dans le labyrinthe de l’oubli, dans lequel prélude les trompettes de l’apocalypse fasciste, cette fois elle ne survivra pas à l’expérience.

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