Ce qui démontre l’ignominie des USA et de tous leurs discours sur la démocratie en lutte contre la tyrannie, pure hypocrisie pour mieux opprimer les peuples et leur enlever la souveraineté… Ce qui rend plus urgent que jamais notre combat pour Cuba, venez nous aider ce dimanche 26 mars, à 14 heures place du général De Gaulle à Marseille et le jeudi 1 avril à partir de 17 heures maison des associations 93 la Canebière. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Les Etats-Unis ne sont pas près de retirer Cuba de leur liste noire de pays soutenant le terrorisme, a affirmé jeudi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
“Nous ne prévoyons pas de les retirer de la liste”, a déclaré M. Blinken, interrogé à ce sujet lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, dominée par l’opposition républicaine.
“Clairement, non”, a-t-il encore répondu à une élue républicaine pour savoir si des mesures avaient été prises permettant d’envisager de retirer le pays de cette liste noire. “La barre est très haute”.
Donald Trump avait mis fin à la timide politique d’ouverture de Barack Obama.
Biden a prétexté “la répression des manifestations anti-gouvernementales qu’en fait le gouvernement américain avait provoqué et financé en tablant sur les difficultés de Cuba avec la chute du tourisme. On se souvient que le gouvernement cubain y avait répondu par une mobilisation de masse des citoyens cubains. Là encore que le régime étasunien ose parler de “répression” c’est parler de corde dans la maison d’un pendu quand on voit les mœurs de la police des Etats-Unis.
“Le secrétaire d’État Blinken confirme l’évidence : l’administration américaine actuelle n’a jamais eu l’intention d’annuler la désignation injuste par Trump de Cuba comme État soutenant le terrorisme, parce que cela ne convenait pas à sa politique criminelle d’asphyxie économique”, a réagi sur Twitter le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez.
“De fait, il confirme que les listes de qualification du département d’État ne sont rien d’autre que des instruments de coercition politique et économique totalement étrangers à des questions aussi sensibles que le terrorisme, la religion, les droits humains, le trafic de stupéfiants et la corruption”, a-t-il ajouté.
Outre celle sur le soutien au terrorisme, Cuba figure sur une autre liste, celle des pays attentant à la liberté religieuse. Ce qui est un comble quand on sait à quel point non seulement le Pape mais la plupart des confessions religieuses se sont prononcées pour la fin du blocus.
Malgré cela, les deux pays ont repris des discussions sur les questions de criminalité internationale et migratoire. Une délégation américaine de haut niveau s’est récemment rendue à Cuba.
Washington et La Havane ont repris en 2022 des discussions concernant le thème migratoire sur fond d’émigration record de Cubains, en particulier à destination des Etats-Unis.
L’ambassade américaine à La Havane a repris début janvier la délivrance totale de visas pour les Cubains désirant s’installer aux Etats-Unis.
Et Cuba, comme la Chine, comme le Vietnam, comme tous les pays socialistes dirigés par des partis communistes ne joue jamais la politique du pire, l’île non seulement ne confond pas le peuple des Etats-Unis avec ses dirigeants au point de célébrer le 4 juillet mais a établi un “pont d’amour” avec les Cubains installés au Etats-Unis. Et c’est ce pont que nous célébrons à Marseille depuis deux ans tous les derniers dimanche de chaque mois comme dans le monde entier, chacun à sa manière dit “NON au blocus” …
Venez nombreux ce dimanche 27 septembre à 14 heures place du général de Gaulle répondre à Blinken
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