Le Burkina Faso avec l’assassinat de Thomas Sankara, maquillé en rivalité familiale, mais bel et bien fomenté par les réseaux du renseignement français, ceux de la France mitterrandienne qui a accompli avec le Rwanda et tant d’autres actes, le pas décisif vers les USA. « J’admire ses qualités qui sont grandes, mais il tranche trop, à mon avis. Il va plus loin qu’il ne faut », avait déclaré François Mitterrand après avoir rencontré le « Che Guevara africain ». Celui qui avait été le pourvoyeur des hommes d’Etat corrompus, qui les avait utilisés pour sa propre promotion, n’a plus laissé aucun espoir à ce que soit construites d’autres relations avec l’Afrique. Alors que le Burkina Faso comme d’autres pays africains avait la possibilité d’autres relations y compris sur le plan culturel. (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Par Le Figaro avec AFPPublié hier à 23:31
Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé «le départ des soldats français dans un bref délai»
Le Burkina Faso a demandé cette semaine le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d’un mois, ont indiqué samedi soir l’Agence d’information burkinabè (AIB) et une source proche du gouvernement.
«Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè», poursuit l’agence nationale. Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé «le départ des soldats français dans un bref délai». «Ce n’est pas la rupture des relations avec la France. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire», a-t-elle précisé.
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La France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises.
«Combat pour la souveraineté»
Mardi, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir dans un putsch fin septembre, le deuxième en huit mois, avait affirmé devant des étudiants que le «combat pour la souveraineté» était «engagé». «Dans les heures à venir vous verrez un certain nombre d’informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats», avait-il prévenu.
La semaine dernière, Paris avait dépêché la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. «La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble», a-t-elle martelé, assurant ne vouloir «influencer aucun choix, ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina». Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d’État en septembre, le deuxième en huit mois, ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui mine ce pays depuis 2015.
La Russie, prochain partenaire ?
Parmi les nouveaux partenaires envisagés, la question d’un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. «La Russie est un choix de raison dans cette dynamique», et «nous pensons que notre partenariat doit se renforcer», a souligné samedi le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l’issue d’une entrevue avec l’ambassadeur de Russie Alexey Saltykov. Début décembre, il avait fait une visite discrète à Moscou.
L’été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence. De multiples sources rapportent que la junte malienne a commencé à faire venir dès fin 2021 le groupe paramilitaire russe Wagner, aux agissements décriés dans différents pays ce que la junte dément.
D’après des sources proches du dossier consultées par l’AFP, l’option privilégiée par la France serait de redéployer ces forces spéciales dans le sud du Niger voisin, où sont déjà déployés près de 2000 militaires français.
L’Afrique se transforme, par DB
Tandis que nos médias nous décrivent une Afrique qui changerait simplement de colonisateur en s’adressant à la Russie, à la Chine, l’Afrique reconquiert sa souveraineté.
L’université de Wadadugu travaille sur un projet satellite burkinabé. Actuellement 80% du projet est achevé, 20% reste à terminer et le Burkina Faso va lancer son propre satellite. Le Burkina Faso construit son propre satellite. Nous allons tenter le plus possible de vous faire connaître cette nouvelle Afrique. Et nous vous montrerons je l’espère le dérisoire ce ceux qui commentent cette volonté de souveraineté dans les réseaux sociaux en expliquant qu’il faut abandonner l’Afrique qui serait incapable de s’en sortir. Là aussi, le discours médiocre de jalousie à l’égard de la Chine ou de la Russie, témoigne simplement de l’incapacité à comprendre le profond changement du monde et prétend soutenir l’impérialisme français, les intérêts de notre bourgeoisie, en accusant ceux qui voudraient simplement nous remplacer. Cet intérêt il s’accroche et ce que dit l’article sur la présence française au Niger, dont les ressources sont nécessaires au nucléaire français dit aussi à quel point l’utilisation des groupes terroristes pour maintenir une armée d’occupation est dénoncée. (note de Danielle Bleitrach pour Histoireetsociete)
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