Ana Belén Montes est enfin libre après 20 ans de prison

Quelques déclarations d’Ana après la publication : “Je suis plus qu’heureuse d’être de retour sur le sol portoricain.” Après deux décennies assez épuisantes et devant faire face à la nécessité de gagner ma vie à nouveau, j’aimerais me consacrer à une existence tranquille et privée. Par conséquent, je ne serai impliquée dans aucune activité médiatique”. “J’encourage ceux qui veulent se concentrer sur moi à se concentrer sur des questions importantes, comme les graves problèmes auxquels est confronté le peuple portoricain ou le blocus américain contre Cuba.” “Qui, au cours des 60 dernières années, a demandé au peuple cubain s’il voulait que les États-Unis imposent un confinement étouffant qui le fasse souffrir ?” Ce qui mérite également d’être pris en compte est la nécessité urgente d’une coopération mondiale pour mettre fin à la destruction de notre environnement et inverser la tendance. Moi en tant que personne je suis hors sujet je ne suis pas importante, tant il y a des problèmes sérieux dans notre patrie mondiale qui nécessitent de l’attention et une démonstration d’amour fraternel. “

Une ancien analyste de la Defense Intelligence Agency, 65 ans, libérée après avoir été reconnue coupable d’espionnage en 2002

L’une des plus hautes responsables américains dont il ait été prouvé qu’elle espionnait pour Cuba a été libérée de prison plus tôt après avoir passé plus de deux décennies derrière les barreaux, nous avise l’agence Reuters.

Ana Belén Montes a plaidé coupable en 2002 de complot en vue de commettre des actes d’espionnage après avoir été accusée d’avoir utilisé sa position de dirigeante comme responsable de la Defense Intelligence Agency (DIA) pour divulguer des informations, y compris l’identité de certains espions américains, à La Havane. Elle a été condamnée à 25 ans de prison à l’âge de 45 ans. Montes, aujourd’hui âgée de 65 ans, a été libérée vendredi, a annoncé le bureau américain des prisons, vu les remises de peine normales elle a donc non pas été libérée mais a effectué sa peine et elle est aussitôt partie à Portorico dont elle est originaire.

Montes a commencé à travailler pour la DIA en 1985 et a rapidement gravi les échelons pour devenir le meilleur analyste cubain de l’agence. Les procureurs ont déclaré que pendant ce temps, Montes recevait des messages codés de La Havane sur une radio à ondes courtes sous forme de chaînes de chiffres, qu’elle tapait sur un ordinateur portable équipé d’un décryptage pour les traduire en texte. Elle a été accusée d’avoir fourni l’identité de quatre espions américains à Cuba, ainsi que d’autres informations classifiées.

Montes a été arrêtée le 21 septembre 2001, peu de temps avant l’invasion de l’Afghanistan par les États-Unis.

Lors de sa condamnation un an plus tard, Montes a fait valoir qu’elle avait obéi à sa conscience et que la politique américaine à l’égard de Cuba était cruelle et injuste. « Je me sentais moralement obligée d’aider l’île à se défendre contre nos efforts pour lui imposer nos valeurs et notre système politique », a-t-elle déclaré.

Ricardo Urbina, le juge qui a prononcé la peine, a statué qu’elle mettait en danger ses concitoyens américains et la « nation dans son ensemble ». À sa sortie de prison, Urbina a ordonné que Montes soit placée sous surveillance pendant cinq ans, avec un accès à Internet surveillé et une interdiction de travailler pour les gouvernements et de contacter des agents étrangers sans autorisation.

Sous le président Joe Biden, les États-Unis ont maintenu leur embargo de l’époque de la guerre froide sur l’île et ont intensifié les restrictions sur les migrants illégaux, arrivant à des niveaux record dans un contexte d’inflation galopante et de pénurie de médicaments.