De temps en temps des articles comme celui-ci de rfi, disent ce qui se passe réellement dans cette guerre fratricide montée de toutes pièces par nos dirigeants, des avancées de l’OTAN au coup d’Etat de 2014, et à la forfaiture des faux accords de Minsk, voilà notre bilan réel. Les articles disparaissent très vite pour céder la place à d’autres moins “dérangeants. Que les communistes russes fassent le procès de leur oligarchie et ils le font, c’est leur affaire, nous nous devons faire celui de nos “généraux”… de notre impérialisme, de l’union sacrée… Et veuillez m’en excuser, quelles que soient les urgences politiciennes de l’heure : de la préparation du congrès aux possibles élections législatives, je ne PEUX PAS penser si je me tais sur l’essentiel, sur ce qui pèse sur l’avenir de ma patrie autant que sur sa jeunesse. Je suis prête à beaucoup parce que je suis consciente de la nécessité d’un parti communiste qui redonnerait à la gauche, aux forces de progrès une véritable dynamique en faveur des couches populaires. MAIS ME TAIRE SUR LA GUERRE, JE NE PEUX PAS, que chacun fasse avec sa conscience, la mienne m’interdit de passer sous silence ce vote unanime en faveur de la guerre. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Article de Anissa El Jabri • Hier à 20:28
Région de Donetsk: «Peu importe le nombre de canons Caesar, nous les trouverons» (rfi.fr)
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illustration : L’abri du poste médical avancé près du front d’Adviidka dans la région Donetsk côté russe, en décembre 2022.© Anissa El Jabri / RFI
Dans la partie de la région de Donetsk désormais annexée par la Russie, « les directions de Bakhmout et d’Avdiïvka demeurent l’épicentre des combats », disent les Ukrainiens. Côté russe, on a en tout cas pour objectif de conquérir Avdiïvka, ville forteresse quasi contiguë à Donetsk. Reportage dans les tranchées tout près de cette ville.
De notre envoyée spéciale dans la région de Donetsk,
Brouillard épais, nuit qui approche… Un manteau sombre pour un trajet discret, sur une route de plus en plus défoncée. Quelques trous, des éclats de frappe, puis on s’enfonce sous les arbres. Les flaques ont commencé à geler, mais la boue qui empêche tout passage de véhicule lourd colle aux roues et aux chaussures.
Voiture garée. Derrière, protégée entre autres par un mur de pneus de plusieurs mètres : une ambulance. Ici, à une demi-heure du premier hôpital, c’est le poste médical avancé d’un bataillon de volontaires célèbre pour sa présence dans ce conflit depuis 2014.
« Je viens de Sibérie, je suis arrivé ici au début de la campagne, au printemps », raconte Alexandre, 24 ans.
Le jeune homme travaillait dans un théâtre, avant d’arriver dans cet abri chauffé par un poêle avec une bouilloire pour le thé et le café. « J’enseigne les premiers soins de base : comment arrêter le saignement, appliquer un garrot, un pansement et des connaissances de base en premiers soins. J’enseigne et j’aide », explique Alexandre.
Ici, les deux camps sont si proches qu’on peut se crier des insultes d’une tranchée à l’autre, racontent les volontaires. Alexandre, qui détaille fièrement le matériel neuf de soin à disposition, dit pourtant traiter très rarement des blessures par balle. L’essentiel de son travail, c’est le traitement des blessures dues aux éclats d’obus – et beaucoup viennent désormais d’armes occidentales, dit-on ici, où l’on pointe particulièrement le doigt vers la France.
Le commandant du bataillon a ces mots tranchants : « Peu importe le nombre de canons Caesar qui ont été donnés aux Ukrainiens, nous les trouverons tous et nous les détruirons. Et le jour viendra où nous demanderons là-dessus des comptes à la France sur ces fournitures d’armes. »
Et pour trouver ces canons Caesar, mais aussi d’où viennent les tirs ukrainiens, le commandant l’affirme : de l’autre côté de la ligne de front, certains l’aident et lui transmettent des informations.
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