Varsovie se tourne vers d’importants accords d’armement avec la Corée du Sud pour consolider sa puissance militaire et affirmer son rôle stratégique en Europe centrale, explique “Politico”, le site américain basé à Bruxelles. Celle que Churchill avait baptisé “la Hyène de l’Europe’, qui depuis des années fait régner en maître tous les conservatismes y compris contre les Polonaises elles-mêmes, celle qui a l’antisémitisme comme idéologie depuis tant d’années, la fille ainée de l’OTAN est en train de mener sa ruée vers l’est en lorgnant le dépeçage de l’Ukraine, à la manière dont la Roumanie, son alter ego lorgne la Moldavie. Et tout cela est mené au nom de la défense de l’Ukraine et de son fier héros, le corrompu et fasciste Zelensky. Pour aboutir à cela il a fallu le silence complice de la gauche, y compris celui des liquidateurs du PCF et de son secteur international. Allez-vous continuer longtemps ainsi à duper le peuple français à le mener vers la guerre? En cautionnant tous les bellicismes déchaînés, en ignorant les luttes des peuples y compris les Polonais contre les fascismes embarqués dans les fourgons de l’OTAN
Varsovie a annoncé que son budget de la défense passerait de 2,4 % du produit intérieur brut à 5 %. Mais elle jouit sur le reste de l’UE d’avantages incontestés, elle est l’Otan, l’âme des Etats-Unis et ce depuis bien longtemps, ce pacte a été scellé dès Walesa pour en finir avec le socialisme européen et ça a plutôt bien marché, souvenez-vous de Solidarnosc, de l’enthousiasme y compris de la gauche, de la CFDT pour cette nouvelle alliance du sabre et du goupillon, de la papauté et de la CIA… Cela a été d’abord imposé au Polonais eux-mêmes et au reste de l’Europe et ça continue comme en témoigne cet article de Politico, le relais du Washinton Post en Europe dont nous publions cet extrait qui montre que cette guerre a été voulue, préparée :
“Quand un missile perdu est tombé sur une ville frontalière polonaise en novembre, tuant deux personnes, des dirigeants européens se sont autant inquiétés de la réaction du gouvernement de droite polonais que de la possibilité que la Russie soit responsable de ce tir. La Pologne s’est toujours méfiée de tout ce qui est russe et le gouvernement actuel affiche sa profonde antipathie envers Moscou, et c’est ce qui explique que, de Bruxelles à Berlin, on ait redouté que Varsovie ne commette quelque imprudence.
Or, au lieu de perdre son sang-froid, la Pologne est restée stoïque, elle a mis ses forces armées en état d’alerte, tout en attendant patiemment d’en savoir plus sur l’incident. (Il s’agissait en fin de compte d’un missile de la défense antiaérienne ukrainienne qui avait tenté d’intercepter une attaque russe.) Ce calme est lié à une réalité toute simple, ignorée pendant des années par la majorité de l’Europe : la Pologne dispose de ce qui est sans doute la meilleure armée du continent. Et elle va continuer à se renforcer.
Du fait de sa paranoïa vis-à-vis de la Russie, la Pologne n’a pas succombé à la théorie qui était dans l’air du temps dans une grande partie de l’Europe, et qui voulait que la guerre conventionnelle appartienne au passé. Au lieu de cela, elle s’est dotée de ce qui est en passe de devenir les forces terrestres les plus colossales de l’UE. “L’armée polonaise doit être si puissante qu’elle n’aura pas besoin de se battre, du fait de sa seule force”, a déclaré le Premier ministre, Mateusz Morawiecki, à la veille de la fête de l’indépendance de la Pologne, le 11 novembre. Une évolution qui trouve un écho chez l’allié indispensable de la Pologne. “La Pologne est devenue notre partenaire le plus important en Europe continentale”, affirme un haut responsable de l’armée américaine en Europe, qui évoque le rôle crucial que la Pologne joue dans le soutien à l’Ukraine et dans la consolidation des défenses de l’Otan dans les pays Baltes.
Des investissements militaires substantiels
Si l’Allemagne, traditionnellement l’allié essentiel des États-Unis dans la région, reste une plaque tournante logistique incontournable, les débats sans fin qui ont lieu à Berlin sur les moyens de ressusciter la Bundeswehr et l’absence de culture stratégique du pays ont compromis son efficacité en tant que partenaire, poursuit ce responsable. Alors que l’Allemagne continue de débattre des détails de ce qu’elle appelle le Zeitenwende, le tournant stratégique engendré par l’invasion russe de l’Ukraine, la Pologne effectue déjà des investissements substantiels.
Un point d’histoire sur l’Hyène de l’Europe
Ce constat de Churchill est aisément oublié aujourd’hui pourtant il permet de rétablir le contexte réel de ce qui est abondamment cité par de pseudos historiens et vrais négationnistes à savoir le pacte germano-soviétique, en oubliant deux faits essentiels, le premier est qu’il s’agit d’une parade au pacte de Munich qui livre la Tchécoslovaquie aux Allemands et les incite à tourner leurs armées vers la Russie. Le second est justement le rôle de la Pologne : se souvenir du pacte Pilsudski-Hitler pour la Pologne aujourd’hui est inacceptable, car vous devez admettre que c’est la Pologne, avec Hitler en Allemagne, qui a déclenché la guerre en 1938 – une invasion des terres tchécoslovaques. Et c’est précisément la date de l’invasion de la région de Teshin qui peut à juste titre être considérée comme le début de la Seconde Guerre mondiale, et non pas du tout la date du 1er septembre.
Mais il ne s’agit pas seulement de défendre les FAITS du passé, de restituer la mémoire mais bien de comprendre ce qui est à l’œuvre aujourd’hui. La Pologne à cette époque-là espère bien profiter du dépeçage de l’Europe, de l’ex-empire austro-hongrois pour s’arroger le territoire de ses voisins, y construire une hégémonie orientée toujours contre l’ennemi héréditaire, la Russie (avec d’ailleurs une forte connotation catholicisme contre orthodoxie). A ce titre, elle s’inscrit dans le bellicisme nazi, comme aujourd’hui celui des USA qui va lui permettre de s’emparer des dépouilles.
Pilsudski, le héros fascisant de la Pologne, en est aujourd’hui encore l’inspirateur : du début de la Première Guerre mondiale jusqu’à sa mort, Piłsudski mena, avec une intensité variable, deux stratégies complémentaires pour assurer la sécurité de la Pologne : le « prométhéisme » visant à désintégrer l’Empire russe puis l”Union soviétique en plusieurs États et la création de la Fédération Międzymorze (Fédération Entre Mers) rassemblant la Pologne et plusieurs de ses voisins
Ces doctrine ont été reprises par l’OTAN et on les voit agitées par un Zelensky. On prend ses refus d’arrêter la guerre et de lui donner pour but le démantélement de la fédération de Russie comme l’a été l’URSS trop souvent pour l’effet de l’indignation devant l”invasion russe, de simples excès qu’il faudrait tempérer, ce à quoi s’emploierait Biden. Non il s’agit d’une doctrine promue depuis pas mal de temps dans l’OTAN et qui pour être mise en œuvre s’est appuyée sur les forces fascistes, anticommunistes de l’Europe, paradoxalement elle s’est heurtée non à la gauche mais à d’autres conservatismes dans les pays qui ont fait les frais de dépeçages comme la Hongrie.
Ce qu’il faut bien mesurer c’est que cette stratégie des gouvernements bellicistes n’est pas celle des peuples qui sur des bases diverses si opposent mais n’ont pas d’unité et c’est là que la trahison de certains partis communistes qui se font complices de la répression des leurs, jouent la thèse des “deux impérialismes” pour mieux appuyer l’OTAN doit être dénoncée.
La Pologne qui garde le plus tragique souvenir des troupes collaborationnistes ukrainiennes dirigées par Bandera pourtant parait accepter une alliance totale avec Zelensky en fait cela ne se comprend que si c’est bel et bien l’OTAN et les thèses fascistes de Pilduski qui sont à l’œuvre mais le peuple polonais n’est pas d’accord et le dit.
Danielle Bleitrach
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