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Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, Youri Afonine a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Russia-1. Toujours à partir du G 20, le représentant du parti communiste conforte l’analyse que nous avons développée ici à savoir que plus s’élargissait l’opinion planétaire, plus le G7 apparaissait pour un club des Etats-Unis et de ses vassaux. Non seulement ces derniers n’ont pas obtenu l’unanimité dans la condamnation de la Russie, mais la seule unanimité celle de l’appel à la paix va d’abord a contrario des politiques du dit G7. Et surtout celle de leur créature, le régime de Zelensky et ses pareils qui serait un “chien” qui aboie plus que ses maitres et que l’on a du mal à faire rentrer à la niche comme le prouve leur dernier exploit du tir sur la centrale nucléaire. On peut ne pas être d’accord avec la position de nos camarades communistes russes mais on se demande pourquoi l’Humanité et le secteur international organisent la plus impitoyable des censures, celle voulue par l’OTAN face à ces propos. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
Le sujet de discussion était les résultats du sommet du G20 en Indonésie. Youri Afonine a souligné que le G20 n’est pas un rassemblement occidental comme le G7. Il est donc normal qu’une condamnation unanime de la Russie n’ait pu être glissée dans le communiqué final du sommet. L’Occident a dû s’accommoder du fait que le document indiquait que les États membres du G20 avaient des points de vue différents sur les actions de la Russie en Ukraine. Quant à la phrase du communiqué – “l’époque actuelle ne doit pas devenir une époque de guerre” – elle constitue un appel à toutes les nations du monde. Cette phrase devrait être entendue en premier lieu par l’Occident collectif, qui a déclenché la plupart des guerres sur la planète. Elle devrait également être entendue par les autorités de Kiev, car c’est sur leurs ordres que la guerre au Donbass a été menée pendant huit ans, et ce sont elles qui résistent aujourd’hui à la résolution pacifique du conflit. Ainsi, la tentative de donner au sommet du G20 une orientation anti-russe a échoué.
Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a commenté le discours à distance du président ukrainien Zelensky au sommet. Il a sapé de manière flagrante toute tentative de règlement. En fait, M. Zelensky a exigé que la Russie ne renonce à rien de moins que six régions dont l’admission dans notre État est stipulée par la Constitution, dont la République de Crimée et Sébastopol. Il est clair que de telles exigences ne pourront jamais être acceptées. Kiev devient le principal obstacle à la paix.
À cet égard, Afonine a rappelé les paroles de l’homme politique français de la première moitié du 20e siècle, Edouard Herriot, qui a dit d’Hitler qu’il était “un chien qui a araché sa chaîne et a mordu ses maîtres”. Herriot faisait référence aux pays occidentaux – Grande-Bretagne, France, États-Unis – qui ont longtemps cultivé l’Allemagne hitlérienne pour la dresser contre l’URSS, mais qui ont fini par être confrontés à son agression contre eux-mêmes. Le régime nazi de Kiev est en train de devenir le genre de “chien” agressif qui n’obéit plus tout à fait à ses maîtres. En particulier, Kiev bloque les tentatives de négociations avec la Russie, sur lesquelles l’Occident a commencé à insister explicitement, et “aboie” sur tous les hommes politiques occidentaux qui prônent la paix. Bien sûr, ce n’est pas un gros “chien” comme le Reich nazi, mais l’Occident doit “tendre la laisse” afin de le maîtriser. Il est impossible que l’Ukraine puisse exister sans les tranches financières et les fournitures d’armes occidentales. Si le flux d’argent et d’armes est réduit, Kiev sera obligé de négocier. La seule question est de savoir si l’Occident est prêt à le faire.
Le premier vice-président du comité central du parti communiste a également évoqué le vote de l’Assemblée générale des Nations unies sur les “réparations” de la Russie en faveur de l’Ukraine. 94 des 193 États membres de l’ONU ont voté pour cette résolution. Youri Viatcheslavovitch a déclaré qu’en substance, le vote sur cette résolution s’est avéré être un échec des forces anti-russes. Parmi toutes les résolutions anti-russes qui ont été adoptées depuis février 2022, cette résolution a reçu le moins de voix – moins de la moitié des membres de l’ONU. Mais le tableau devient encore plus clair si l’on compte la population totale des pays qui n’ont pas soutenu la résolution sous une forme ou une autre : qui ont voté contre, se sont abstenus ou n’ont pas participé au vote. Dans ces pays habitent environ 5 milliards 800 millions de personnes, soit environ 72% de la population mondiale. Et ces 94 pays qui ont voté pour la résolution représentent moins de 30% de la population mondiale. C’est-à-dire que, malgré l’énorme pression de l’Occident, la majorité de l’humanité ne soutient pas sa position anti-russe.
Youri Afonine a déclaré : il est très significatif que la Chine, qui s’abstenait auparavant lors de tels votes, ait cette fois voté contre la résolution, c’est-à-dire qu’elle soit passée à un soutien plus explicite de la Russie.
Il a noté que la plupart des représentants de ce que l’on appelle le “sud global” étaient vraiment indignés par la résolution. Ce sont des pays qui ont souffert pendant des siècles des guerres déclenchées par l’Occident, du pillage colonial occidental. Rien qu’au cours des dernières décennies, l’impérialisme occidental a déclenché une série de guerres qui ont causé d’énormes dégâts qui n’ont jamais été remboursés. C’est pourquoi l’Occident est plutôt le premier qui devrait payer des réparations.
En conclusion, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré : La Russie doit aujourd’hui communiquer fermement sa position à la planète entière. Y compris aux pays occidentaux qui sont nos adversaires. Et aussi et surtout au reste de l’humanité, qui a subi de nombreuses tragédies en raison des actions de l’impérialisme occidental. La Russie se trouve maintenant à la pointe de la lutte anti-impérialiste et peut en devenir le leader. Et l’avenir du monde dépendra du succès de cette lutte.
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