Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

KPRF : il faut ériger un monument à la mémoire de Staline, Kourchatov, Vannikov et Beria pour leur projet atomique.

Il n’y a plus de dirigeants en Europe capables de s’opposer à la vassalisation et à la fascisation du continent européen. Ils sont prêts à soutenir les activités terroristes de leur protégé ukrainien comme ils le font partout. Ce constat renvoie au discours de Lavrov que nous publions par ailleurs sur la réduction du personnel diplomatique en Europe. Youri Afonine au nom du KPRF a fait remarquer que la seule chose qui retient l’agression des USA et leurs alliés de l’OTAN est le fait que la Russie soit la première puissance nucléaire au monde et que, “bien sûr, ce n’était pas la Russie, mais l’Union soviétique. Ensuite, plusieurs vagues de réduction des armements ont eu lieu, mais notre potentiel nucléaire inquiète et chagrine toujours l’Occident, car c’est la seule chose qui le retient d’une agression directe contre notre pays. Et nous devrions être reconnaissants à l’Union soviétique pour cet héritage atomique. Nous devons être reconnaissants envers les dirigeants soviétiques qui ont créé le bouclier nucléaire : Staline, Kourtchatov, Vannikov, Beria”. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/213942.html

Le premier vice-président du comité central du KPRF, Youri Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne Russie-1.

À en juger par un certain nombre d’événements récents, l’Ukraine, sous l’impulsion de l’Occident, est passée à une activité terroriste ouverte, a noté Youri Afonine. Réalisant que la différence de notre potentiel ne leur permettra pas de gagner militairement, ils ont décidé d’utiliser des tactiques de terreur. Nos services spéciaux doivent être préparés à de sérieux défis, et doivent être renforcés en conséquence. Et les organisateurs d’attaques terroristes devraient se souvenir du sort de leurs prédécesseurs idéologiques. Il y a exactement 65 ans, en octobre 1957, Lev Rebet, l’un des chefs sanglants de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), coupable de génocide et de crimes de guerre, était liquidé à Munich. Et en octobre 1959, le leader nazi Stepan Bandera est également assassiné à Munich. Et les nazis ukrainiens d’aujourd’hui devraient le savoir : eux aussi devront assumer la responsabilité de leurs crimes et de leurs attaques terroristes actuelles, même s’ils fuient à l’Ouest. Et pour que tout soit conforme à la loi, le moratoire sur la peine de mort au titre de l’article “terrorisme” pourrait enfin être levé, a suggéré Youri Viatcheslavovitch.

De plus en plus d’hommes politiques dans de nombreux pays parlent aujourd’hui de la nécessité d’entamer des pourparlers de paix, a-t-il déclaré. Et un certain nombre de politiciens ont compris que la Russie et les États-Unis devraient diriger les pourparlers de paix. Le président hongrois Orban, par exemple, fonde ses espoirs de paix sur Trump. Peut-être pas tant sur Trump lui-même, mais sur la victoire des républicains aux élections de novembre, a noté Youri Afonine, – avec le changement des majorités au congrès et au sénat. Mais beaucoup de choses dépendent de la personnalité du dirigeant, estime M. Orban : autrefois, il y avait en Allemagne un dirigeant fort qui se permettait de prendre des décisions indépendantes, de discuter avec l’establishment américain, et aujourd’hui, le gouvernement allemand est entièrement subordonné au diktat américain. Et c’est vrai : il n’y a pratiquement plus de dirigeants forts en Europe, affirme le premier vice-président du comité central du parti communiste, à l’exception d’Orban lui-même et du président serbe Vucic. Il est vrai que Vucic n’est pas tout à fait cohérent : sur le plan intérieur, il soutient la rhétorique “nous ne pardonnerons pas le bombardement de la Yougoslavie”, puis s’incline devant les Américains. Et par rapport à la Russie, Vucic essaie également de manœuvrer : il tient compte de la fraternité historique de nos peuples et du soutien de la société serbe à la Russie, mais en même temps il essaie de s’intégrer dans le courant européen de condamnation de la Russie.

En Occident, l’hystérie autour des capacités nucléaires russes continue de monter. Le chef des services de renseignement britanniques a déclaré : “À la fin de la guerre froide, la Russie possédait environ 48 000 têtes nucléaires. Aujourd’hui, bien sûr, il y en a beaucoup moins, mais le nombre est encore énorme. Aujourd’hui, la Russie est donc la principale puissance nucléaire du monde”. Youri Afonine a fait remarquer que, bien sûr, ce n’était pas la Russie, mais l’Union soviétique. Ensuite, plusieurs vagues de réduction des armements ont eu lieu, mais notre potentiel nucléaire inquiète et chagrine toujours l’Occident, car c’est la seule chose qui le retient d’une agression directe contre notre pays. Et nous devrions être reconnaissants à l’Union soviétique pour cet héritage atomique. Nous devons être reconnaissants envers les dirigeants soviétiques qui ont créé le bouclier nucléaire : Staline, Kourchatov, Vannikov, Beria. Je voudrais leur ériger un monument commun, a déclaré Youri Viatcheslavovitch, les personnes dont le rôle dans le projet nucléaire soviétique était crucial. Car ce n’est que grâce à la création, sous leur direction, d’un bouclier nucléaire que l’Union soviétique n’a pas été détruite et que la Russie existe toujours.

Le bouclier nucléaire nous protège mais nous ne serons pas les premiers à utiliser des armes nucléaires, a déclaré le premier vice-président du Comité central. Nous devrions nous empresser de développer des armes modernes non nucléaires qui nous permettront d’atteindre les objectifs de l’opération militaire spéciale. C’est la tâche principale maintenant. L’Occident doit comprendre clairement : peu importe combien ils envoient d’armes à l’Ukraine, nous ne reculerons pas, nous défendrons nos territoires, nous lutterons contre les terroristes et nous renforcerons notre pays.

Vues : 181

Suite de l'article

1 Commentaire

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Les soviétiques avaient surtout réussi a maintenir la cohésion en URSS et en partie entre les partis communistes du monde entier, la IIIe internationale était active et les réalisations soviétiques donnaient la fierté aux militants communistes.

    Nous pouvions dire sans honte voilà ce qu’ils ce qu’ils ont réalisé : la paix, la terre aux paysans, les droits des femmes, la lutte contre l’ignorance, la santé, la modernisation de l’agriculture et de l’industrie, les exploits techniques dans l’espace et l’énergie, les sportifs, les échanges avec les scientifiques du monde entier, l’aide internationale à tous les pays se libérant de l’impérialisme, l’aide réelle et massive à Cuba.

    L’URSS était sur tous les fronts intérieurs comme à l’international, l’URSS n’a pas de remplaçant et les dirigeants de la trempe de Staline et de son équipe ne sont pas encore révélés.

    Sur le besoin de développement d’armement il y a deux voies contraintes par les budgets et les ressources humaines et contradictoires: le développement high tech et le low cost.

    Le high tech coûte en général cher et demande un apprentissage long, sauf si l’IA est introduite c’est le cas dans le SU-57, dans ce domaine la Russie est en avance.

    En Ukraine le matériel est presque toujours composé de blindés soviétiques modernisés. Les deux chiffres des blindés donnent l’année de conception: T-62, T-72 et quelques T-80 et encore plus rares T-90, le dernier né Russe est le T-14 absent en Ukraine.

    Les blindés sont curieusement utilisés comme lors de la première guerre mondiale essentiellement en appuis infanterie, tout comme le front qui ressemble de plus en plus à une guerre de tranchées et une bataille d’artillerie avec quelques charges ici ou là.

    L’OTAN est présenté comme disposant d’armes modernes, sur le terrain des offensives on y voit surtout des véhicules de transports de troupes blindés et des voitures blindés en petit nombre.
    La plupart des offensives ukrainiennes sont menées avec du matériel soviétique dont une partie modernisée par les ukrainiens eux-même.

    Côté russe il semble que ce sont plus les capacités de production que l’innovation qui est en retard. Sur le terrain on y voit quelques très rares Terminator ou Chrysanthèmes qui sont pourtant des tueurs de chars parmi les plus modernes.

    L’innovation dans ce conflit est surtout l’utilisation depuis peu des drones kamikazes, geran-2 et lancet, le Gueran utilise un bon vieux moteur 4 temps, 185 km/h, qui n’a rien d’extraordinaire mais suffisant pour porter sur de longues distance 30 kilos d’explosifs avec une grande précision.

    Pour détruire des objectifs précis les russes disposent déjà des missiles nécessaires et éventuellement des troupes parachutistes.

    Pour contrer une offensive massive la gamme de bombes existante est suffisante tant que la maîtrise de l’espace aérien est garantie, la plus classique celle de 500 kilos peut traiter de larges surfaces avec les sous munitions. A cela s’ajoutent les munitions thermobariques et en dernier recours la FOAB la bombe conventionnelle la plus puissante au monde avec seulement l’équivalent de 44 tonnes de TNT elle a des effets équivalents à ceux d’une bombe nucléaire tactique sans pollution chimique ni radioactive.

    La guerre se gagne aussi par la qualité de la stratégie. La destruction de l’économie de l’UE est entrain de se réaliser sans aucune bombe mais les dégâts économiques peuvent être comparables. Comparer le niveau de vie de la Roumanie et de l’Ukraine du temps du socialisme avec celui des années 2000; la victoire a été obtenue sans aucune arme High Tech mais par des moyens diplomatiques.

    Pour l’UE l’ennemi n’est pas celui que désignent nos média mais bien les USA.
    Quelles forces indépendantistes les Russes pourraient exploiter dans l’UE ? Certainement pas la gauche acquise à l’ OTAN, RT fait clairement le choix des souverainistes.

    Le facteurs matériel technique ne semble pas être déterminant dans ce conflit contrairement aux qualités humaines, avec les difficultés d’organisation et de planification de la défense.

    La seule armée de l’OTAN potentiellement en “forme” et suffisamment nombreuse est probablement l’armée turque. Les pays de l’UE n’ont que des squelettes d’armées, avec des moyens d’entraînement très limités et pas de reserves et encore moins de capacités de production que les russes.

    Quant aux soldats Yankees, les pauvres GI ne peuvent plus courir, trop gros et pas très futés selon des officiers américains.

    Drone (probablement un lancet)

    https://youtu.be/PSIidWUr-0w

    Bombes russes:

    https://youtu.be/0VfKtVcdm08

    FOAB (il ya 15 ans) :

    https://youtu.be/pZCx9QQXFn0

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.