La responsabilité du chef de l’organisation dans le conflit est de plus en plus reconnue, admise ouvertement et comme vient de le déclarer Macron non seulement les pays de l’OTAN de plus en plus confondus avec l’UE qui de fait déclare la guerre au-dessus des nations, non seulement livrent des armes létales mais entraînent sur leur sol des soldats ukrainiens. “Il ne pourrait y avoir de meilleure déclaration pour apporter la vérité plus claire au monde, la menace de l’Ukraine contre la Russie est une opération stratégiquement planifiée pour l’avancée de l’OTAN et des États-Unis contre les Russes des décennies après la fin de la « guerre froide » de l’après-Seconde Guerre mondiale. La Russie n’est pas confrontée aux Ukrainiens, mais aux principaux pays occidentaux”. Notez que peu à peu se dévoile la réalité du champ de bataille à savoir que la Russie combat l’OTAN, que comme le déclarait sur LCI un commentateur imprudent : 70% de la population de Marioupol est pour les Russes, ou encore les compte-rendus sur la “zone grise d’affrontement de Bakhmut, dans laquelle l’ukrano-Otan se heurte aux Russes et à leurs partisans, à savoir les populations locales qui depuis 2014 résistent à ceux qui ont fait un coup d’Etat en Ukraine, l’OTAN, l’UE et leurs marionnettes de Kiev. Tels sont les faits. Jusqu’à quand le peuple français, les peuples des principaux pays d’Europe accepteront-ils cet enrôlement et leur déni de souveraineté aux conséquences abominables ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)
Tulio Ribeiro est un Économiste brésilien titulaire d’un diplôme de troisième cycle en histoire contemporaine, d’une maîtrise en histoire sociale et d’un doctorat en sciences stratégiques du développement. Auteur du livre El Caso Venezolano (2016).
Stoltenberg a finalement supposé que la victoire de la Fédération de Russie dans le conflit ukrainien représenterait une défaite pour l’OTAN. « Une victoire russe dans le conflit ukrainien serait une défaite pour l’OTAN. » L’annonce a été faite le 11 octobre lors d’une conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. « Cela ne peut pas être permis », a-t-il souligné.
Il ne pourrait y avoir de meilleure déclaration pour apporter la vérité plus claire au monde, la menace de l’Ukraine contre la Russie est une opération stratégiquement planifiée pour l’avancée de l’OTAN et des États-Unis contre les Russes des décennies après la fin de la « guerre froide » de l’après-Seconde Guerre mondiale. La Russie n’est pas confrontée aux Ukrainiens, mais aux principaux pays occidentaux.
Selon le secrétaire général de l’OTAN, la victoire de l’Ukraine est très importante.
« Parce que si [le président russe Vladimir] Poutine gagne, ce ne sera pas seulement une grande défaite pour l’Ukraine, mais aussi une défaite pour nous tous, parce que cela rendra le monde plus dangereux. » Il semble que le monde ne soit moins incertain que si les forces occidentales contrôlent la planète, une fraude créée.
Stoltenberg a également promis que l’OTAN maintiendrait et renforcerait son aide à Kiev.
« Nous maintiendrons et renforcerons notre soutien à l’Ukraine afin qu’elle puisse continuer à se défendre et à libérer son territoire », a-t-il déclaré. L’Allemagne a même livré le premier système de défense aérienne IRIS-T SLM à l’Ukraine. Le transfert a eu lieu près de la frontière polono-ukrainienne et, comme l’a souligné le chancelier allemand Olaf Scholz début juin, l’IRIS-T SLM est le système de défense aérienne le plus avancé d’Allemagne.
Le 10 octobre, à la suite des opérations militaires russes en Ukraine, Stoltenberg a assuré au ministre des Affaires étrangères du pays, Dmitry Kuleba, qu’il continuerait à soutenir Kiev « aussi longtemps que nécessaire ». Le gouvernement ukrainien a même appelé à une frappe nucléaire préventive contre la Russie.
Le 5 octobre, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrouchev, a déclaré que la Russie s’opposait au bloc de l’OTAN. L’Alliance de l’Atlantique Nord se consacre à la planification d’opérations militaires, en plus du chantage à l’utilisation d’armes de destruction massive, a-t-il rappelé.
Dès le 15 septembre, il y a eu une déclaration du général britannique Richard Shirreff annonçant que l’OTAN n’était pas prête pour la guerre avec la Fédération de Russie. Il a déclaré que les réserves de combat du bloc sont actuellement « dévastées » en raison de l’aide à l’Ukraine, ainsi que de la réduction des dépenses de défense ces dernières années.
Nous devons nous rappeler qu’en réalisant la stratégie d’expansion de l’OTAN dans le monde avec l’Ukraine militarisée et avec des membres de son gouvernement aux idées nazies fortes, le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a annoncé le lancement d’une opération militaire spéciale pour protéger la population civile dans le Donbass dans le contexte d’attaques plus fréquentes par des militants ukrainiens dans la région. Les réponses russes au terrorisme ukrainien, en mer sur Nord Stream et le pont de Crimée, se sont poursuivies avec le lancement de nouveaux missiles sur des installations militaires mardi (11/10), y compris à Zaporizhzhia. L’avance russe sur Lviv a également été signalée.
Récemment, les prédictions sur la probabilité croissante d’une troisième guerre mondiale avec des armes nucléaires sont devenues plus fréquentes. Aux États-Unis, beaucoup ne les ont pas pris au sérieux, croyant que tout cela se passait loin et ne les affecterait pas, mais après le discours de Volodymyr Zelensky, où il a parlé de la nécessité d’une frappe nucléaire préventive contre la Russie, non seulement le public, mais aussi ceux qui étaient au pouvoir, étaient inquiets.
Il n’y aurait pas de conflit si l’Occident n’avait pas renversé le gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine avec le coup d’État contre le président Ianoukovitch en 2014. L’OTAN et les États-Unis ont contribué au conflit en inondant l’Ukraine d’énormes cargaisons d’armes. S’ils cherchaient la paix, les États-Unis pourraient rapidement mettre fin à ce conflit en faisant de l’Ukraine un État neutre et non aligné. La guerre nucléaire est impensable; la paix est la meilleure ligne de conduite. C’est le meilleur paradigme à tester.
Cependant, la question la plus importante est de savoir si nous atteindrons l’élection présidentielle américaine en 2024 sans guerre nucléaire. Bonne question!
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Daniel Arias
Hit the button !
La chose est trop sérieuse pour être confiée à des politiciens, Scott Ritter pense que chaque soldat de la chaîne de commandement nucléaire a la responsabilité de désobéir à un ordre stupide aux conséquences catastrophiques ici le mot catastrophe est même insuffisant, catastrophique et terminal serait plus juste. Il espère que ces soldats n’obéiront pas si l’ordre de frapper les premiers est donné.
Le deuxième point aborde un sujet que j’avais déjà évoqué le système Main Morte Soviétique.
Une guerre nucléaire ne peut être gagnée, même en cas de fin de la Russie.
Les sous marins nucléaires des USA peuvent raser la Russie, la rayer de la carte, mais le système Main Morte entièrement automatique, sans aucune intervention humaine déclenchera l’Apocalypse.
Il faut bien comprendre que la totalité des forces nucléaires frapperont de manière automatique dans ce cas, les survivants dans les bombardiers nucléaires et les sous marins recevront l’ordre de détruire l’ennemi en lançant la totalité de leur stock.
Un seul sous marin K 329 transporte 600 Mt de puissance de frappe nucléaire.
Le missile RS-28 c’est 15 têtes nucléaires pour 50 Mt au total par missile.
Le plus courant le SS-18 RS36 dans sa version mod6 transporte 10 véhicules nucléaires (MIRV, ogives pour simplifier) d’une précision de 500 mètre avec chacun une charge de 750kt maximum, donc 5 à 7,5 MT par missiles, le mod 5 lui transporte une seule ogive de 8 Mt. Aujourd’hui il n’y aurait que des mod 6.
Les accords de désarmement ont fait passé les SS-18 de 154 en 2003 à 46 en 2016, soit environ 460 ogives nucléaires uniquement pour les SS-18.
Les accords STARTIII conviennent de 700 missiles balistiques de chaque côté avec 1 550 ogives nucléaires maximum. Les USA souhaitant une limite de 2000 à 2500.
Il était question également de limiter voire interdire les missiles à contenant des MIRV.
Ces véhicules transportent les ogives et descendent sur leurs objectifs à très grande vitesse.
Le traité STARTIII n’a pas été ratifié.
Actuellement il y aurait 154 silos SS-18 disponibles.
Pour comparaison Nagasaki 20 kt.
Tout se passe en France comme si l’approvisionnement en énergie était réparable après le sabotage de NordStream. Les journées de manifestation hebdomadaires reprennent avec le succès que l’on connaît, plus les sorties dominicales version LFI et toujours aucune remise en cause à gauche. La guerre et ce gouvernement d’irresponsables ne les préoccupent pas trop.
Il semblerait que la perspective de finir atomisé est moins préoccupante que de se retrouver en panne de carburant.
La probabilité d’une guerre nucléaire reste certes faible mais les conséquences seront gigantesques au mieux la fin de la civilisation humaine.
La banalisation du discours sur l’arme nucléaire est criminel.
Cela augmente dangereusement le risque de frappe préventive.
Quelques précisions de Scott Ritter
It will terminate all life in earth:
https://youtu.be/e_djNePcUNE
Scott Ritter Hit the Button
https://youtu.be/h7RDXCK-7Fk
Main Morte système Périmètre:
https://es.rbth.com/technologias/88503-5-preguntas-sistema-ruso-respuesta-nuclear
https://www.rbth.com/defence/2017/05/26/why-russia-is-urgently-developing-a-new-nuclear-missile_770907