Hier, la poste ukrainienne, sur instructions du gouvernement ukrainien, a refusé d’envoyer 6 unités de médicaments à CUBA pour soigner un malade.
Le blocus économique, commercial et financier imposé par l’Ukraine à Cuba existe depuis de nombreuses années. Et maintenant, à ceux énumérés ci-dessus, s’ajoute le blocus postal de l’Ukraine contre Cuba.
Le gouvernement ukrainien n’arrête pas de mordre les mains de Cuba, un État qui a soigné avec humanité et un total désintérêt les 25 000 enfants ukrainiens touchés par la catastrophe de Tchernobyl.
Dans notre livre Cuba est une île, nous racontons cette scène dans laquelle mon co-auteur Viktor Dedaj discute avec la doctoresse qui soigne les enfants. C’est la période spéciale, il n’y a rien à manger, rien pour se soigner, pas un morceau de savon pour le peuple le plus propre du monde. C’est par un miracle quotidien dans lequel s’unit la volonté des dirigeants, celle des enseignants mal payés, celle des mères qui fait que tous les jours les enfants cubains ont le minimum de nourriture, vont propres et dignes dans les uniformes fournis par l’Etat à l’école où ils sont assurés d’un repas pour tous. Parmi ces enfants il y a ceux que l’Etat cubain a recueilli après la catastrophe de Tchernobyl. ils sont dans un centre de soin spécialisé de la plage de l’est et il m’arrive de nager en leur compagnie, certains ont le corps et le visage tâché, mais ils profitent joyeux de cette île magnifique et de la générosité du peuple cubain. Depuis 1991, l’Ukraine n’envoie plus le moindre subside… C’est dans ce contexte que Viktor interroge la doctoresse qui tient le centre qui les accueille et leur réserve le meilleur du peu que les Cubains ont.
Mais je lui laisse la parole dans notre conclusion: pourquoi il faut aimer et défendre Cuba:
Ou alors c’est pour Maria, qui était en charge du programme de soins dispensés aux enfants de Tchernobyl et qui m’a donné, au détour d’une seule phrase, une des plus grandes leçons d’humanité qu’un homme puisse recevoir”. L’Ukraine venait de voter avec les USA aux Nations Unies pour appuyer le blocus de Cuba, c’était inouï de la part de ceux qui il y a peu avec l’URSS était un peuple frère. Viktor a dit à Maria: “mais pourquoi vous ne leur renvoyez pas les enfants? ” Maria l’a regardé avec stupéfaction “Mais les enfants n’y sont pour rien”.
Aussi nous ne pouvons que dire notre accord avec ce Cubain qui aujourd’hui face à la déchéance morale ukrainienne ne peut que s’exclamer !
C’est une sale honte pour l’Ukraine !
Et ceux parmi les communistes, les gens de gauche qui osent soutenir un tel régime et ne rien faire de fait pour Cuba comme c’est malheureusement le cas de bien des “boulets” que traine la gauche, le parti communiste quitte à encourager une politique d’armement et de sanctions irresponsables, l’histoire ne les acquittera pas, même si pour certains c’est plus par incurie intellectuelle, absence de connaissance qu’ils agissent ainsi.
Danielle Bleitrach
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libre8886
Oui c’est cela,une forme de déchéance morale et de misère intellectuelle aussi.
Daniel Arias
Y en eso llego Fidel:
https://youtu.be/5woXb-XnSYQ
Mira yanki como nos reimos:
https://youtu.be/iRY6f3Sd-5I
Daniel Arias
La crise qui vient et Cuba !
Cuba a connu avant la révolution une agriculture essentiellement sucrière détenue en grande partie par les USA ou des grands propriétaires locaux mais dont la production débouchait inévitablement aux USA, avec importation depuis les USA de l’alimentation des cubains.
Le reste de l’économie était tenue par une mafia pour satisfaire les plaisirs de la bourgeoisie américaine venue se dépraver à Cuba, drogue, alcool, prostitution.
6% des paysans consommaient du lait, 4% de la viande et 90% de leurs enfants étaient parasités car ils marchaient pieds nus dans la terre.
La Révolution va redistribuer la terre aux paysans mais le système d’agriculture intensive perdure et même se développe avec cette fois-ci comme débouchés les pays socialistes. Les sols s’appauvrissent selon les constats des organismes scientifiques cubains.
L’effondrement de l’URSS provoque un choc dans l’île et le problème est simple produire de la nourriture ou voir l’effondrement du pays.
D’une nécessité né une opportunité et fait de Cuba le pays le plus avancé en agronomie durable, cette production agricole est aujourd’hui validée et positive.
Ce succès est dû à la mobilisation de toutes les ressources du pays: scientifiques, politiques, moyens de communications, éducation et bien sûr producteurs.
Au moment de ce reportage cuba produisait 10 calories pour 1 en entrée, avec l’agriculture industrielle c’était 5 calories employées pour 1 récoltée.
Plus de 380 000 emplois crées auquel il faut ajouter l’autoconsommation, la possibilité pour les particuliers de vendre les surplus et parfois le maintient en activité des personnes âgées.
Les efforts à mettre en place doivent aussi changer l’image du travail de la terre encore abîmé par l’esclavage et l’exploitation passée alors qu’avec les nouvelles techniques cubaines c’est un travail comme un autre, qui en plus est réalisable en pleine ville, proche des lieux de cultures, des lieux que la jeunesse cubaine aime fréquenter.
Cette réussite n’aurait certainement pas pu avoir lieu sans la réussite du socialisme à Cuba qui résout à la fois un problème économique majeur et un problème social: la production alimentaire souveraine et l’emploi. L’institut scientifique a organisé la diffusion des connaissances et l’État organisé les moyens pour faciliter l’initiative des individus avec des solutions adaptées à chaque localité.
C’est cette intégration politique de la société qui permet aux cubains de réagir si vite.
En France nous avons régulièrement des discours sur l’environnement durable, des documentaires alarmants, traumatisants, d’autres montrant un jeune paysans cool au fin fond du Massif Central avec sa femme et ses enfants seuls et avec des pratiques ressemblant parfois à celle du XIXe siècle. Nous avons dans les collectivités locales des verts, des roses verdissants, des personnes de la société civile, parfois des communistes écologiques.
Malgré toutes ces personnes qui aux élections collent les mots “et écologiques” dans presque tout leurs prospectus a des fins de concurrence électorale nous n’avons pas la moindre ferme urbaine en France ou si peu ; en tout cas ce n’est pas un sujet médiatique et encore moins de mobilisation populaire. Nos municipalités de gauche ne mènent aucune action favorisant le développement de l’agriculture urbaine.
Dans 15 jours va démarrer l’université d’été du PCF. Au programme nous avons “Ubérisation de la société : enjeux et perspectives” ou encore l’avenir du journal l’Humanité mais le meilleur sera sûrement l’atelier du camarade Jacques Toubon : “Nos libertés sont en danger”. J’ai relu le nom 3 fois, si si c’est bien lui, si vous en connaissez un autre rassurez moi, il va probablement nous donner une analyse dialectique de nos libertés.
Par contre il n’y a rien sur l’énergie, la production industrielle, la souveraineté alimentaire et encore moins sur l’impérialisme où ne serait-ce que les USA qui est l’acteur présent dans tous nos problèmes et chez tous les peuples.
Nous courrons le risque d’une crise énergétique majeure en Europe avec une agriculture hautement mécanisée et encore à base d’intrants industriels et une grande distribution dominant l’approvisionnement de nourriture essentiellement par la route avec une totale dépendance à la fois aux hydrocarbures et aux systèmes informatiques. Deux domaines totalement hors de notre maîtrise. Avec à peine 2% d’agriculteurs.
La division sociale du travail organisée par le capitalisme est ici un danger potentiellement mortel pour de nombreuses personnes où chaque acteur a des intérêts différents, égoïstes parfois antagonistes, comme le producteur agricole et la centrale d’achat, où le seul élément intégrateur est le marché opaque et en quasi monopole. Dans l’exemple socialiste cubain au contraire l’intégration des intérêts se fait par la volonté politique la démocratie et l’autonomie des producteurs tout en gardant une division du travail mais cette fois au service du peuple, avec des subventions, des mises à disposition des terrains et la production des semences.
Notre mode de production sclérose notre société qui devient incapable de réagir aux urgences et aux catastrophes comme pendant le COVID et aujourd’hui face à la crise climatique et celle urgente pour cet hiver énergétique.
Le PCF qui devrait être l’avant-garde ne fait preuve d’aucune agilité. Ce Parti après avoir renié son histoire et celle du mouvement communiste international ainsi que l’organisation qui avait fait son succès est aujourd’hui incapable d’anticiper, de proposer la solution nécessaire à nos problème: la lutte pour le socialisme.
Fidel comme tous les dirigeants communistes qui ont guidé les succès socialistes ont su adapter et organiser la lutte en fonction des circonstances du lieu et de l’époque en tenant compte de leur réalité historique.
Il me semble que les puissances européennes sont confrontées à la fin de l’impérialisme et l’absence de ressources. Sans coopération très rapide avec la Russie nous seront totalement soumis aux USA pour une quantité d’énergie sérieusement diminuée et plus chère et probablement aussi une dépendance alimentaire accrue avec des pressions politiques très importantes. La société française n’est pas la société cubaine pour encaisser un tel choc en gardant sa cohésion.
À quoi ressemblera la France dans 10 ans, à la Roumanie, Haïti, Cuba ?
Reportage de 2017 argentino-cubain en Espagnol.
Agroecología en Cuba – (Lepore y van Caloen, 2017):
https://youtu.be/O9-awhAqezk
https://www.pcf.fr/universite
martin
En matière de fermes urbaines nous avons plutôt des “villas de toit” qui deviennent la mode dans les grandes ou petites villes où villages où l’on construit à tout va pour respecter soit disant la loi sur la construction de logements sociaux.Comment trouver de l’eau en cette période de sécheresse pour alimenter tous ces nouveau venus?
Que dire sur cette commune de 3 km2 dont la densité d’habitants est de presque 1400 au km2 avec les dernières constructions et dont les logements sociaux représentent environ 1/3 le reste étant en propriété-investissements et les rez-de-chaussé en locaux commerciaux .
Ah évidemment nous sommes sur la côte d’azur !!!!
Pour ce qui concerne l’industrie je me souviens du temps où le bus qui nous emmenait vers Marseille pour travailler ou pour étudier nous traversions ce que nous appelons la vallée de l’Huveaune et nous passions devant les différentes entreprises je cite:Gémaco,Rilsand, Nestlé,Coder,Pechiney,Prior,Panzani.
D’un autre côté les Chantiers Naval de La Ciotat,Les Mines de Gardanne.
Cela a été remplacé par des zones plus ou moins commerciales.
Et les terres agricoles se réduisent de plus en plus .