Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La crise pétrolière et la Russie

Retrait de la Russie de l’accord OPEP +: nous, les communistes, avions dès le début averti de la nocivité de cet accord

https://kprf.ru/party-live/cknews/192340.html

La situation associée au refus de notre pays de prolonger l’accord reconduisant les restrictions sur le volume de la production de pétrole, est commentée par le vice-président du comité central du parti communiste, premier vice-président du comité de la Douma d’État sur les ressources naturelles, les biens et les relations foncières Iouri Afonine.

Service de presse du Comité central du Parti communiste

09-03-2020

– Nous avons immédiatement parlé du danger et de la nocivité de la participation de la Russie à l’accord OPEP +, qui, avec une persistance digne d’être mieux utilisée, a été en son temps promue par les libéraux du bloc financier et économique du gouvernement. Il y a exactement sept mois, j’ai fait une prévision sur ce sujet: https://kprf.ru/party-live/cknews/186417.html. Malheureusement, les nouveaux développements ont confirmé que nous avions raison. Aujourd’hui, la direction de Rosneft, la plus grande société pétrolière du pays, le reconnaît de facto», a déclaré Yury Vyacheslavovich. – Les États-Unis, contrairement aux deux autres plus grands pays producteurs de pétrole – la Russie et l’Arabie saoudite, n’ont pas participé à l’accord OPEP +, promouvant leur projet «schiste». Mais les Saoudiens, ayant pour objectif de diversifier l’économie et de réduire leur dépendance au pétrole, jouent leur propre jeu avec les Américains, notamment en forçant notre pays à se retirer du marché mondial d’extraction de «l’or noir».

L’économie bancale du capitalisme de rente, forgée selon les modèles libéraux, ne permet pas à notre pays de sortir de la captivité de la dépendance pétrolière et de commencer à se développer régulièrement. Par conséquent, nous devons augmenter la production, investir dans le développement de l’industrie, le développement de nouveaux gisements. Et diriger les recettes vers la production, les infrastructures et la sphère sociale. Je répète ce que j’ai dit à l’été 2019: nous, les communistes, considérons qu’il est nécessaire de développer, tout d’abord, les secteurs non-ressources et à forte composante scientifique et technique de l’économie russe. La dépendance de notre pays à l’exportation de matières premières doit être réduite, mais nous ne voyons pas encore de progrès en ce sens.

Traduction Marianne Dunlop pour Histoire et Société

Vues : 135

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.