Voilà ceux dont depuis au moins 2014 la gauche française dans sa totalité avec à la pointe les Glucksman et les Vincent Boulet au PCF, apportent tout leur soutien au nom de leur antisoviétisme et combat européen pour placer sur un signe d’égalité l’URSS et les nazis et in fine pour libérer ceux-ci de la boite de Pandore. Ces monstres, ce qu’ils font depuis 2014 dans le Donbass, ces complices de l’OTAN les ont couverts de leur silence, ces complices occupés comme ils l’étaient de relayer les campagnes de la CIA et mettre un bâillon sur ceux qui comme Marianne et moi tentions de révéler qui était qui. Oui j’accuse la gauche, le secteur international du PCF d’être les complices de ces gens-là et ils poursuivent… jusqu’à quand, ce dont je suis sûre c’est que notre peuple ne pourra jamais pardonner à ceux qui les poussent à accepter la guerre et le fascisme. Cette trahison qui fut celle des socialistes, alla jusqu’à gracier l’assassin de Jaurès au nom du patriotisme. Nous en sommes là, à ce moment où il est impossible de retenir la guerre parce qu’il y a eu des vendus et des traitres pour apporter leur caution au crime, le sortir de la prison où l’avait jeté la victoire de l’armée rouge. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/world/2022/7/15/1167725.html
15 juillet 2022, 08:30
Photo : photo de la vidéo
Texte : Nikolaï Storojenko
Les autorités de Kiev ont libéré de prison l’homme qui est devenu le symbole des crimes les plus sanglants, les plus odieux et les plus pervers des nationalistes ukrainiens. Ruslan Onishchenko, commandant de la compagnie Tornado, avait acquis une réputation qui faisait pâlir en comparaison ce que les nazis du bataillon Azov avaient commis. Aujourd’hui, cependant, les atrocités commises par Onishchenko sont perçues quelque peu différemment. Pourquoi ?
Ruslan Onishchenko, ancien commandant de la compagnie Tornado auprès du ministère de l’Intérieur, est en liberté. Il a été libéré de prison après avoir purgé sept ans de sa peine de 11 ans. “Ce n’est pas seulement l’opération spéciale des forces armées russes, grâce à laquelle les vétérans des opérations de combat ayant commis des crimes sont libérés en masse, qui a ‘libéré’ Onishchenko. L’ex-combattant a été sorti de prison par Stepan Khmara, un ancien membre de la Verkhovna Rada ukrainienne et vétéran du mouvement nationaliste.
Mais pour prendre pleinement conscience de l’ampleur de l’événement (qui a manifestement échappé aux grands médias), il convient de rappeler brièvement qui est Onishchenko et ce qui fait la réputation du bataillon Tornado.
Azov puissance dix
Aujourd’hui, le rôle du méchant N°1 parmi les militaires ukrainiens est clairement occupé par le régiment Azov. Et, bien sûr, c’est tout à fait mérité. Des sanctuaires païens dans les endroits où les unités sont déployées, des symboles nazis, de nombreux témoignages sur les chambres de torture d’Azov (et ces chambres de torture elles-mêmes à l’aéroport de Marioupol et dans d’autres endroits).
Cependant, il s’agit là de la situation actuelle. Mais en 2015, alors que seuls les symboles utilisés étaient largement connus, Tornado et ses combattants éclipsaient largement Azov. S’ils n’avaient pas été interdits il y a sept ans, l’image d’Azov aurait été beaucoup moins brillante.
Onishchenko et ses compagnons de guerre correspondent parfaitement à l’expression “viré de la Gestapo pour atrocités”. La compagnie Tornado a été formée fin octobre 2014 sur la base du bataillon Chakhtiorsk. Chakhtiorsk lui-même a été dissous le 16 octobre par Arsen Avakov, alors ministre ukrainien de l’Intérieur, pour cause de… maraudage. Une chose qui indignait le ministre à l’époque. Il a déclaré qu’une cinquantaine de personnes avaient porté atteinte à l’honneur d’une belle unité de combat. En conséquence, le gros des combattants de Chakhtiorsk est passé à Tornado.
Dès le début du mois de novembre 2014, il est devenu évident qu’Avakov mentait ou était très peu au courant de ce qui se passait à Chakhtiorsk (ce qui est peu probable : il a lui-même formé toutes ces compagnies ou bataillons). Le SBU a trouvé les “Tornadistes” avec un arsenal d’armes dont les combattants n’ont pas pu expliquer clairement l’origine. Puis le scandale a été étouffé, et les Tornadistes ont été envoyés de la région de Zaporojié à celle de Lougansk : le contrôle du SBU est plus laxiste dans la zone ATO [de la soi-disant ‘Opération anti-terroriste’, en fait la guerre de la junte de Kiev contre le Donbass, NdT] et il y a plus de liberté d’action.
Mais malheureusement pour les Tornadistes, le président de l’administration régionale d’État de Lougansk était à l’époque Guennadi Moskal, un homme de l’Ukraine d’avant le Maïdan et, surtout, un vieux flic. En juin 2015, Moskal a publié une déclaration cinglante sur les frasques de Tornado et a exigé que l’unité soit désarmée.
Il l’a décrit comme “…un véritable gang qui se livrait à des enlèvements, des meurtres, des viols, des cambriolages, des vols et d’autres crimes”.
À l’époque, en 2015, un peu plus d’un an après l’Euromaïdan, une telle déclaration faisait l’effet d’un coup de tonnerre. Il convient de noter que tout ce qui précède a finalement été confirmé – Moskal n’a pas mentionné la cave de torture du Tornado à Lissitchansk, ni la correspondance d’Onishchenko avec l’un de ses beaux-frères, qui faisait effectivement référence à des orgies impliquant des mineurs. Mais ces documents, ainsi que de nombreux enregistrements photo et vidéo des crimes commis par les Tornados eux-mêmes, étaient déjà en possession de l’enquête après les premières détentions.
En conséquence, Avakov a dû dissoudre l’unité pour la deuxième fois, et une douzaine des plus éminents d’entre eux ont fait l’objet d’une enquête et ont été condamnés.
Pas un acte de justice, mais un règlement de compte
D’ailleurs, rien de tout cela n’aurait dû arriver. La raison du procès pour l’exemple était probablement l’appétit excessif de la compagnie et ses tentatives de se faire payer pour le passage des trains de marchandises. C’est pourquoi Tornado avait été “puni” pour toutes les mêmes choses que d’autres bataillons de volontaires avaient faites, mais pas à une telle échelle.
Presque personne n’a prêté attention à ce fait à l’époque : le choc des crimes était trop grand. Par exemple, le mot “viol” ne décrit pas tout à fait ce que faisaient Onishchenko et ses acolytes. Les hommes de Tornado kidnappaient des gens, les violaient eux-mêmes, les obligeaient à se violer entre eux, enregistraient tout sur vidéo. Ceux qui refusaient étaient battus et torturés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur consentement. Beaucoup ont été tués après avoir été violés.
Rien que pour cela, ils auraient dû être enfermés pour toujours, sans droit de grâce ou de libération conditionnelle. Mais maintenant ils sont en liberté sous caution. À l’époque, ils étaient emprisonnés non pas pour avoir commis des actes de violence et de torture, mais pour avoir essayé de mettre leur nez dans les combines de quelqu’un pour gagner de l’argent dans la zone ATO.
Sans cela, ils auraient continué à tuer et violer tranquillement jusqu’à maintenant.
Un exemple éloquent est celui de Semyon Semenchenko, un autre combattant célèbre. Lui aussi a été emprisonné pour sa cupidité outrepassant son grade. Et ils ne l’ont pas laissé partir jusqu’à présent – bien que même des monstres comme les Tornados soient déjà en liberté.
Ce genre de monstres s’est multiplié
Les amis d’Onishchenko ont commencé à être libérés en mars, lors de la première vague. Mais à l’époque, et aujourd’hui encore, cela n’a fait sensation ni en Russie ni en Ukraine. Principalement parce que, ces derniers mois, les médias ont fait état de monstruosités comme celles de Tornado presque quotidiennement.
Les atrocités commises par l’armée et les fonctionnaires ukrainiens sont devenues monnaie courante. Des présentateurs et des médecins ukrainiens demandent la castration des prisonniers, les militaires tirent sur les prisonniers dans les jambes, un soldat ukrainien (qui savoure manifestement le processus) découpe un prisonnier avec un couteau, pour finalement le tuer d’un coup de couteau dans l’œil. On ignore combien de ces informations sont passées inaperçues sur les ondes.
Sans compter les bombardements de zones résidentielles par l’artillerie et les MLRS ukrainiennes et la terreur dans les régions de Kherson et de Zaporojié.
Non, les Tornados sont toujours des sadiques, bien sûr. Il est certain qu’il n’y a toujours personne pour les concurrencer à cet égard. Mais au cours des sept dernières années, le niveau d’horreur du reste des unités de l’Ukraine a augmenté de façon spectaculaire. Sans compter que le ministère de la défense (comme autrefois les corps de volontaires) recrute sans tenir compte du passé de la personne, de ses convictions, de son adéquation générale et de la présence de “freins”. Et l’AFU (comme on peut le voir sur les enregistrements vidéo des conversations avec les prisonniers) est remplie d’anciens prisonniers et de toxicomanes – pas les personnes les plus stables mentalement.
C’est pourquoi il y a une certaine logique dans la libération d’Onishchenko et autres Tornados. Pourquoi les garder en cage si des monstres comme eux sont non seulement libres et armées mais aussi célébrés comme des héros ?
Et pendant ce temps Semenchenko est en prison. Parce qu’il n’est pas un monstre, mais seulement un voleur et un caïd.
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Taliondachille
“Cette trahison qui fut celle des socialistes, alla jusqu’à gracier l’assassin de Jaurès”.
L’assassin n’a pas été gracié, il a été carrément acquitté ! Mme Jaurès a dû payer les frais de justice.