Nous en France, en occident en général découvrons la pointe de l’iceberg des mensonges entretenus autour de la situation en Ukraine, non seulement on nous a bercés d’illusions sur les capacités réelles de l’Ukraine à remporter la bataille, mais même celles de l’OTAN et de l’armada US à affronter des pays déterminés à défendre leur souveraineté quand il s’agit de puissances comme la Chine et la Russie. Aujourd’hui les occidentaux sont prêts à laisser un lieu de pourrissement, un de plus, au cœur de l’Europe et à se replier partiellement. Youri Afonine, le premier vice-président du KPRF donne son opinion: les oligarques russes et occidentaux sont prêts à jouer les conciliateurs mais “le vin est tiré” il faut le boire et affronter l’ennemi des ukrainiens et des russes: le capitalisme, l’impérialisme à son stade de fascisation. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/211764.html
Le premier vice-président du KPRF, Youri Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Russia-1.
Service de presse du Comité central du KPRF.
2022-07-01 15:21
Yury Afonin
Premier vice-président du Comité central du KPRF, député de la Douma
Les responsables américains commencent à préparer lentement Zelensky au fait que l’Ukraine devra se résigner à la perte de certains territoires, qu’il ne sera pas possible de les reconquérir. Youri Afonine a noté que chacune des parties au conflit se forge actuellement sa propre image de l’avenir – et, naturellement, elle sera différente pour chacun.
Que veut l’élite ukrainienne ? Bien avant l’opération spéciale, dit Youri Afonine, on avait déjà l’impression que le gouvernement ukrainien n’avait pas besoin de l’Ukraine orientale – ni des gens, ni des territoires, seulement des ressources pour les oligarques. Et les tactiques de combat dont les forces armées ukrainiennes font actuellement la démonstration le confirment pleinement, la manière dont elles se battent dans le Donbass, n’épargnant ni les infrastructures ni les civils et laissant une terre brûlée derrière elles. Les autorités ukrainiennes fantoches actuelles sont des gens très riches pour qui l’essentiel est de rester au pouvoir et de sauver leur capital en gardant le contrôle au moins sur les parties centrale et occidentale du pays. Sur ce moignon, ils continueront à nourrir le projet “anti-Russie” avec l’aide de l’Occident. Ils n’ont même pas besoin des nazis en tant que force politique, aussi sont-ils heureux de les “utiliser” dans le conflit actuel, en les envoyant aux endroits les plus chauds des lignes de front. Cela conviendrait bien à l’Occident : peu importe la quantité de territoire qui restera sous l’autorité du régime actuel de Kiev, l’essentiel est que cette anti-Russie continue d’exister et soit facilement contrôlable, elle continuera d’être alimentée en armes pour maintenir la Russie sous tension.
Mais de quel type d’avenir nos peuples – russe et ukrainien – ont-ils besoin ? Nous devons résoudre les tâches qui ont été fixées – démilitarisation et dénationalisation de toute l’Ukraine, pas seulement du Donbass, a souligné le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. Si une partie, même tronquée, du territoire reste sous la domination du régime actuel et de l’Occident, nous aurons une menace constante à nos portes. Par conséquent, les tâches essentielles consistent à libérer toute l’Ukraine du nazisme et à changer le gouvernement fantoche. Et puis de rétablir l’Ukraine comme partie de l’État de l’Union avec la Russie et le Belarus. Voyant notre détermination et le succès de notre armée, tant à l’Ouest qu’en Ukraine même on a déjà discrètement commencé à discuter et à préparer un tel scénario : céder une partie du territoire pour obtenir la fin de l’opération spéciale. De tels sentiments existent aussi chez nos oligarques. Mais nous n’avons pas besoin d’un monde où ce conflit restera latent. Notre image de l’avenir est celle d’un État fraternel tripartite de nos nations – l’Union de la Russie, du Belarus et de l’Ukraine, a déclaré Youri Afonine, et il est profondément symbolique que cette image naisse l’année du 100e anniversaire de l’URSS. L’Occident veut asservir l’Ukraine et la contraindre à s’endetter pour des décennies, mais dans la nouvelle Ukraine, toutes les dettes envers l’Occident seront effacées.
L’Occident ne parviendra pas non plus à détruire l’économie de la Russie par des sanctions. Et certaines des sanctions serviront à renforcer la souveraineté de l’économie russe. Par exemple, lors du sommet du G7, il a été annoncé l’intention d’interdire les importations d’or russe dans ces pays. Mais c’est une idée très judicieuse ! Les communistes ont longtemps tiré la sonnette d’alarme sur l’exportation d’or de la Russie. En décembre 2021, la faction du KPRF à la Douma d’État a demandé qu’on lui explique : pourquoi les exportations d’or du pays ces dernières années dépassent sa production ? En 2020, 290 tonnes d’or ont été extraites, et 320 tonnes ont été exportées, même tableau pour les 10 mois de 2021. S’il n’y avait pas cette exportation massive, la plupart de nos réserves pourraient être détenues en or et non en devises occidentales. Les dollars et les euros ne sont que des morceaux de papier ou généralement des zéros et des uns en code binaire dans la mémoire d’un ordinateur. Il nous a été clairement démontré que les économies en devises occidentales peuvent nous être retirées à tout moment. Tandis que l’or est un actif neutre par rapport à l’inflation, dont le prix a été multiplié par environ une fois et demie depuis 2019 et ce n’est pas fini. Par conséquent, les “sanctionneurs” devraient être remerciés pour cette idée !
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