KPRF : La destruction des villes et des habitants du Donbass est une stratégie barbare de Zelensky et de ses marionnettistes occidentaux.

Les communistes russes qui à l’inverse des communistes ukrainiens ne sont pas interdits, torturés par le pouvoir dont ils sont la principale opposition, décrivent la situation dans le Donbass et ils ne parlent pas d’ouï dire à partir d’une propagande mais depuis huit ans ils se rendent très régulièrement dans les “républiques autoproclamées” pour apporter la solidarité, pas des armes, des camions de nourriture et de fournitures d’ordres divers. (note de Danielle Bleitrach, traduction de MARIANNE DUNLOP)

https://kprf.ru/party-live/cknews/211084.html

Déclaration de Guennadi Ziouganov, président du comité central du KPRF.

1er juin 2022

L’autre jour, Donetsk a subi les bombardements les plus violents depuis huit ans. Une fois de plus, des dizaines de citoyens, dont des femmes et des enfants, ont été tués et blessés et de nombreux dégâts ont été causés. Une fois de plus, les tirs ont été dirigés non pas vers des installations militaires mais vers des écoles, des hôpitaux et des bâtiments résidentiels.

Le fait de prendre délibérément pour cible des villes civiles est un crime de guerre. La responsabilité de ces atrocités incombe non seulement aux auteurs de l’AFU, mais aussi aux dirigeants ukrainiens, qui autorisent de tels crimes. C’est du terrorisme d’État cynique. Le bombardement des villes du Donbass est effectué à l’aide d’obusiers américains M777 à longue portée. De cette manière, les autorités américaines deviennent une fois de plus des sponsors du banditisme international.

La destruction inhumaine des villes est une politique délibérée de la junte de Bandera. Même en reculant sous l’assaut de l’armée russe, les forces armées ukrainiennes et les bataillons nazis continuent de bombarder les zones résidentielles du Donbass à l’arme lourde. Il s’agit de la même tactique de la terre brûlée utilisée par les nazis allemands lorsqu’ils se sont retirés des territoires occupés de l’URSS. Les mêmes comportements barbares ont été utilisés par les Américains sur le sol du Vietnam, de l’Irak et d’autres pays qu’ils ont occupés. Les militants néo-nazis de Bandera savent qu’ils ne pourront pas tenir le Donbass, c’est pourquoi ils détruisent impitoyablement ses villes, ses villages et ses usines.

Les tactiques infâmes consistant à utiliser des civils comme “boucliers humains” se poursuivent. Les troupes du régime néo-nazi distribuent officiellement des instructions selon lesquelles les positions de tir doivent être situées dans des immeubles. Dans ce cas, les armes lourdes doivent être placées au rez-de-chaussée, les deuxième et troisième étages doivent contenir les occupants du bâtiment, tandis que les tireurs d’élite, les mortiers, les systèmes de défense aérienne et les armes antichars doivent être placés aux quatrième et aux étages suivants. Ces actions entraînent la destruction de bâtiments résidentiels et la mort de civils. Il s’agit d’une violation monstrueuse des normes et coutumes de guerre généralement acceptées.

Mais l’attitude de la junte de Bandera envers sa propre armée n’est pas meilleure. Zelensky interdit le retrait des troupes, même lorsque la situation opérationnelle l’exige. De telles décisions entraînent une forte augmentation des pertes de personnel militaire. C’est ce qui s’est passé à Marioupol, où l’interdiction de se retirer a entraîné des pertes inutiles pour l’AFU et les bataillons nationalistes. C’est ce qui se passe actuellement à Severodonetsk et Lissitchansk, où les demandes insistantes du commandement de l’AFU de retirer les troupes du “chaudron” se heurtent à un refus abrupt de Zelensky.

Des unités de défense territoriale formées à la hâte sont lancées dans la bataille. Les soldats, qui viennent d’être incorporés dans l’armée pour la mobilisation, ne maîtrisent pas le maniement des armes et sont souvent incapables de se battre pour des raisons de santé. Pour le gouvernement de Bandera, ils sont du matériel consommable, de la simple “chair à canon”.

Non seulement Zelensky et son équipe dissimulent l’étendue de leurs pertes, mais ils reclassent massivement les soldats et les officiers morts comme “disparus au combat”. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de verser des indemnités et d’autres formes d’aide matérielle aux familles des défunts. Dans le même temps, les autorités interdisent aux familles des militaires de rechercher ces mêmes “personnes disparues”.

De temps à autre, les corps de dizaines de militaires de l’AFU restent sur le champ de bataille. Cependant, les autorités de Bandera refusent même de les emmener. Rien qu’à Azovstal, on a retrouvé les corps de 152 soldats, qui avaient été piégés sur l’ordre de Bandera. L’explosion des mines aurait conduit à leur destruction. C’est le comble du cynisme et de l’absence totale d’un sens élémentaire des responsabilités.

Il est tout à fait évident que les combats ne sont pas réellement menés par Zelensky, mais par des conseillers des États-Unis et de la Grande-Bretagne, qui ont un parcours sanglant sur toute la planète, et qui sont totalement indifférents à la vie des soldats ukrainiens. Ce n’est pas une coïncidence si l’AFU pousse à des aventures telles que la tentative de s’emparer de l’île des Serpents, qui a entraîné d’énormes pertes.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne déclarent ouvertement qu’ils sont intéressés à prolonger autant que possible les hostilités en Ukraine. Zelensky et son équipe constituent un régime fantoche sanguinaire, prêt à exécuter tous les plans de leurs maîtres occidentaux. Ces mercenaires de l’OTAN qui sont prêts à combattre la Russie jusqu’au dernier soldat ukrainien.

Le Parti communiste appelle la communauté internationale à condamner les tactiques barbares du régime banderiste en Ukraine, qui entraînent la mort massive de civils et la destruction de villes et de villages. Nous condamnons fermement la stratégie de l’Occident visant à exacerber le conflit en Ukraine. Leurs intentions comprennent également la déstabilisation économique non seulement de la Russie, mais aussi de l’Europe, et surtout l’escalade de la confrontation avec la Chine. La déclaration de Biden selon laquelle il est prêt à entrer en guerre avec la Chine est la manifestation la plus dangereuse du mondialisme agressif.

Nous appelons les forces progressistes de la planète entière à se consolider pour repousser les plans de l’impérialisme américain d’utiliser le conflit en Ukraine pour maintenir sa domination sur notre planète et relancer le néocolonialisme.