Pourquoi Macron se désintéresse-t-il de la campagne des législatives, sans doute parce qu’il a un mépris profond pour les trois survivants du “vote utile” concoctés par ses médias. Mais aussi parce qu’il doit lui-même défendre les intérêts des marchands d’armes qui assurent son poste puisque en France, en tentant une gymnastique périlleuse, faire monter l’arsenal militaire et ne pas faire la guerre, les marchands d’armes possèdent également une bonne partie de la presse et mènent campagne pour la poursuite de la guerre. Les 27 pays de l’Union européenne ont “acté le besoin de dépenser davantage et d’investir davantage” dans le domaine de la défense, a annoncé Emmanuel Macron à l’issue du conseil européen alors que l’inflation dévore les budgets populaires, que les services publics s’effondrent… Faire croire que l’on défend la souveraineté en s’engouffrant derrière l’OTAN, difficile, sa grande chance est sa pseudo opposition qui va faire du parlement une pitrerie. Macron, Mélenchon et Le Pen tous derrière l’OTAN en acceptant le deal des marchands d’armes et en faisant semblant que la guerre ne pèsera pas sur la démagogie de leur programme, et l’abstention est au plus haut (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Michel Cabirol 01 Juin 2022, 6:00
“Construire notre souveraineté, c’est aussi bâtir des équipements qui sont faits par les Européens pour les Européens”, a martelé le chef de l’État français, Emmanuel Macron à l’issue de la réunion extraordinaire du Conseil européen des 30 et 31 mai à Bruxelles. Et bingo, les 27 pays de l’Union européenne ont “acté le besoin de dépenser davantage et d’investir davantage” dans le domaine de la défense, a-t-il confirmé. En attendant d’avoir un peu plus détails, les 27 pays ont donné “mandat, au delà des 500 millions d’euros supplémentaires qui ont déjà été décidés, d’aller vers une stratégie permettant des programmes de construction communs et des programmes d’achats communs”, a souligné Emmanuel Macron. Les pays membres ont finalement bien poursuivi l’agenda de Versailles, le sommet européen des 10 et 11 mars à la suite l’invasion russe en Ukraine. Lors de ce sommet, les dirigeants européens avaient demandé à la Commission un état des lieux et des propositions.
Le chemin sera encore long, les résistances et les entorses probablement nombreuses mais il semble que les 27 veuillent construire une autonomie stratégique, voire une indépendance en matière de défense, sur la base des propositions de la Commission européenne. Pour le chef de l’État, c’est clairement le signe que l’Europe a “besoin de s’équiper davantage, d’acheter davantage et aussi de bâtir une base industrielle et technologique de défense plus forte”. Et d’affirmer que “cet argent que nous allons déployer doit s’accompagner aussi d’une stratégie industrielle, car il ne s’agit pas d’aller acheter des équipements qui sont faits ailleurs”. Cette stratégie se poursuivra dans les prochains mois, a-t-il assuré. A suivre bien évidemment.
Trois urgences identifiées
Trois urgences avaient été identifiées par la Commission : la reconstitution de stocks de munitions et d’armes déjà très bas avant la guerre en Ukraine et qui ont été depuis largement entamés par les livraisons à l’armée ukrainienne, les capacités de défense aérienne et le remplacement du matériel hérité de l’ère soviétique. Les Etats-Unis sont déjà sur les rangs pour équiper leurs alliés européens. Des systèmes de défense anti-aériens Patriot ont été fournis pour remplacer les systèmes russes S-300 fournis à l’Ukraine. Or l’UE a aussi un système de défense anti-aérien, celui du groupe Thales et de MBDA (système SAMPT). Les Européens produisent également des armes et des munitions. “Depuis 2006, 60% des achats d’armements européens ont été des importations de pays non européens”, avait précisé mi-mai le commissaire européen, Thierry Breton.
Enfin, les dirigeants européens ont validé un instrument de soutien doté de 500 millions d’euros pour la période 2023 et 2024. Il sera créé d’ici à l’été pour des achats très ciblés d’armements destinés à protéger l’UE. Il est appelé par la suite à financer des achats groupés.
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Sam
“mandat…au delà des 500 millions d’euros supplémentaires qui ont déjà été décidés, d’aller vers une stratégie permettant des programmes de construction communs et des programmes d’achats communs”, a souligné Emmanuel Macron”
Même les cadres sup qui ont voté pour ce golem des USA, seront à terme frappés par les conséquences de leurs actes. Le factotum des multinationales US va poursuivre, contrairement à ce qu’il affabule, la vente des plus grosses entreprises restant en France, ou du moins faciliter leur achat, (cf Alsthom,) et ces cadres sup’ si fiers, si arrogants, croyant être quelque chose plutôt que rien, seront vendus, expatriés ou éjectés si’lls ne veulent pas suivre la merveilleuse entreprise de démolition de la France menée par Biden-m’a-dit.
En attendant faut se préparer à ce qu’il ait la majorité, sinon absolue, du moins confortable, vu ce que tout le monde oublie : un découpage électoral impliquant dix fois plus de voix pour élire un représentant de gauche, et l’abstention comme ça été déjà dénoncé, massive.
Discuté hier avec une amie de la france “d’en bas” c’est-à-dire au RSA, comme dirait Raffarien. Absentionniste elle demeure. Pour elle la politique est un tas de boue du sol au plafond et le Premier Ministre putatif soutient l’OTAN, autant dire qu’il a l’alternative en carton-pâte.
On va se retrouver avec le petit groupe protestataire d’avant les élections, une cinquième dose à venir, la vacc obligatoire. Bref, de quoi faire monter… l’abstention. A moins que Poutine se décide à siffler la fin du poker menteur de cette chinlie eurotasunienne…
Daniel Arias
L’indépendance de la défense européenne ?
Une blague avec une informatique 100% made in USA.
Les micro processeurs Intel comme ceux d’AMD c’est à dire la totalité de l’équipement de nos entreprises et administrations et de nos ordinateurs personnels ont une sorte de processeurs autonome dans le processeur qui peut fonctionner même ordinateur éteint pourvu qu’il soit alimenté par secteur ou batterie.
Cette sorte d’ordinateur dans l’ordinateur possède un microprogramme crypté dont le code n’est pas disponible donc impossible de savoir ce qu’il fait mais il a accès à toutes les données et programmes exécutés dans l’ordinateur.
Il est intégré dans un cœur du micro processeur pour AMD et dans le chipset de la carte mère pour Intel.
Ceci a poussé la société russe Elbrus fondée en Union Soviétique à développer ces propres processeurs avec son propre jeu d’instruction (VLIW (soviétique)), totalement souverain, ils équipent les programmes spatiaux, industriels et de défense de la Russie.
Dernièrement une partie de la production était assurée à Taïwan elle est rapatriée en Russie.
Les développements de micro processeurs en Russie sont soutenu par l’État.
Elbrus dépend du МЦСТ une branche de l’Institut de physique et technologie de Moscou.
МЦСТ est né en 1992 de l’Institut Soviétique Lebvdev de mécanique de précision et d’ingénierie d’informatique, faisant partie de l’académie des sciences soviétiques.
Les coûts de développement de ces technologies Russes sont ridiculement bas en comparaison avec l’Europe ou les USA mais très efficaces.
La Russie commence à développer ses propres logiciels adaptées à l’architecture Elbrus.
Certains processeurs Elbrus sont particulièrement adaptés au traitement parallèle des données à très haut débit et l’IA embraquée; ce qui a donné naissance à une avion comme le SU57 capable de terminer une mission tout seul et de ramener son pilote même inconscient.
Un des hélicoptères actuellement au combat en Ukraine le Mi-28 est doté d’un système informatique d’évitement automatique des tirs ennemis sans intervention de son pilote il se déplace en sécurité pour éviter les projectiles.
Dans ce documentaire le dernier né de Sukhoi le drone Su-70 Охотник “chasseur”.
Cet avion est destiné à opérer seul, par exemple patrouiller dans une zone et attaquer les cibles de manière autonome ou bien en tant qu’ailier d’un pilote humaine dans un Su 57
https://youtu.be/p_Q6V0M-Ono
Les Russes sont aujourd’hui très en avance sur les l’IA en particulier dans la défense.