Cette initiative de faire des BRICS élargies non seulement un lieu de concertation des chefs d’Etat et des gouvernements mais un véritable forum de partis et d’organisations de la société civile reprend l’idée à la fois du forum de Davos et des grands forums qui avaient précédé l’évolution de l’Amérique latine, l’intervention du Parti communiste de Russie, le KPRF, à travers son vice président Novikov a mis l’accent sur les dangers de fascisation belliciste de l’impérialisme. “Le capital continue aujourd’hui à utiliser le fascisme et le néolibéralisme comme outils. “Ils ont été fermement ancrés dans la matrice idéologique du capitalisme et trouvent aujourd’hui un ‘second souffle'”, a déclaré le représentant du KPRF. – Les événements en Ukraine ont montré que les idées les plus virulentes peuvent facilement coexister avec les “droits de l’homme” dans l’interprétation occidentale. Le capital utilise de plus en plus les mouvements néo-nazis”. C’est une analyse que dans ce site nous partageons et nous ajoutons que s’il fut une époque récente où cette coexistence avec l’idéologie des droits de l’homme avec l’appel à des groupements fascistes, la fascisation des esprits et des institutions concernait essentiellement l’action contre les nations à asservir, aujourd’hui elle est en train d’accompagner les crises intérieures ce qui accroit le processus (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/210861.html
À l’initiative du Comité central du Parti communiste chinois, un forum des partis politiques, des groupes de réflexion et des organisations de la société civile des pays BRICS a été organisé. La cérémonie d’ouverture et la session plénière ont eu lieu par vidéoconférence.
“Solidarité et coopération pour un développement commun et un avenir meilleur”, tel était le thème du Forum des BRICS réunissant des partis politiques, des groupes de réflexion et des organisations de la société civile. La géographie de l’événement a largement dépassé les cinq pays membres de l’association internationale.
Le forum, initié par Pékin, a réuni plus de 130 représentants de la Russie, de la RPC, de l’Afrique du Sud, du Brésil, de l’Inde, de l’Argentine, du Sénégal, du Bangladesh, de l’Indonésie et du Cambodge, entre autres. Parmi les participants figurent des représentants du Congrès national africain, du Parti populaire du Cambodge, des partis social-démocrate, ouvrier et progressiste du Brésil, du Parti communiste de l’Inde et du Parti du mouvement de la Grande Indonésie. Quatre grands partis politiques de Russie ont présenté leur point de vue.
Sun Tao, chef du département international du Comité central du PCC, a ouvert la réunion internationale en lisant une lettre de bienvenue du président Xi Jinping de la République populaire de Chine.
Le vice-président du Comité central du KPRF, premier vice-président du Comité des affaires internationales de la Douma d’État, D.G. Novikov, a prononcé un discours : “Une paix juste et la solidarité des travailleurs sont la garantie d’un développement réussi de l’humanité”. Au début de son discours, il a salué les participants au nom du Comité central du KPRF et de son président Ziouganov, et a remercié les organisateurs de la réunion pour une initiative aussi importante.
Dans son rapport, Dmitri Novikov a évoqué l’expérience historique réussie de l’URSS, la nocivité de l’impérialisme et du mondialisme, leur rôle dans la destruction des structures sociales avancées et des valeurs morales, la nécessité de combattre le fascisme et le néolibéralisme, l’importance de rallier les forces politiques progressistes et de renforcer les bases d’un monde multipolaire.
En particulier, le représentant du KPRF a noté : “L’humanité traverse une crise aiguë. Les problèmes économiques se doublent de problèmes politiques tels que les luttes diplomatiques, les sanctions et les conflits militaires. Marx et Engels ont établi que les crises sont une caractéristique générique du capitalisme”.
C’est le capitalisme, comme l’a rappelé l’orateur, qui a créé le monstre du fascisme : “Il a été façonné à partir des idées les plus sombres d’inégalité et de supériorité raciale. Sa tâche était de détruire l’URSS, la gauche et le mouvement de libération nationale de la planète. Le nazisme allemand avait des prototypes – le fascisme italien, le militarisme japonais, les régimes nationalistes de Pologne, de Hongrie, de Finlande et d’Espagne. Ils ont été créés avec la participation directe de l’Angleterre, de la France et des États-Unis. Lorsque le nazisme a commencé à l’emporter, l’Occident a fermé les yeux sur les représailles politiques et les aventures militaires des fascistes.
Le représentant du KPRF n’a pas passé sous silence les faits modernes d’agression contre la vérité de l’histoire : “En déformant grossièrement les faits, ils essaient de mettre sur un pied d’égalité l’Allemagne d’Hitler et l’URSS de Staline. Ils cachent le fait que l’Occident voulait jeter l’Allemagne contre l’Union soviétique. Ils ne disent pas que le second front a été ouvert moins d’un an avant la défaite d’Hitler. Ils ne mentionnent pas que la “dénazification de l’Allemagne” dans les zones occidentales d’occupation s’est transformée en une amnistie pour des milliers de criminels nazis qui occupaient des postes de pouvoir en RFA et dans l’OTAN.”
Au stade du mondialisme, l’impérialisme multiplie les tentatives pour établir son hégémonie mondiale, a déclaré Dmitri Novikov, “Ils veulent soumettre l’humanité économiquement, politiquement et spirituellement. Tous ceux qui se soucient de la souveraineté – la Chine, la Russie, l’Iran, Cuba, le Venezuela, le Belarus et le Nicaragua – se voient attribuer le rôle d’ennemis. La propagande occidentale présente leurs habitants comme des “sous-hommes”, incapables d’accepter les valeurs de la démocratie et de la diversité des genres… Privé de sources internes de croissance, le capitalisme recourt à nouveau à des moyens privés de toute humanité”.
Le capital continue aujourd’hui à utiliser le fascisme et le néolibéralisme comme outils. “Ils ont été fermement ancrés dans la matrice idéologique du capitalisme et trouvent aujourd’hui un ‘second souffle'”, a déclaré le représentant du KPRF. – Les événements en Ukraine ont montré que les idées les plus virulentes peuvent facilement coexister avec les “droits de l’homme” dans l’interprétation occidentale. Le capital utilise de plus en plus les mouvements néo-nazis”.
L’orateur a rappelé qu’en 2018, l’agence nationale de renseignement américaine a désigné la Chine, la Russie et l’Iran comme des menaces stratégiques. Aujourd’hui, les dirigeants occidentaux parlent ouvertement de vouloir affaiblir la Russie, en imposant des sanctions, en armant les nazis ukrainiens, en entraînant la Finlande et la Suède dans l’OTAN. Dans le même temps, la pression s’accentue sur Pékin.
Néanmoins, le monde unipolaire s’érode. “Les pays des BRICS peuvent être les “piliers” de la nouvelle relation”, a exprimé M. Novikov. – Plus de 40 % de la population mondiale y vit. Dans le même temps, les États-Unis, l’Union européenne, l’Australie, le Japon et le Canada ne représentent que 12 % de la population mondiale”. Il a proposé d’étendre le dialogue multilatéral et de renforcer les liens entre les partis progressistes, a cité en exemple le partenariat stratégique entre le KPRF et le CPC, et a souligné l’importance du travail des communistes chinois sur les questions théoriques.
Dmitri Novikov a conclu son discours par ces mots : “L’humanité doit réaliser que seul le socialisme peut être la base de l’architecture planétaire. Plus vite on le comprendra, plus vite nous construirons un édifice étonnamment beau de notre civilisation commune renouvelée”.
Au cours du Forum, les participants ont avancé de nombreuses idées et propositions. Il s’agit notamment d’améliorer les mécanismes de l’ONU pour créer un monde plus juste, de renforcer le rôle des BRICS pour assurer la sécurité mondiale, d’élargir les BRICS à l’Argentine, d’introduire un nouveau système de certification des produits médicaux et de développer les mécanismes de la nouvelle banque des BRICS.
Les intervenants ont fait l’éloge du développement socio-économique de la Chine, de ses réalisations dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 et de son rôle dans le développement mondial et régional. En évaluant la nature générale du Forum, de nombreux participants ont commenté la richesse et l’utilité de l’échange de vues.
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Marc
Oui, je pense que le Communisme peut – et doit – trouver un nouveau souffle dans ce bouleversement du monde et de l’hégémonie Anglo-saxonne…
Pour illustrer l’intimité de l’Occident avec le nazisme, voici le cas emblématique de Walter Hallstein, premier Président de la Commission Européenne en 1959, dès la ratification du Traité de Rome et la mise en place de ce qui allait devenir l’Union Européenne d’aujourd’hui…
https://gazettefrancaise.com/2015/12/14/lhistoire-de-walter-hallstein/