Voici un extrait du blog de Sacha BERGHEIM, un auteur israélien qui affirme sa filiation avec le Bund mais qui tente à partir de faits et de sources historique d’analyser la fascisation ukrainienne et le rideau de fumée qui prétend le cacher pour mener la lutte contre la Russie mais aussi la mémoire historique de l’URSS. Nous avons ici abordé certaines de ses sources et en particulier présenté le rôle de l’épouse de Yuschchenko mais son analyse est plus complète sur l’ensemble du réseau, la manière dont ils ont pénétré le système éducatif. Cependant pour nous, il ne s’agit pas de réseaux s’étant imposés aux services secrets occidentaux mais bien d’un recrutement opéré par eux et en particulier la CIA dans sa lutte contre l’URSS. On retrouve les mêmes choix sur tous les continents au Canada où le ministre des Affaires étrangères est de cette engeance, et y compris l’Amérique latine avec dans ce dernier cas, l’aide apportée en matière de tortures par les services français ayant sévi dans la guerre d’Algérie. Ce sont les mêmes qui sévissent sur les plateaux de télévision au côté d’expert de l’OTAN. Pour comprendre cela, il faut le rapporter à la situation actuelle de crise de “l’occident” qu’ici nous désignons comme l’impérialisme avec le choix du fascisme, cette approche-là est la nôtre et pas nécessairement celle de ce blogueur israélien. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Sacha Bergheim
L’ethno-nationalisme ukrainien se définit dès son origine comme xénophobe, et s’inscrit dans une réécriture complète de l’histoire. A cet égard, l’épuration ethnique des minorités ne pose aucun problème puisqu’il s’agit non pas d’un crime mais de la restauration d’un pouvoir dont le peuple ukrainien “pur” aurait été déchu. L’intelligentsia serait aujourd’hui l’instrument d’un projet de retour à la grandeur historique de l’Ukraine.
Le bloc anti-bolchévik des nations
C’est précisément le projet que l’alliance appelée le “bloc anti-bolchévik des nations” a cherché à réaliser sous l’égide et avec l’appui de l’Allemagne nazie. Dirigé de 1946 à 1986 par Yaroslav Stetsko, qui prit la tête de l’organisation des nationalistes ukrainiens (pro-nazie et coupable de crimes de guerre contre les juifs et les polonais notamment) après la mort de Bandera.
L’organisation pilotée par les ultra-nationalistes ukrainiens a pour vocation de redessiner la carte de l’Europe orientale et de l’URSS selon des bases ethniquement pures, l’élément juif étant la cible d’une haine particulièrement viscérale, qui s’est formellement muée dans le discours pour deux raisons: les nazis ont procédé à l’éradication de la plupart des communautés juives en Ukraine et la principale contestation s’est portée sur la critique de l’importance qui serait donnée à la Shoah de manière perverse dans le seul but de nier ceux perpétrés par le communisme (et, reprenant ainsi la rhétorique nazie, les bolchéviks seraient ainsi manipulés par les juifs…).
Ce problème du révisionnisme historique se retrouve aujourd’hui avec plus d’acuité. Le soutien occidental aux exilés ukrainiens dont nombre sont d’anciens de l’OUN, criminels de guerre, antisémites et xénophobes a permis de constituer d’importants réseaux d’influence, allant des Études ukrainiennes à Harvard dont la chaire est financée par différentes organisations d’exilés jusqu’à des organisations comme la Fondation Ukraine Amérique. Sa présidence n’est autre que la femme du président Yuschcenko, Kateryna Tshumatshenko, américaine issue d’exilés ukrainiens.
Or, il se trouve qu’avant d’intégrer plusieurs services fédéraux américains, puis la société de consulting Barrents LLC, elle a travaillé pour Stetsko. Le rôle de l’épouse du président n’est pas anodin car nous pouvons discerner dans l’action politique du président Yuschchenko les linéaments de ce même nationalisme xénophobe: moins d’un an après l’accession à la présidence, il fonde l’Institut pour la Mémoire nationale dont la fonction essentielle consiste à blanchir le passé génocidaire des ultra-nationalistes ukrainiens et à produire du contenu pédagogique dans ce sens.
Issue de ce milieu néo-fasciste cultivé depuis l’après-guerre par les Américains et les Britanniques précisément pour servir de relais et agents de leur lutte anti-soviétique, Mme Yuschenko participait à la fin des années 1980 au mouvement National Socialist Movement américain, parti s’affirmant ouvertement comme successeur du parti nazi allemand. Cette entreprise à laquelle elle participe n’a pas pour finalité de libérer l’Ukraine du joug russe, ni même de lui assurer indépendance et prospérité. Non, le but consiste à œuvrer comme l’OUN en faveur d’une nation ethniquement purifiée de ses éléments jugés allochtones dans une croisade raciale qui s’exprime ouvertement par exemple chez le fondateur du bataillon Azov, Andriy Biletsky, parlant d’une “croisade de la race blanche contre les sous-hommes menés par les Sémites”. Ce qui nous est expliqué généralement comme une tentative de faire reculer l’influence néfaste de Moscou (objectif louable) est en réalité la mise en application des théories xénophobes de nationalistes en filiation directe avec les idéologues du 3e Reich à commencer par Alfred Rosenberg parrain de l’ABN (objectif inavouable).
Le soutien occidental à la Révolution orange
Le soutien occidental à la Révolution orange de 2004 n’a pas mis au pouvoir un démocrate mais un oligarque véreux, impliqué dans le meurtre de son prédécesseur à la banque nationale d’Ukraine, et adepte des théories néofascistes: c’est à Yuschtchenko que l’on doit le statut de “héros de l’Ukraine” attribué aux assassins de Juifs et Polonais Bandera et Shukhevych en 2007 et 2010, dénoncé par le Parlement européen.
C’est aussi sous Yuschenko que Andriy Parubiy accède à la la Rada: il n’est autre que le fondateur du parti social national d’Ukraine. Mais l’influence la plus délétère de ce milieu d’extrême droite se situe dans le domaine de l’éducation où règne le révisionnisme le plus crasse. Aux fausses citations d’Hitler appelant à la création d’un État ukrainien nationaliste, nous avons une élimination complète de la collaboration ukrainienne aux côtés du nazisme, et un mépris pour les autres nations de l’URSS qui n’auraient été que des collaboratrices des génocidaires soviétiques et n’auraient pas eu le courage de se battre à la fois contre Hitler et contre Staline – ce qui est historiquement faux.
Ce type d’enseignement destiné à forger une identité nationaliste xénophobe s’appuie sur la famine de 1933 pour créer une continuité historique factice entre l’impérialisme russe en général et les crimes soviétiques, et ce à des fins de rejets d’une partie de la population ukrainienne.
En témoignent notamment les textes du professeur de sciences politiques Valery Bebik dont les écrits sidérants n’hésitent pas à réinventer l’histoire mondiale pour faire de la proto-Ukraine pré-historique le berceau des civilisations du Moyen-Orient ou du christianisme. Affirmant dans un article de 2012 (sous présidence dite pro-russe) lutter contre les “manipulations” qui dénient cette contribution primordiale de la nation ethnique ukrainienne dans l’histoire, il insiste sur l’importance du rôle de l’intelligentsia à laquelle il dit faire partie comme “patriote” afin de réaliser, ce qui apparaît avec clarté, l’objectif d’endoctriner les enfants ukrainiens dans une xénophobie expansionniste, n’hésitant pas à soutenir que les régions de Russie allant de Voronej au Kouban reviendront ultimement à l’Ukraine restaurée dans son Lebensraum historique. Plus inquiétante encore est sa vision de l’espace politique – lui qui dispose d’émissions radio ou participe à des revues, en plus de son enseignement. Il écrit ainsi:
“Nous avons maintenant une élite politique dirigeante non ukrainienne. [le président Yanukovich, élu démocratiquement] Non-ukrainien à la fois ethniquement et patriotiquement. Si nous vivons dans l’État de l’Ukraine, où les 2/3 sont des Ukrainiens, forment le cœur de la nation politique, mais ne disposent pas de la majorité au parlement ni au gouvernement [ce qui induit qu’il y aurait deux classes d’Ukrainiens, les “authentiques” et les “non-patriotes”]. Et la même chose se produit au niveau des gouverneurs, des postes de hauts fonctionnaires. Ce sont des gens qui ne sont pas des Ukrainiens ethniques, qui ne sont pas patriotes par le sang et qui ne sont pas patriotes politiquement. Parce qu’une nation politique doit unir d’autres nations, des minorités nationales. Surtout en Transcarpatie, c’est pertinent, vous avez une région multinationale. Et ce n’est pas grave. Mais nous devons tous être des patriotes de l’État dans lequel nous vivons. Le noyau doit être ukrainien. Et ce noyau est maintenant dans l’occupation interne, culturelle, spirituelle. Qui nous gouverne? À qui appartiennent les médias de masse? Certainement pas à des Africains. À qui appartient le gouvernement? A n’importe qui, mais pas les Ukrainiens.
Comment pouvons-nous nous attendre qu’une élite politique qui n’est pas ukrainienne ait une stratégie pour l’essor ukrainien ? Ils ne peuvent pas le réaliser. Par conséquent, notre tâche, la tâche des universités, de l’intelligentsia ukrainienne, et ma tâche en tant qu’auteur de ce livre – c’est éduquer la nation. Pour montrer une vraie civilisation historique, et dire ce qu’est une culture et une histoire ukrainienne millénaire.”[mes excuses si ma traduction n’est pas optimale]
Ce passage est pertinent parce qu’il illustre ce nationalisme xénophobe qui a été parrainé et financé par l’occident:
-l’identité est formée par le sang -les minorités doivent se soumettre au patriotisme de la majorité-les ukrainiens non ethniques ne mènent pas une politique nationaliste et doivent ainsi en être exclus-l’intelligentsia a pour fonction de préparer la restauration de l’Ukraine millénaire.
Que faire de la “démocratie”? Ce clown, il n’y a pas d’autre mot pour ce “professeur”, reprend en réalité la théorie de Stepan Bandera d’un État ethniquement pur dirigé par un Führer ukrainien dont il incarne le projet et la domination. La filiation est directe. Avant même l’invasion russe de 2022 ou l’annexion de la Crimée de 2014, un discours ouvertement néonazi, “patriotique” dispose d’instances publiques de diffusion et de promotion: de l’enseignement aux enfants jusqu’à l’enseignement supérieur.
L’occident a recruté et soutenu des organisations nazies et néo-nazies
Du point de vue historiographique, il est regrettable que l’occident qui revendique organiser un “devoir de mémoire” et s’affirme comme garant des minorités en danger, ait volontairement, par des instances sans contrôle démocratique (notamment le MI6 et le renseignement américain) recruté et soutenu des organisations nazies / néo-nazies utilisées dans la guerre contre l’URSS.
A travers le parcours de Stetsko ou celui de Mme Yuschchenko, nous pouvons en esquisser les contours. Des auteurs comme Richard Breitmann ont largement éclairé le soutien à Mykola Lebed, un des leaders de l’OUN dans le soutien à la production d’ouvrages, pamphlets ou essais qui réécrivent et absolvent les nazis ukrainiens au profit d’une victimisation constante venant exclusivement des Russes, hypostasiés dans différentes figures anhistoriques.
Le plus problématique s’avère être la façon dont le “signe juif” (défini avec brio par Shmuel Trigano) est instrumentalisé pour assurer une visibilité et une légitimité morale au nationalisme xénophobe dans le cas ukrainien. Car s’il est indéniable que la famine de 1933 (qui est fait suite à d’autres) a coûté la vie à des millions d’habitants de l’Ukraine (et pas uniquement ethniquement ukrainiens, et aussi hors d’Ukraine (un quart de la population de la RSS du Kazakhstan va périr de la faim), le témoignage de Gareth Jones ne dit pas dans ses articles qu’il y a un génocide contre la nation ukrainienne, MAIS que le pouvoir soviétique privilégie l’exportation de céréales en pleine famine pour faire croire que le premier plan quinquennal soviétique ne serait pas un échec. Ce qui lui coûta la vie (il sera assassiné probablement par le NKVD) était d’avoir révélé que derrière la façade de réussite (Tintin au pays des Soviets le dira aussi à sa façon), le communisme, la collectivisation ou l’industrialisation lourde du premier plan quinquennal n’était pas une réalité aussi brillante que par souci de promotion idéologique, le régime cherchait à vendre à l’international.
A aucun moment le journaliste gallois n’implique qu’il s’agirait d’une politique délibérée destinée à exterminer la population ukrainienne. Pourtant son témoignage est clairement manipulé que ce soit au niveau académique à partir des années 1980 (et ultérieurement au cinéma par exemple) au moment où le néologisme mixant racine polonaise et ukrainienne de “Holo-domor” est forgé comme décalque de l’Holo-causte.
Dans la même période, les statistiques du goulag montrent que les Ukrainiens sont même moins représentés que les Russes, et surtout que les Polonais ou les Allemands ethniques. De surcroît, Moscou mène depuis le début des années une politique active de promotion linguistique et ethnique de l’ukrainien au sein du parti et des institutions de la République soviétique d’Ukraine, à l’opposé de tout plan visant à “exterminer” les Ukrainiens en tant que nation. En somme, du point de vue historique, la famine est organisée de façon criminelle par le régime soviétique dans le but de sauver la mythologie qu’il cherchait à créer de lui à l’intérieur (d’où l’interdit de migration intérieur valable pour toutes les zones touchées par la famine) et à l’extérieur, et non par un projet spécifique qui est contredit par les études sur les réformes agraires ou les choix politiques dits de korenizatsiya (promotion des groupes ethniques minoritaires et lutte contre la primauté du russe) mise en place dès 1930 pour tous les peuples d’URSS (dont certains connaitront leur premier développement écrit).
Ce même révisionnisme nauséabond sera repris par Zelenski dans son discours à la Knesset où il n’hésite pas à parler de plan imaginaire d’extermination de la nation ukrainienne qui serait mené par Moscou. Il s’agit d’une clé idéologique de compréhension de ce nationalisme dont le passé de participation aux massacres de juifs (de Khmelnitski jusqu’à Petlioura ou Bandera, tous honorés aujourd’hui comme héros de l’Ukraine) risquerait d’affaiblir la revendication nationaliste ukrainienne à l’international là où elle est jugée depuis Petlioura et Bandera ou encore Stetsko comme un passage obligé d’épuration ethnique, étape indispensable de restauration d’une Ukraine mythique. La fonction de l’Holodomor est ainsi de mettre ainsi les Ukrainiens dans le même camp que “les Juifs”. Thèse antisémite par excellence, elle présuppose que les Juifs qui ont connu l’éradication de communautés entières à laquelle les nationalistes ont participé (non en se mettant à disposition des Nazis mais en réalisant leur propre objectif xénophobe et antisémite) disposeraient d’un passe-droit moral et d’un privilège particulier au niveau de la politique contemporaine: le fameux lobby juif qu’il faut à la fois cultiver (il y a des juifs dans Azov!) et mépriser (parce qu’il a été l’obstacle à la reconnaissance des crimes judéo-moscovites contre l’Ukraine: le leader ukrainien Oleh Tiahnybok, dirigeant du parti Svoboda (étiquette regroupant les partis à droite de la droite) que l’on a vu avec McCain, Ashton ou Trudeau, parle ainsi de “libérer l’Ukraine de la mafia judéo-moscovite”.
L’Ukraine n’est pas antisémite, près de 72% ont voté pour un président d’ascendance juive qui promettait la paix et la prospérité en mettant fin à la corruption: c’est à la fois le signe prometteur d’une maturité politique et d’une clairvoyance de la majorité de la population. Mais ce sont en majorité des gens qui ont connu la période soviétique (idéal d’un individu sans nationalisme) ou des gens issus des minorités (la carte électorale du vote de 2019 en témoigne, l’ouest ukrainien restant le noyau dur de l’ultra nationalisme). Néanmoins, la promotion de ce nationalisme xénophobe antisémite dont on a pu apercevoir une partie des origines, des relais et des acteurs contemporains, a disposé d’un soutien occidental décisif qui lui a permis de prendre en otage la politique ukrainienne jusqu’à faire des Ukrainiens non ethniquement ukrainiens des parias de la société.
Sans cette partie incontournable de l’histoire récente, on ne peut pas aborder de manière suffisamment objective à la fois la volonté de sécession d’une partie de la population qui se voit exclue (contre toute norme internationale, prenez la charte européenne des langues régionales) de la vie publique, et dans un second temps, la façon dont le pouvoir russe a ensuite cherché à l’instrumentaliser à son profit, dans sa confrontation permanente avec l’OTAN. La violence exercée par ces groupes néonazis, en toute impunité, à l’encontre des minorités au sein de l’Ukraine (seuls les ultra-minoritaires Karaïtes, les Germano-Ukrainiens et les Tatars ayant disposé selon la loi du statut de peuple autochtone reconnu – donc du droit à l’expression dans leur langue maternelle) ne serait que marginale si ses principaux cadres ne se retrouvaient pas dans l’appareil d’Etat, rejoignant ce que Valery Bebik, le professeur qui voit l’origine des grandes civilisations mondiales sur le sol ukrainien, considère comme l’ukrainisation de l’Ukraine: la présence de “patriotes” au pouvoir: allant du corps des officiers aux postes de gouverneurs nommés par Zelenski. A aucun moment, les instances européennes n’ont joué le jeu, comme en Palestine, de contrôle des fonds alloués et détournés soit par l’élite corrompue elle-même, soit à des fins d’endoctrinement des enfants, loin des valeurs proclamées et des leçons censées avoir été tirées de l’histoire: ce nation-building soutenu par l’occident, hésitant entre apparence néo-libérale et racines néo-nazies sur fond de révisionnisme historiographique et d’irrédentisme identitaire, a comme on peut le constater les conséquences les plus tragiques.
Sources:
Concernant l’article de V. Bebik: https://zakarpattya.net.ua/…/97043-Valerii-Bebyk-U-nas…
Concernant Stetsko: R. Bellant: “Old Nazis, the New Right, and the Republican Party.” Il y a un bon résumé de la problématique sur l’article wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Anti-Bolshevik_Bloc_of_Nations
Les photos sont tirées du manuel scolaire d’histoire ukrainienne. La photo de Kateryna Tshumatshenkjo membre de l’organisation néonazie américaine N. S. M. a été tirée d’une recherche google (et issue d’un article du pro-russe français L. Brayard – je n’ai hélas pas trouvé meilleure source, mais il s’agit d’une photo à prendre pour ce qu’elle montre)
Sur le révisionnisme antisémite: Voir le livre publié par des vétérans de l’OUN: “Why Is One Holocaust Worth More Than Others” https://catalogue.nla.gov.au/Record/7862818?lookfor=subject%3A(Yeshivah%20Gedolah%20Odesa%20Ukraine)%20%7Bsubject-cluster%3A%22World%20War%2C%201939-1945%20–%20Ukraine%22%7D&offset=9&max=24&fbclid=IwAR1WfYGU3vZAKIb7-j1sesvE2NaJfU9-SkUqgMDEnHgbPvJm6F2tLrAyFS4
Sur la famine de 1933 et ses causes: voir les livres dont un est en français du spécialiste américain de la collectivisation et des famines dans le monde russe: https://history.wvu.edu/faculty-and…/faculty/mark-b-taugerPour les références à l’actualité, je renvoie aux autres articles que j’ai déjà publiés contenant les liens nécessaires.
Concernant le problème historiographique, j’ai lu plusieurs ouvrages:-la proportion ethnique au goulag: https://www.researchgate.net/…/Ethnic-composition-of…–garethjones.org: pour les articles publiés par le journaliste gallois-Ray Gamache: “Gareth Jones: Eyewitness of the Holodomor.”-Grzegorz Rossoliński-Liebe: “Stepan Bandera The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist “-Olga Baysha: “Democracy, Populism, and Neoliberalism in Ukraine”-Wendy Lower: “Nazi empire-building and the Holocaust in Ukraine.”
Et l’incontournable :Richard Breitman: “Hitler’s Shadow: Nazi War Criminals, U.S. Intelligence, and the Cold War”
Vues : 515
Daniel Arias
Discussion sur l’Histoire du nationalisme ukrainien, l’Ukraine et les conséquences de la guerre actuelle.
“Histoire et conséquences de la nazification de l’Europe” (1h55)avec Célestin Komov,Bruno Drweski et Annie Lacroix-Riz.
https://youtu.be/Wa9257ljcdE
(Une sélection d’ouvrages éclairant la situation y est présentée)