Jadis un patron de presse a déclaré: les interprétations sont libres mais les faits sont sacrés. Aujourd’hui nous avons abouti au contraire, les faits sont libres, on peut les inventer, peu importe, en revanche ce qui est sacré est l’interprétation dans le sens de ce qui est exigé par l’idéologie dominante. Celle-ci ayant toutes chances – que je ne détaillerai pas – d’être celle de la classe dominante. Pour que le pire des crétins paraisse fin politique il suffit qu’avec un mélange de cynisme et de suivisme il se contente de répéter la doxa et cela devient même “utile” sondages à l’appui.
Alors qu’ajouter de plus si ce n’est que nous avons rêvé de réintroduire du sens dans le débat public et que nous sommes retombés cul par terre et le nez dans le ruisseau en murmurant:
Quand je pense qu’on s’escrimait à essayer de reconstruire un Parti d’avant-garde alors qu’il n’était question que de refaire la gauche plurielle depuis le début…
Ne pas savoir nommer ajoute un surcroit de malheur…
Parler de FRONT POPULAIRE à propos de ce ridicule marchandage entre nains avec comme seule perspective Mélenchon premier ministre nous oblige à un retour à Marx et ce qu’il dit de l’Histoire :” apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir. Une tâche rendue possible parce que l’histoire se répète – au moins deux fois, sinon plus. « La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce », précisait Karl Marx.
Il est vrai que les temps ont pléthore de bouffons … (1)
Il n’est de pays démocratiques qui ne possède ses Nérons glorieux, ses Caligulas tout auréolés de vertus, ses heliogabales, anarchistes couronnés comme Elon Musk et nous serions les seuls n’en point avoir ? Concevoir pareille sottise est folie ridicule de la part de certains libertins qui s’imaginent penser librement parce que leurs idées volent ça et là comme des mouches égarées. Observez le moindre étang d’une assemblée démocratiquement élue et vous y verrez quelque sale bête prendre de l’ascendant sur les autres par son pouvoir de nuisance, comment avons-nous abouti à pareil marais et celui qui sortira de ces élections ne peut pas ne pas être tel. Les têtes sont pourries mais il reste les estomacs jamais rassasiés et ne sont propres qu’à élaborer de puants excréments. (2)Ou comment gâcher un peuple , en les persuadant de devenir jamais ce qu’ils pourraient être en les persuadant qu’ils étaient ce qu’ils ne sont pas. Voici plus de trente ans qu’une telle entreprise est lancée contre les citoyens français, ce qui aboutit à cette pitrerie où chacun joue le jeu pour lequel il est le moins fait, cela s’appelle l’EUROPE ou la présence avortée à un monde qui n’est pas ce qu’ils croient.
Jusqu’à quand faudra-t-il faut encore subir ENCORE ET TOUJOURS ceux qui depuis MITTERRAND nous la rejouent à l’identique en criant au loup et SANS S’INTERROGER SUR LEUR RESPONSABILITE DANS LA MONTEE DE L’EXTREME DROITE qu’ils feignent de craindre quand ça les arrange…
Ce sera sans moi. Pas par dépit mais par expérience: il est des défaites que l’on trouve meilleures que certaines “victoires”, on en sort moins gâché…
Ainsi il y a une poignée à l’intérieur du PCF, celle qui dans le Conseil National a refusé la reddition en rase campagne qui mérite encore notre estime, ce qu’ils décideront sera bien ce sont les seuls en qui nous pouvons encore avoir confiance, une poignée mais c’est mieux que rien. Je me répète comme dans la méthode Couée que quelque chose est né de cette campagne et qu’il sera plus exigeant face à des temps qui l’exigent…
Parce que les temps que nous vivons ne dépendent plus de nous, ni de moi ni hélas d’aucune des forces politiques françaises, ce pays a choisi l’impuissance et ce qui se créera aura d’autres protagonistes… ICI dans ce blog nous discutons et parfois avec des positionnements contradictoires mais dans le respect du but commun alors je crois toujours qu’il faut préserver ce qui a commencé à germer. Voter communiste si c’est possible et surtout mettre tout en oeuvre pour qu’une autre politique soit possible et nous savons tous que pour cela il faut un parti révolutionnaire, la réflexion sur l’outil n’a rien de partisan il est mise en oeuvre de but qui ne soit pas celui de la somme des appétits individuels mais un véritable changement de pouvoir et de civilisation, tout ce qui va en ce sens est réellement utile.
Qui vivra verra
danielle Bleitrach
(1) Et je ne pense pas seulement à Manuel VALLS, ou à Zelensky, difficilement dépassable dans le genre mais à d’autres grotesques. l’avantage est qu’aucune social démocratie n’est irréconciliable quand elle sent la bonne odeur des postes. “Lea Salamé et Raphaël Gluskmann soutiennent la « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » ? Jean Luc Melenchon se faisait traiter de « Poutinien » il y a encore peu temps par tous les atlantistes pur sucre. Y’a un truc ? À moins que comme pour la laïcité, sur la géopolitique il y a changement de ligne opportuniste ? Il y aurait une place en réserve pour Gluskmann Junior ? J’avoue que j’ai du mal à suivre quand ça zigzague à ce point là..Remarquait un camarade un peu désabusé…
(1) Parodie d’un chef d’oeuvre d’un classique russe dont je vous recommande la lecture : M-E Saltykov-Chtchédrine Histoire d’une ville. gallimard.
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Smiley
Alors tentons de positiver. Oui je sais le volontarisme est l ennemi de la volonté mais tentons qd meme:
Casser le PS et en faire sortir ou rendre muets les hollande cazeneuve fabius moscovici et toute la horde des éléphants. ..vassaliser les écolos va t en guerre et leur leader Jadot qui s y voyait déjà …garder le contact avec le pcf celui de Fabien Roussel et meme causer avec Poutou pour constituer un cartel des gauches (sans doute tout aussi foireux que les précédents ) mais tenant tête au groupe macroniste certainement diminué et à la droite en ruine. ..
Et si jamais ? Un premier ministre ami
de Cuba du Venezuela du Donbass ou de la Syrie (s il ne tourne pas casaque) et puis quelques réformes, une hausse des bas salaires moins de ruissellement l isf sur les actions et l annulation des coups de rabot sur l apl et de la réforme du chômage passée en catimini .
C est peu ? Ce n’est pas beaucoup.
Mais à tout prendre s il faut se pendre..
marsal
Quand l’histoire se répête, c’est pour se caricaturer. Nous avons donc une sorte de caricature du Front Populaire, qu’il ne faut pas idéaliser, car, (déjà) la chambre du Front Populaire est celle qui a exclu les députés communistes et accordé – ensuite – les pleins pouvoirs à Pétain. Le Front Populaire incluait le Parti Radical, qui n’était pas mieux (ni pire je pense) que le PS des dernières décennies.
La difficulté, c’est que – à part le travail mené sur ce blog et dans quelques autres lieux- nous n’avons rien de comparable au puissant travail de formation idéologique et politique mené par le PCF de 1921 à 1936.
Ce travail est donc devant nous. Les résultats des élections montrent qu’il est possible d’intéresser une large fraction des classes populaires à un projet de société socialiste. Je pense même – comme beaucoup ici – qu’affirmer davantage le caractère socialiste de notre projet le rendra encore plus attractif et enthousiasmant.
La coalition actuelle à gauche n’est pas la solution, bien sûr. Mais elle lève un obstacle très important : chacun va pouvoir désormais comprendre de quoi il retourne !! L’illusion “de gauche radicale” entretenue par Mélenchon créait un obstacle entre nous et une partie des couches populaires, notamment dans la jeunesse.
Si nous nous positionnons clairement pour une politique vers le socialisme, en la construisant avec sérieux, sans masquer les difficultés, et en même temps avec simplicité et cœur à l’ouvrage, beaucoup de gens vont développer leur intérêt pour notre orientation et s’engager. Cela réclame un effort puissant et collectif. Nous sommes peu nombreux encore à défendre cette orientation socialiste assumée, mais “par un prompt renfort” …
Smiley
Entièrement d accord avec toi. Sur le rôle de la droite du parti radical avec daladier avant guerre lire annie lacroix ritz qui démontre sa contribution au choix de la défaite et de la collaboration
Rouge Trégor
La NUPES est un véritable marché de DUPES (au niveau du programme mais pas seulement).
Exemple de la Bretagne qui compte 27 circonscriptions. LFI s’en garde 15, en offre (c’est le terme car c’est lui qui a décidé et les autres se sont pliés) 6 pour le PS, 5 à EELV et 1 seule pour le PCF.
Pourtant Roussel a fait 7 500 voix de plus qu’Hidalgo et Jadot 2.4 fois plus de voix que Roussel et 2.8 fois plus que Hidalgo.
Quant à JLM le rapport JLM/Roussel est de 8 à 1 ce qui donne suivant “l’accord” 15 circonscriptions contre 1.
Essayer de sauvegarder son groupe parlementaire justifie-t-il cette soumission totale ?
Xuan
L’accord passé avec LFI, et la campagne dithyrambique de l’Humanité sur « la gauche renoue avec ses fondamentaux », la « clarification des idées », « l’union pour gagner l’assemblée » etc. ont soulevé une nouvelle tempête de critiques et de questions. Une seule se pose à mon avis :
Mélenchon veut-il et peut-il réellement devenir le premier fusible de Macron, ou bien tout simplement amener à terme « la mort et le néant » du PCF ?
Un objectif beaucoup plus simple et réaliste consisterait là où LFI se présente à récupérer gratuitement les voix des derniers naïfs de l’Union Populaire, et laisser les candidats du PCF se débrouiller tous seuls. Après tout les Insoumis ont déjà rejeté sur la candidature Roussel la responsabilité de leur échec au premier tour, et ils ont eu tout le temps de ruminer cette « trahison », pourquoi feraient-ils des cadeaux à présent ?
Il existe une indication sur le sens de cette « union », c’est qu’elle s’est faite à huis clos, à l’insu des masses et à travers des accords bilatéraux ; de sorte qu’elle n’est pas le fruit d’un accord collectif ni d’un programme commun. En fait il n’y en a aucun et les contradictions demeurent, à peine dissimulées derrière des slogans creux.
Ce n’est pas une union « populaire » mais un accord électoral pour répartir les sièges, et au prorata des résultats des présidentielles c’est-à-dire au profit du plus gros score, celui de Mélenchon, qui devient le chef incontesté de toute la gauche.
Les vieux renards du PS ont parfaitement compris que leur sort est scellé, mais il ne pouvait en être autrement. Plusieurs socialos ont maintenu leur candidature malgré « l’accord » et les menaces d’exclusion. Mais de toutes façons le rejet populaire les condamne à l’effacement et plus personne n’a besoin d’eux. Vae victis !
Dans le PCF, les liquidateurs – et peu importe leurs intentions – ont tout fait pour privilégier cette issue. S’ils scient ainsi les pieds de leurs propres fauteuils, espèrent-ils quelque poste dans le parti gazeux ? Ils n’ont pas respecté les conclusions du dernier congrès. Roussel les avait-il lui–même respectées en maintenant Laurent et les membres de la commission internationale à des postes de décision ?
C’est de leur part une façon de préparer le prochain congrès : acter l’échec d’une candidature indépendante et ramener les reliquats du PCF dans les ornières de la gauche de gouvernement.
Les communistes doivent-ils attendre le prochain congrès pour entamer le débat sur tous ces sujets, ou bien prendre les devants comme l’a fait Poutine ?
L’enjeu des ces tripatouillages paraît bien dérisoire. Mais si on lève à peine le nez pour considérer les circonstances il en va autrement.
D’abord la crise sanitaire et la guerre des sanctions ont laminé tout espoir de rebond européen. A plusieurs reprises les contradictions européennes se sont affichées. L’inflation pèse sur les peuples et elle va s’alourdir davantage. Naturellement la colère accumulée devra trouver une issue.
Nous savons que l’OTAN a déjà initié la 3e guerre mondiale. Les instructeurs et les armes ont été envoyés en Ukraine bien avant l’intervention de la Russie. La guerre n’est pas déclarée mais elle a déjà commencé par l’appropriation des actifs russes, l’exclusion du système swift, l’interdiction des banques, l’envoi des armes et des formateurs, les sanctions économiques…
Et comment ces sanctions pourraient-elles se justifier à fonds perdus ? Uniquement pour sauver Zelenski et sa clique de néo nazis ? Ou bien seulement pour se plier aux desiderata de Joe Biden ?
Zelenski n’est qu’un pion. Déjà la Pologne calcule quelle part de l’Ukraine lui reviendra.
L’OTAN et l’UE poursuivent des objectifs bellicistes et des intérêts communs. Faire plier la Russie et briser l’unité de l’Eurasie, recréer encore plus à l’est un espace colonisé.
Les médias ont déjà quotidiennement pratiqué le lavage des cerveaux mais ce n’est pas assez. Il manque encore l’unanimité assurée des partis politiques ou leur bannissement, ainsi que l’achèvement de la mise au pas dans les réseaux sociaux.
Bien qu’on ne puisse pas comparer cette guerre et celle de 14-18, un épisode doit être rappelé.
Le 27 juillet 1914 la CGT manifestait contre la guerre. Le lendemain la SFIO publiait le manifeste « À bas la guerre ! Vive la république sociale ! Vive le socialisme international ! ».
Le 4 août, jour de l’enterrement de Jaurès, les députés de la SFIO votaient à l’unanimité les crédits de guerre et l’état de siège restreignant les libertés, tandis que Jouhaux annonçait le ralliement de la CGT à l’Union Sacrée.
Est-ce que je me fais un film ? Mélenchon est-il d’une autre trempe que Mitterrand ? Est-ce que la petite-bourgeoisie insoumise pourrait se dresser face à la guerre, ceinte de son écharpe tricolore, en s’exclamant « la république c’est moi ! » ?
Mais alors comment aurait-elle pu signer un accord de gouvernement avec les atlantistes vert-de gris et les socialos tout en maintenant la moindre opposition au conflit ? Ce que l’on sait de cet accord dit sur la guerre en Ukraine :
« Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et face aux atrocités décidées par Vladimir Poutine, nous défendons la souveraineté et la liberté de l’Ukraine. Par ailleurs, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix et préserver l’intégrité territoriale de tous les pays »
Il faut aller à contre-courant. Les peuples ne veulent pas la guerre. Ils en souffrent déjà.
Daniel Arias
Le principe communiste ne peut pas se permettre d’être contre la démocratie en son sein.
La tambouille des opportunistes s’est faite sans consulter la base de chaque circonscription c’est là et seulement là qu’aurait du avoir lieu la discussion.
Mais nous sommes déjà trop habitué à voir notre démocratie communiste bafouée par les caciques; comment alors s’étonner des camarades qui font défection ?
Autre principe démocratique bafoué les électeurs qui ont voté communiste à la présidentielle vont être cocus pour les législatives ; dans ma circonscription les magouilleurs ont imposé un candidat LFI pour qui vont donc voté les électeurs communistes ?
Surtout quand on leur a expliqué aux présidentielle les spécificités du candidat communiste et qu’il n’allait pas empiété sur la gauche mais rapporter au contraire des voix. Et là par miracle en moins d’un mois il faut un candidat unique pour ne pas disperser les voix et donner une chance à la gôche.
La réflexion magique à géométrie variable.
Au prochain congrès il faudra que les bouches s’ouvrent et que les choses soient dites.
Ce qui n’a pas été fait avec suffisamment de force ou même pas du tout quand j’étais militant communiste. Et se fut probablement notre plus grande faute comme militants de base d’avoir suivi la direction ou rongé le frein en silence. La direction nationale et les directions fédérales ont certes effectué un long travail de sape ; mais nous simples militants avons aussi notre part de responsabilité et pas la moindre celle de les avoir laissé faire.
Je n’ai pas connaissance d’étude sérieuse sur la défection massive de communistes passant d’un Parti à 2,5 millions d’adhérents à 50 000 aujourd’hui. On peu seulement relever que la pente suit les abandons successifs de l’organisation léniniste du Parti de l’abandon de la théorie marxiste et de leur remplacement par une fraternisation avec la gauche anti communiste.
C’est le congrès de Tours à l’envers.
marsal
Je ne crois pas que le parti ait jamais eu 2,5 millions d’adhérents. Plutôt un maximum à environ 800 000, si j’en crois les sites que j’ai pu consulter. Point intéressant : selon le site https://gabrielperi.fr/centenaire/les-effectifs-du-pcf-de-1920-2009/, jusqu’en 1996 la part des adhérents des cellules d’entreprises s’élevait à environ 25 %.
Les tâches qui me semblent prioritaires, sont : d’abord un travail approfondi sur le programme, à la fois dans la dimension économique (réintroduire la lutte des classes et la perspective concrête d’une société socialiste), dans la dimension historique et internationaliste (se resituer dans le processus historique mondial et la place de la France et de l’occident dans ce processus), et dans sa dimension sociologique (mouvement et évolution des classes sociales et groupes sociaux en France et en particulier, place – et malheureusement division – dilution du prolétariat par rapport à la petite bourgeoisie en même temps que crise de cette petite bourgeoise).
Ensuite, il y a une réflexion organisation et militance, : à qui veut-on s’adresser prioritairement. Pour moi, un des enseignements de cette campagne, c’est que notre place existe, mais que nous ne l’occupons que peu, parce que nous avons un peu tendance à vouloir être sur beaucoup de terrains qui ne sont pas directement les nôtres, Il y a une attente forte, dans les classes populaires pour un parti communiste présent, mais beaucoup d’endroits que nous ne parvenons pas à atteindre, en particulier dans les lieux de travail. Nous ne produisons pas assez de matériel spécifique politique du parti permettant de toucher largement les grandes professions. Les cheminots le font. Souvent, on produit plutôt un format “brochure”, en peu d’exemplaire, là où il faudrait plutôt des tracts réguliers et percutants, qui pourraient être diffusés largement.
Ce ne sont que quelques pistes pour alimenter la réflexion collective.
admin5319
je suis assez d’accord avec la plupart des remarques, j’en ajouterai une autre : une des “erreurs” tout à fait inévitable de la période que nous venons de traverser est la manière dont les camarades les plus lucides et les plus responsables ont été doublement “absorbés” parfois d’une manière totalement stérile a été le fonctionnement du National alors qu’ils étaient également absorbés par leur base, leur terrain, je pense aux camarades de Vénissieux mais pas seulement. Pendant ce temps des gens dont la vocation de liquidateur n’est plus à démontrer jouissaient de sinécures et tissaient des liens transversaux.
Il faut si l’on reste au PCF repenser complétement ce mode d’organisation et recréer des réseaux aptes à impulser un véritable retour proposé par à la fois Girard et franck Marsal vers les fondamentaux. C’est un travail en soi et qui parait nettement plus productif que celui d’un CN qui s’avère manipulé et qui ramène vers les tractations de sommet. De toute manière il faut arrêter de croire que l’on peut faire quelque chose avec la peur au ventre de diviser le parti, se donner des buts et mettre les moyens, le fonctionnement du réseau a été satisfaisant jusqu’au 38 e congrès mais après l’enjeu est devenu le groupe communiste à n’importe quel prix ce qui a été le choix depuis la chute de l’URSS; il ne s’agit pas de renoncer à avoir des élus, mais il faut une organisation officielle ou non qui se préoccupe de l’essentiel avoir un parti communiste avec ses buts le socialisme et ses moyens de fonctionnement démocratiques.
Girard
Bonjour,
Lors d’une réunion hier soir en Meuse une certitude, les partisans de la mutation, pieds et poings liés sont prêts à mener campagne pour le Nupes , c’est e que veut le peuple, la victoire la gauche..
Agacement et crispation au rappel que cette gauche a eu tous les pouvoirs souvent, que des accords devaient permettre au PCF de de remplumer avec pour ocnstante de se faire plumer… Autant de camarades présents que lors du début de campagne, le parti n’est pas globalement sur les genoux et le débat est franc, ouvert.
Il y a une proposition qui me laisse pantois, celle de négocier en seconde main… Les postes de suppléants, j’ignorais au bout de tant d’années que les suppléants créaient des groupes dans les Institutions, déposaient des projets de lois etc…Comme quoi on peut se raccrocher à des sièges qui d’ailleurs ne sont toujours pas …
Alors remake de la gauche plurielle, d’évidence, certains croient à la mort du PS et ne versent pas de larmes, la mort du PS n’est en rien celle de la socil démocratie qui se réorganise autour de la FI.
La seule question de l’U.E est éclairante, des politologues commentent l’accord LFI et EELV en ces termes, quasiment rien ne les séparait, il est donc normal que le début de l’accord parte de ces deux formations.
De fait le mitterrandien JLM recnstitue en stratégie et en programme, une forme de Programme commun, celui là même qui verra aboutir non la politique d’austérité, vilain terme, mais de Rigueur de Pierre Mauroy, cruel rappel, véritable camouflet alors au peuple travailleur qui, cependant, redonnera sa confiance en 88.
La suite on la connaît,la gauche, JLM , le sénateur compris, finira dans les plus viles des compromissions avec l’actionnaire, c’est la gauche plurielle, la casse des retraites, les privatisations, c’est la montée en force du fils naturel de la Mitterrandie, le FN.
Le peuple travailleur déserte ou amsse ses scrutins sur le seul machin qui n’a pas été au pouvoir, comme si un voile pudique était posé sur le pétainisme et ses ravages, sur tous les plans.
Donc à la question hier quand je rappelle que moi et mes camarades nous sommes engagés parce que revenait un Parti Communiste avec un programme, les Jours heureux,donc à l’interrogation basique, à quoi nous engage le machin de législature, que devient notre programme, personne n’en a idée…
Nous en sommes là, alors si le Nupes devait emporter la mse, il est clair que le machin s’impose, si ce n’est pas le cas, quid des 5 années à venir, de l’action, du rôle du Parti communiste, de son programme…
La direction est muette, cloitrée, en immersion sans doute, le groupe communiste est toujours aussi menacé, aucun gain a espérer et des dizaine de milleirs de miltants qui doivent ou se mettre à disposition des autres ou aller à la pêche. Imaginez, des camarades du Val de Marne faisant campagne pour des Panot, des EELV pour qui l’existence même du PCF est un cauchemar.
Pourtant la seule décision qui remettrait la loco sur les rails est d’une simplicité si l’on exclue les combines et arnaques en tous genres.
Le Smic à 1900 euros bruts c’est mieux et c’est le minima et le Smic c’est 12% des salariés et les autres , c’est là une omission de taille, la hausse du salaire minimum n’est pas la hausse de tous les salaires, alors syndicalement les communistes ont de quoi porter le fer.
La retraite à 60 ans alors que l’accord ne précise pas à quel taux, EELV a du peser de tout son poids pour les 62 ans à taux plein. Là aussi un large front avec le piège redoutable du retour à 60 ans sans autre connaissance du contenu. Un front large est à construire.
Les nationalisations, le programme en parle, bémol, cela semble bien plus prendre la direction d’étatisation, l’outil du capital au besoin. D’ailleurs fait étrange l’accord ne reviendrait pas sur les nationalistations Jospin, Mélenchon, Buffet… Mémoire défaillantes sans doute.
La Paix, on peut résumer en peu de mots,chacun pour soi, le nuage nucléaire pour tous, aucune volonté de dé nucléarisation militaire, ah si les communistes osaient, osaient rappeler et exiger plus de Nagasaki, plus d’Hiroshima, pas de Biden, pas d’U.E servile et surtout une France libre et indépendante dans ses choix.
L’absence de l’emploi, du bon emploi, de la bonne paye, ça vous cause ?
La ré industrialisation, donc l’énergie nucléaire , souveraine puisque certains veulent couper les ponts avec la Russie, il faut au moins cela non, mais au bout de la chaîne la bataille industrielle avec les coopérations mondiales dans le cadre de dévelloppements, dans une société en recherche de protection de sa nature, oui la bataille du nucléaire civil est vitale, elle l’est plus encore pour nombre de ces millions de chômeurs.
Le chômage, avez-vous noté , ils sont comme les abstentionnistes, présents dans les discours, absents dans les mesures, enfin les bonne, l’accord est muet, Macron devrait exulter sur le coup… Porter l’exigence de l’arrêt immédiat de la réforme Macron, c’est essentiel pour qui prétend à la justice sociale.
Les jeunes, OK, il es question de les “assister”, aie aie aie, pas de revenus réellemnt décent, pas d’emploi alors des substituts, des ersatz, les étudiants en vue , les jeunes des quartiers populaires auraient un avenir tout tracé avec la légalisaition du cannabis, dealer officiel ça pourrait le faire… La bataille de la ré industrialisation , du Produisons français ou en France, c’est maintenant, toute de suite, nou sommes les seuls.
Alors l’emploi dans les services pulics notamment la santé, c’est prévu, combien là allez savoir, mais Macron aussi c’est prévu, combien, allez savoir par contre le point d’indice euh c’est quoi un point d’indice ? Toujours la bataille syndicale à mener, la cgt n’est pas dans le NUPES, ses dirigeants c’est autre chose…
La Sécu, JLM c’est augmentation de la CSG, c’est l’impôt contre le travail, les communistes ont un rôle central dans cette bataille, l’emploi public de la santé doit passer par le tout public, on nationalise Elsan, Korian, on augmente les salaires et on alimente la SÉCU par les cotisations sociales.
Les Jours heureux n’ont pas pris une ride, d’évidence et c’est ce qui ressort majoritairement du débat, la désertification, le Rn installé sur tout les territoires parce que quand même la gauche a bien aidé par ses politiques quand elle tenait tous les bouts.
Le Parti Communiste n’a pas fait illusion, du moins nombre de militants, ils sont ce peuple, ils en prennent plein la tête et le porte-monnaie alors ils savent que renoncer ne fera qu’empirer pour beaucoup, pour le dernier carré.
Il n’est pas possible de mettre de côté, ces adhésions, ces sourires, ces merci parfois, il y a eu le vote utile mais les idées, nos idées d’émancipation humaine sont vivantes et vivaces.
Ceux là pris dans l’étau d’institutions qui ne sont pas les leurs mais dont l’aspiration au droit au chauffage, à l’emploi, à un toit, à une vie décente est toujours au coeur, le droità cette idée neuve du bonheur en Europe et ailleurs.
Une, la direction peut décevoir, calculer, capituler, le militant communiste lui puise dans son histoire, dans son quotidien celle de notre parti des Fusillés.
Nazim Hikmet l’écrivait, “il s’agit de ne pas se rendre” allons au bout des Jours heureux, et nous en donnant la force et les moyens et alors de la résistance nous passerons à l’étape suivante, le monde nouveau, le socialisme.
Cette force, pour l’essentiel est en dehors du parti, elle n’est pas indifférente, c’est la classe ouvrière, ouvrons portes et fenêtres, de l’air, prenez le pouvoir disaient-ils, prenez les au mot, prenez le parti, il est à vous depuis ce jour de Noël 1920.
Prenez tout, c’est à vous !
Daniel Arias
Sur les augmentations de salaires.
L’intérêt pour le salarié est d’augmenter son pouvoir d’achat.
Une augmentation de salaire dans une société capitaliste et sur un marché ouvert aura forcément des impacts sur la réorganisation du travail et le coût des marchandises produites.
Pour vendre sur le marché à qualités équivalentes une marchandise moins chère l’emporte pour ceci il faut a baisser les coûts de production: soit en augmentant la productivité par l’augmentation relative du capital mort sur le capital vivant, des machines et logiciels en somme, soit baisser d’autres coûts comme les salaires dans les entreprises capitalistes.
La compétition internationale se joue pour la France avec les pays de l’Est plus la Turquie et le Maroc dans la production automobile, pour d’autres produits avec la Chine où les salaires des ouvriers sont proches de ceux des ouvriers portugais (à vérifier), sur des produits un peu plus sophistiqués par exemple les TGV la concurrence espagnole avec les Talgo bénéficie de salaires plus bas.
Si nous voulons améliorer le pouvoir d’achat en restant compétitif à l’international il faudra travailler sur le coûts de la vie comme le bourgeois, “cost killer”, travaille sur les coûts de production qui ne nuisent pas à sa classe.
Quelques coûts que nous pourrions diminuer ou faire disparaître:
https://www.observatoiredelafranchise.fr/dossier-franchise/savoir-negocier-le-prix-de-son-local-commercial-556.htm
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/6010096/ndc-decembre-2021-res-ent.pdf
Dans la structure des dépenses des ménages on peut noter les très faibles pourcentages liés à l’éducation et à la santé, cela est du à la socialisation de ses services, l’éducation nationale ne fait pas de bénéfices pas plus que la caisse d’assurance maladie. Ce qui préfigure la saine gestion que pourrait être le socialisme.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2385823
Les arguments comptables en faveur du socialisme sont sous nos yeux auxquels il faudrait rajouter l’organisation démocratique de la production pour servir les besoins du peuple.
Décider des priorités et du niveau d’activité nécessaire.
Pour cela il faut une révolution socialiste et non pas un réformisme qui a démontré son inefficacité à résoudre dans la durée les problèmes sociaux. Les sociaux démocrates de tout bords n’ont comme fonction que de prolonger l’agonie du capitalisme dont les travailleurs exploités sont ceux qui souffrent le plus. À quoi bon maintenir les chaînes quand les conditions objectives sont mûres pour le renversement du régime capitaliste.
Il faut travailler les consciences en priorité des ouvriers et employés d’une part et d’une partie des cadres de l’autre; de ceux qui ont tout à gagner au socialisme comme de ceux qui ont peur de perdre. Ces ouvriers et employés qui désertent les urnes et qui sont si difficiles à mobiliser.
La lutte pour les salaires peut être un moyen mobilisateur certes mais il n’est pas la solution du renversement du capitalisme, Marx disait qu’il ne fallait jamais oublier la question de la propriété des moyens de production; c’est là que doit être notre cible principale.
A nous communistes de trouver l’articulation et la propagande pertinentes entre le but du socialisme et les besoins populaires de construire le lien entre l’avant garde et les masses de travailleurs ce lui ne peut être qu’un Parti Communiste.