Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Mélenchon, l’opium du peuple, le soupir des opprimés… par PAM

Il existe encore dans ce parti,- et c’est bien le seul lieu politique en France où il existe une telle conscience du présent et de l’avenir dans lequel nous sommes déjà- des militants, des dirigeants qui avec calme et détermination continuent à porter non seulement une lutte pour la paix, ce qui est à mes yeux essentiels mais qui ne cèdent pas aux illusions du crétinisme parlementaire à ce qui n’est qu’un retour en force des errances de la social-démocratie qui nous a conduit là où nous sommes: une abstention massive, une gauche derrière l’extrême-droite. Il va falloir continuer, se rassembler en attendant comme le dit la sagesse populaire: “le vin est tiré et il va falloir le boire jusqu’à la lie” et comme le fait PAM ici prendre date et poursuivre le travail de réflexion et le combat sur le terrain pour que communistes encartés ou non conservent un espoir concret lucide .(note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Mardi 3 mai 2022, par  pam,   Vie politique | pdf | 

« Besoin d’union », « écoutons la population », « rassemblons-nous » … les formules se succèdent à la direction du PCF pour un accord gauche et écologistes derrière Jean- Luc Mélenchon pour les élections législatives. La formule « élisez-moi premier ministre » a fonctionné médiatiquement et tout est fait pour que des électeurs de gauche croient à un miracle le 12 juin, une gauche majoritaire à l’assemblée.

Mais si cet espoir fou est, comme une religion, “le soupir de la créature opprimée”, elle est aussi “l’opium du peuple”. Elle lui laisse croire que son bulletin de vote va casser à lui tout seul le mur du système capitaliste auquel il se heurte dans la précarité, les inégalités, le chômage, le recul des services publics. Au lieu de l’aider à comprendre les causes de ses difficultés et les conditions nécessaires de rassemblement majoritaire pour les surmonter, elle l’enferme dans l’illusion d’une bulletin de vote magique, dans l’électoralisme, ce crétinisme parlementaire dénoncé par Marx.

Car tout le monde sait que la gauche n’a jamais été aussi faible en France après le premier tour présidentiel. Les trois gagnants sont dans l’ordre l’extrême-droite, l’abstention, et même cette droite du centre mobilisée avec Macron pour défendre son gouvernement des riches. Le léger progrès de Mélenchon se fait en écrasant le reste de la gauche.

Dans ce contexte, le spectacle des négociations de la gauche depuis plus d’une semaine est terrible et détourne les militants de l’urgence, la bataille contre l’abstention et l’extrême-droite, et même la bataille pour gagner le maximum de députés de gauche face à Macron ! Macron aura beau jeu de dénoncer une coalition de gauche politicienne et électoraliste !

Car tout pousse à un accord purement électoral cachant les profonds désaccords qui divisent la gauche depuis des décennies. Si ces calculs politiciens peuvent satisfaire des directions nationales préoccupées d’abord par les places et les moyens financiers, elles peuvent avoir une conséquence terrible pour des militants engagés sur le terrain, et contribuer à de nouveaux progrès de l’abstention le 12 juin prochain.
- Qui dans le monde du travail peut croire un seul instant que le parti socialiste s’est converti par miracle à la retraite à 60 ans ? à la critique des directives européennes ?
- Qui peut croire que les écologistes se sont convertis par miracle aux nationalisations et au respect du droit de tous à l’énergie, à l’automobile, au logement ? Rappelons que le scénario énergétique défendu par EELV implique pratiquement l’arrêt des constructions de logement !

Le bal des réunions sans fin, des petits mots et des grandes déclarations qui se succèdent est le pire de la politique que la gauche a produit depuis des décennies. Jean-Luc Mélenchon répète qu’il est le gentil qui pourrait faire tout seul mais accepte de discuter avec ceux qu’il traitait de tous les noms il y a quelques semaines, mais il ne veut voir qu’une tête, et refuse tout nouveau député PCF dans les villes communistes, ne conservant que les sortants dont plusieurs sont en pratique déjà associés à la France Insoumise. Il a sa longue expérience des pratiques politiciennes des congrès du parti socialiste.

Mais dans ces “négociations”, personne ne veut dire la vérité à notre peuple, aux électeurs du monde du travail et des quartiers populaires qui n’en peuvent plus de Macron, mais qui n’en pouvaient plus de Hollande, et n’en pouvaient plus de Sarkozy… ainsi de suite.

Oui, des électeurs de gauche croient qu’un miracle peut avoir lieu, que le rapport des forces peut se renverser par une seule journée de vote. Mais ceux qui ont l’expérience d’une lutte, d’une action syndicale ou associative, savent à quel point il est difficile d’unir une majorité de notre peuple, de s’organiser pour être capable d’agir efficacement, de se mettre d’accord sur des propositions de rupture. Les discussions de la campagne présidentielle le montrent bien sur l’énergie, les nationalisations, la sécurité sociale, les salaires et les cotisations, la police et la sécurité, l’Europe et le monde. Notre peuple est profondément divisé sur de nombreux sujets et il n’y a pas de majorité populaire pour une politique de transformation.

Dire cela, c’est dire la vérité à notre peuple, ce n’est pas démobilisateur, c’est au contraire faire le pari de l’éducation populaire pour gagner des forces qui ne croient pas au miracle, mais à l’action, à l’organisation, au rassemblement populaire réel.

Dire cela, c’est parler avec franchise aux abstentionnistes, notamment ouvriers, aux invisibles du travail coupés des organisations syndicales ou politiques, aux zones rurales qui regardent avec inquiétude les débats sociétaux des urbains, aux électeurs “fâchés mais pas fachos” qui utilisent le vote d’extrême-droite pour dire leur colère noire.

C’est la condition pour marquer de premiers points les 12 et 19 juin prochain, en gagnant le maximum de députés de gauche, et parmi eux, le maximum de députés communistes pour porter une rupture radicale avec ce capitalisme destructeur, pour faire grandir l’exigence d’une autre société, celle des jours heureux.

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5 Commentaires

  • Girard
    Girard

    Bonjour,

    Enfin le terme est des plus malvenus..

    PAM trace une analyse très réaliste de la situation dans laquelle est plongée notre peuple, notre parti.

    Nous savions que cette présidentielle serait dure, impitoyable à notre égard, nous savions que la FI tenait à s’offrir les c….. et la queue du PCF, l’occasion était trop belle.

    Le lancement de la campagne des Jours heureux fut un véritable succès, moi-même et nombre de dés-encartés regardions avec un intérêt grandissant ce qui se mettait sur les rails.
    Le projet politique se couplait avec le moyen incontournable de le réaliser, un parti communiste, communiste cela semble aller de soi mais aussi et en conséquence, un parti communiste indépendant.
    Ladite indépendance n’empêchant en aucun cas de mettre en place, de soutenir des formes de rassemblments dans un pays et une population laminés pa la crise du capitalisme et un Macron fossoyeur des conquis notamment sociaux.

    IL y avait pas selement une odeur de steack frites dans l’air mais un sentiment de dignité retrouvée, d’utilité repensée, le parti communiste renouait avec sa raison d’être.

    Comment ne pas y aller dans un tel cas et les militants collèrent et s’y collèrent à cette campagne, ils furent quasi ébahis de l’accueil reçu, oui cette campagne en dehors de ce vote utile était devenue un bol d’air, avec un air de printemps.

    Roussel le martelait, nous voulons être devant, nous sommes la classe ouvrière, en ce sens il se rendait là où il le fallait, le Pas de Calais, Vénissieux, là où la classe ouvrière connait des traditions de luttes, de résistances, là où la dynamique de reconquête pouvait trouver l’élan supplémentaire.

    JLM saturait les médias, aux ordres de qui ces derniers , pourquoi tant d’invitations pour celui qui plafonnait alors à 10, 11% ?

    Cela n’est pas chose nouvelle, les communistes n’ont jamais eu à compter sur la presse bourgeoise pour les épauler alors pourquoi det engouement pour JLM…

    Pour faire court, JLM, la FI, le parti de gauche, si si, ont, depuis belle lurette, entamé leurs mues, partisans de la sortie de l’U.E, puis de “on en sortira peut-être” à “on y est et on y reste”, cela ne pouvait échapper au regard de l’actionnaire, cette gauche redevenue utile à ses intêrets.

    D’ailleurs , le ralliement et la dissolution à terme d’EELV dans la FI est actée ou en voie de l’être, euro compatibles, euro sceptiques qui , de fait, sont aussi porteurs de ruptures avec la politique du capital que feu Tsipras, le must…Nous attendons toujours la rupture officielle du PCF envers cette chose, Syriza d’ailleurs.

    Donc l’adoubement de JLM par l’actionnaire est évidente, un peu comme la SFIO d’autrefois il doit servir de contre feu, il doit canaliser la colère populaire et à cet effet c’est le métissage, les questions sociétales, JLM n’a pas cotoyé le monde du travail durant toute la campagne, la rupture avec la lutte de classes étant consommée.

    65% des électeurs de croyance musulmane auraient voté , pour ceux qui ont voté ou en ont le droit, tiens le droit de vote des étrangers où est-il passé, il s’agissait de porter une voix sur celui qui traîne dans ses bagages des indigénistes pour qui le port du voile est un formidable exemple de résistance au colonialisme, de là toutes les talibaneries demeurent possibles… Dans des quartiers populaires abandonnés comme leurs populations, ouù dealers et sectes font recettes, l’action politique ayant déserté, la lutte de survie se substitue à toute autre forme de vie collective, d’action collective, de là à renforcer la ghettoisation, il n’y avait qu’un pas, franchi par un populisme qui drage en tous sens.

    Il nous a été martelé que JLM était le vote jeune, encore bidon, le vote jeunes c’est le non vote, la distance, le dégoût ou pire c’est le RN. La jeunesse aux illusions même pas perdues, elle ne peut plus rêver faute de …

    Je m’étais posé cette question du coût , non du travail, il crée les richesses mais celui du ralliement de MGB, entre autres aux Jours heureux… La discipline de parti, oh la belle bleue !

    Tout ralliement à son prix, la facture tombera rapidement avec l’entrée des troupes russes en Ukraine. Le PCF se distingue, il est au front, enfin celui du grand écart, parti de la Paix, il en rajoute, couche après couche, Roussel exige plus de sanctions contre Poutine, en réalité contre le peuple russe, les oligarques eux ça va, certes on peut confisquer leurs propriétés, d’ailleurs en cet instant j’ai bien cru que la totalité des villas en Provence leur appartenait mais à priori non, les industriels de la guerre ont leur quota aussi.

    Donc la droite du PCF peut exulter, la campagne en prend un grand coup, des militants posent le sac, Roussel va jusqu’à demander des compensations pour notre peuple qui devrait être privé de gaz, de vodka….. Souffrez citoyens, vous n’en avez pas encore assez…

    Sur le sujet, un absence de taille, rares , très rares évocations de l’U.E, de l’Otan alors que le programme des Jours heureux lui…. Le décrochage est net, palpable, dans la seconde partie de la campagne,les Jours heureux en ont pris un coup.

    La direction n’est pas naive, le populisme de Mélenchon est de nature rassurer les communistes en campagne, pas ça, pas nous, pas avec nous, les réseaux sociaux débordent de batailles, signe des temps Royal rallie et sera suivie de nombre de ces bobos dont l’utilité sociale reste à démontrer. Nombre auront été séduits par le barrage de gauche au RN, quelle tristesse que ce ssytème à bout de souffle au point que les règles du jeu mises en place par un Mitterrand perdurent encore.

    Une nouvelle qui ne sera pas trop commentée, Ian Brossat, annonce que si Mélenchon est au second tour il votera pour lui, interrogation, c’est donc acté, c’est chose faite et mieux encore, les communistes en auraient décidé ainsi. Non, rien de tel.
    Pendant ce temps Roussel martèle nous voulons, nous allons gagner, faut suivre, ou alors le Nous à un autre contenu, un autre sens que celui perçu !?
    Ça loupe pas, Roussel annonce qu’il voterait JLM au cas où, la campagne s’achève, le militant, l’électeur a été préparé à voter JLM au cas où, de là à quoi bon voter autre chose au premier tour, assurons l’essentiel avec JLM et le vote utile écrasera le tout.

    Alors la bonne nouvelle est non dans la signature d’une reddition mais de la date, le 3 Mai et le Front populaire, c’est avec cela que le triomphe de la gauche et de ses composantes notoirement incompatibles est annoncé.

    1936:41 millions de français, 2 millions de grèvistes, 12000 entreprises en grève, 9000 occupées

    2022:68 millions de français, pour le reste je vous laisse combler les vides…

    Comparaison n’est donc pas raison, ou alors le 3 mai 1814, Loui XVIII fait son entrée à Paris certes la tentation est forte de rapprocher cela de nos futurs premiers ministres entant dans la capitale, JLM , par élégance, laissant la place à Ségolène, mon dieu,quelle magnificence !
    Notons au passage que Ruffin est ministre du travail, Jumel de la Santé, les français auraient déjà voté.

    Sur ce revenons sur cet accord. Donc les grands axes des Jours heureux, souveraineté notamment énergétique, question réglée, reconquête industrielle s’y accouplant, question réglée, un SMIC à 1900 euros bruts et une SÉCU sans CSG, question réglée, ” jours avant la signature, sur une vidéo annonçant sa candidature à la législative F Roussel exige le SMIC à 1400 euros nets.

    Que comprendre?

    Les Jours heureux étaient donc un simulacre, une arnaque, 1400 euros c’est bien assez pour vivre quand les supermarchés annoncent une inflation de 3% rien que sur le mois d’avril, c’est assez pour notre époque ?
    Mais alors la cgt avec ses 2000 euros bruts, c’est du foutage de gueule ?

    Et le millionnaire JLM qui du haut de son trône, trône.

    La mort et le néant, enfin une nouvelle possibilité, assécher les municipalité à directions communistes, les cerner, un bel exemple avec Mathilde Panot, présidente du groupe LFI,à Ivry sur Seine, le PCF allait tenter de reprendre ce siège historique quan Panot aux municipales soutenait une liste LFI, MRC et Parti socialiste… Et dans combien d’endroits ces compromissions anti communistes.

    La direction du PCF entend sauver les meubles, des miliers de militants qui devraient renoncer à toutes conquêtes, qui devraient tracter pour le Nupes, rien que le nom, imaginez le porte à porte ou mieux l’entrée d’une boîte:

    Le militant:
    “Bonjour, je vous propose le SMIC à 1400 euros nets”,
    le prolo:
    “oui bonjour, mais quand vous êtes passé il y a un mois c’était 1900 euros bruts !”
    le militant:
    “oui mais non mais oui quand même mais plus tard”
    le prolo:
    ” bon ben la pêche est ouverte et m’énerve pas sinon c’est Rn direct”

    Autre porte à porte

    Le militant:
    ” Bonjour, je vous propose un kit énergétique, une bougie, un pédalier avec une dynamo et un chapeau en panneau solaire”
    le prolo:
    “C’est avec ça que tu vas créer des entreprises et les alimenter?”
    le militant:
    “”oui mais non mais oui quand même mais plus tard”

    Et encore

    Le militant:
    “Bonjour, je porte à votre connaissance que si vous votez bien dimanche et grâce au… Attendez je cherche le nom… Le Nu, le enfin c’est pas le plus important, Monsieur oui grâce à la gauche absorbée vous avez gagné !? Oui Monsieur plein pot,plein de pot !?
    le prolo:
    “c”est quoi parce que moi j’ai rien gratté et je gagne jamais au tirage alors…”
    le militant
    “Tada, vous avez gagné encore plus de CSG, alors heureuuuuxxx?!”
    le prolo:
    ” Casse toi tu pues et marche à l’ombre!”

    Aucun regret de cette campagne pour ma part car des militants solides, les communistes lucides sont nombreux, souvent loin de Paris, ils vivent comme le peuple, ils sont le peuple, ils n’ont d’imdemnités qu’au chômage ou en accident de travail, en maladie.
    Ils n’ont que ce que souvent une vie de boulot permet, c’est jamais resplendissant,
    ils ont la rage, la hargne, ils se sont défoncés et recommenceront car ils puisent leurs forces dans leur conscience d’appartenance à cette classe qui n’a que ses chaînes à perdre.

    Une élection est une étape, elle n’a jamais fondamentalement changé la vie, la société, le moteur de tout changement c’est l’affrontement entre le capital et le travail, et à la fin c’est le travail qui gagne sinon c’est la barbarie, la fin.

    Aucun regret, certes le congrès du PCF peut et devrait être un congrès de réelle reconquête, celle des travailleurs de leur parti, ou il sera mortifère ou les bouches s’ouvririont au rythme des adhésions à ce projet de société: Les jours heureux, avec, sans ou contre une direction.

    La vie est à nous !

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    • etoilerouge6
      etoilerouge6

      trèès simple s’il y a un communiste indépendant je vote pour lui. Deuxième tour socialiste FI droite extrme droite égale abstention. Et j’achète mon premier fusil

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      • pedrito
        pedrito

        J’ai déjà le fusil: je prends le maquis, au cas où Méluche voudrait me déporter, ou me trucider….

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  • Rouge Trégor
    Rouge Trégor

    Est-ce que l’accord “LFI – PCF” contient cette position contenue dans l’accord “LFI – PS” : “Sur l’Ukraine, le texte reconnaît les « atrocités décidées par Vladimir Poutine » et assure défendre « la souveraineté et la liberté de l’Ukraine » ?

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    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      Pour ma part aux législatives je voterais s’il y a un candidat communiste et qui ne soit pas un liquidateur; dans le cas contraire ce sera l’abstention, ce qui vu la tournure des choses a de fortes raisons d’arriver.
      De toutes manières les querelles d’opportunistes n’apportent rien au peuple quand les luttes sociales ne sont pas menées et que la conscience de classe est méticuleusement démolie nous faisant prendre les petits pauvres petits patrons pour des gentils face à la vilaine grosse finance mondialisée.
      Tant que nous ne reviendrons pas aux fondamentaux et la lutte pour dégager la bourgeoisie toute la bourgeoisie y compris celle de gauche et des liquidateurs rien ne sera sérieux pour libérer les travailleurs de leurs chaînes.

      Nous n’avons pas besoin que les exploiteurs nous versent de meilleurs salaires, nous devons en finir avec l’exploitation et gérer l’économie collectivement et démocratiquement.

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