Si on a décérébré le peuple français en lui interdisant toute référence historique et en le soumettant à l’hystérisation de l’événement, aujourd’hui on a le sentiment que bien des peuples reviennent avec des sortes de créances à la main. C’est vrai ici pour la SERBIE, mais ça l’est tout autant à partir de la même invasion par l’OTAN, de la Chine qui ne cesse de réclamer des excuses pour le bombardements de son ambassade à BELGRADE, lors de cette invasion. Alors jugez de la longue file des plaignants qui se présentent devant les USA qui n’est que le rejeton sanglant des puissances coloniales du XIX e et XX e siècle. Cela relativise les discours sur la “communauté internationale”. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
24 mars 2022
Natalia Anufrieva
Les troupes de l’OTAN ont bombardé des usines chimiques et des industries dangereuses lors du bombardement de la République fédérale de Yougoslavie en 1999, provoquant des catastrophes environnementales et empoisonnant l’Europe, a déclaré Danica Grujicic, directrice de l’Institut de radiologie et d’oncologie de Serbie.
https://vz.ru/news/2022/3/24/1150151.html
Danica Grujicic a déclaré que “l’Alliance de l’Atlantique Nord ne prêtait aucune attention aux victimes civiles”. Elle a rappelé une conversation entre l’ancien président de la République fédérale de Yougoslavie Slobodan Milosevic et le diplomate finlandais Martti Ahtisaari, “qui a déclaré que Belgrade serait anéantie par un bombardement en tapis”, a rapporté RIA Novosti.
“Si nous avions eu une centrale nucléaire, ils l’auraient certainement frappée, car ils ont attaqué tout ce qui figure sur la liste des installations dangereuses pour l’environnement. Ils savaient que chaque raffinerie de pétrole, chaque usine chimique créerait une catastrophe environnementale locale et ils l’ont fait délibérément”, a souligné le directeur de l’Institut de radiologie et d’oncologie de Serbie.
Le médecin a rappelé qu’officiellement 15 tonnes d’uranium appauvri ont été déversées sur la Serbie par des avions de l’OTAN, mais que “personne ne sait quelle était la quantité réelle et ne le saura jamais”.
“Nous avons pris l’initiative d’établir mathématiquement avec précision les conséquences non seulement médicales mais aussi environnementales. Les données que nous avons obtenues, grâce à des calculs basés sur les conditions météorologiques de l’époque – toute l’Europe était contaminée. Les Européens qui se réjouissaient des bombardements sur Belgrade et la Serbie étaient également contaminés et ne savent pas ce qu’ils respiraient, mangeaient et buvaient à l’époque”, a-t-elle souligné.
Pour rappel, le 24 mars, la Serbie commémore les événements tragiques qui ont marqué le début des bombardements de l’OTAN sur la République fédérale de Yougoslavie. L’utilisation de bombes à l’uranium appauvri par les avions de l’OTAN en 1999, et la destruction d’objets dangereux pour l’environnement lors des frappes aériennes, ont fait de la Serbie le leader européen en matière de taux de mortalité par cancer, avec près de 60 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année.
Auparavant, la Serbie a refusé de se joindre à l’hystérie anti-russe, “dans laquelle les biens des citoyens et de la Russie sont confisqués, et elle n’interdira pas non plus les médias russes, n’expulsera pas les enfants russes des écoles et ne supprimera pas les écrivains et scientifiques russes des manuels scolaires.”
Le président serbe Aleksandar Vučić a déclaré que la Serbie ne changeait pas sa décision de ne pas soutenir les sanctions anti-russes occidentales, malgré les pressions politiques étrangères.
Vues : 241