Si je devais définir la position que je défends dans ce blog, ce serait dans les mêmes termes, refus de toute agression et violation du droit international, mais savoir que l’agresseur est d’abord celui qui crée les conditions de la guerre, c’est ce que les USA, l’OTAN ont pratiqué en violation de toute promesse. Il n’y a malheureusement aucune force politique en France qui se rapproche de cette véritable recherche de la paix par la compréhension des causes de la guerre. Tout en étant ferme sur le droit international et le souci de créer les conditions d’une négociation diplomatique. Il est vrai que mon pays a plus participé aux agressions internationales, blocus, sanctions, alliances et coalitions militaires que ce que Cuba a dû endurer pour exister et il est malheureusement logique que les politiciens français, les médias, les gouvernants poursuivent dans une logique qui appuie les blocus, les sanctions, les pillages, les bombardements et se présentent comme les défenseurs de la démocratie. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dans cet article : Cuba, États-Unis, Gouvernement, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, OTAN, Russie, Ukraine7 mars 2022 | 41Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram
Miguel Diaz-Canel Bermudez. Photo: Présidence cubaine.
Miguel Díaz-Canel Bermúdez a dit lundi qu’un siège militaire offensif avait été établi contre la Fédération de Russie. « Pendant des décennies, il y a eu un effort constant de la part des États-Unis pour étendre leur domination militaire et hégémonique, cela s’est traduit par l’expansion continue de l’OTAN dans les pays d’Europe de l’Est », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
« Nous défendons la paix en toutes circonstances et nous nous opposons sans ambiguïté à l’usage de la force contre tout État. En tant que petit pays, nous le comprenons mieux que quiconque. Assiégés depuis plus de 60 ans, nous avons subi le terrorisme d’État, l’agression militaire, un blocus brutal. »
Le président a rappelé que Cuba a une conduite d’une clarté absolue sur la valeur et le principe des normes internationales, qui servent de protection contre l’unilatéralisme, l’impérialisme, l’hégémonisme et les tentatives de subjuguer les pays en développement.
« Ce sont des principes et des normes que nous avons défendus fermement et de manière cohérente dans tous les scénarios. Dans ces mêmes scénarios, nous nous sommes également opposés à la manipulation politique et à deux poids, deux mesures, et nous avons exposé la vérité », a-t-il ajouté.
Díaz-Canel Bermúdez a réitéré que le conflit aurait pu être évité si les revendications de garantie de sécurité de la Russie avaient été traitées avec sérieux et respect. « Penser qu’il resterait impuissant face à l’encerclement militaire offensif de l’OTAN est au moins irresponsable. Ils ont poussé ce pays jusqu’à l’extrême limite. »
« Continuer à utiliser les sanctions économiques, commerciales et financières comme instrument de pression contre un pays ne résout pas la crise actuelle, mais ajoute de l’huile sur le feu et aggrave la situation économique, déjà mal vécue par ces deux années difficiles de pandémie. »
Le président cubain a assuré que Cuba continuerait à plaider en faveur d’une solution diplomatique sérieuse, constructive et réaliste à la crise actuelle en Europe, par des moyens pacifiques qui garantissent la sécurité et la souveraineté de tous.
« Nous aurons l’occasion d’analyser ces questions très sensibles plus en profondeur, et nous espérons que le peuple cubain continuera d’être attentif aux faits, dans l’effort difficile de distinguer la vérité de la manipulation, parmi tant d’informations qui sont diffusées. »
Cuba défend fermement et systématiquement le droit international, la Charte des Nations Unies et la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes en tant que zone de paix, qui a été signée par les chefs d’État et de gouvernement à La Havane en 2014.
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