Zelenski a forcé les Ukrainiens à se tirer dessus.

Distribution d’armes automatiques dans les rues des villes ukrainiennes. Dans le cadre de mon écoute de la télévision israélienne francophone j’ai appris qu’effectivement un jeune israélien qui tentait de quitter le pays avait été tué par les ukrainiens par erreur, l’ayant pris pour un espion russe ou un Tchétchène et la dite télévision signalait que leur reporter de presse avait bien en évidence le titre “presse”, parce que vu la paranoïa ambiante ils étaient systématiquement confondus avec l’ennemi. S’il y a dans ces appels de ZELENSKI une contribution active et “pathétique” à la guerre occidentale vers l’opinion publique disons que cela demeure compréhensible, même si l’origine de la guerre que personne ne veut voir c’est comment on a effectivement forcé des UKRAINIENS à partir d’un coup d’ETAT fomenté par les USA, les Français, les Polonais et les Allemands, à tuer d’autres ukrainiens, à Odessa et dans le Donbass. Ce qui l’est moins c’est ce qui se passe chez nous, hier avec une amie, nous disions que dans le fond ce qui nous angoisse c’est moins ce qui se passe en Ukraine que le fait que la volonté d’hystérisation des occidentaux prouve qu’ils veulent faire la guerre et les connaissant comme nous les connaissons depuis tant d’années, tant d’expéditions, ça c’est inquiétant (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop).

1 mars 2022, 13:32
Photo : SERGEY DOLZHENKO/EPA/TASS
Texte : Alexander Timokhin

Immédiatement après le début de l’opération russe en Ukraine, le régime ukrainien a commencé à faire des choses absolument sans précédent. L’une d’elles a été la distribution incontrôlée d’armes automatiques à la population. Pourquoi est-ce un signe clair de la politique misanthropique des autorités ukrainiennes et comment les forces armées russes vont-elles réagir ?

Tout a commencé à Kiev. Dans l’après-midi du 25 février, une vidéo est apparue sur les médias sociaux : dans les rues de Kiev, des personnes déchargeaient des caisses d’armes d’un camion et les distribuaient à des personnes qui ressemblaient à des civils. Les médias n’ont pas tardé à annoncer une nouvelle choquante : les autorités ukrainiennes distribuaient des armes aux civils pour que, plus tard, lorsque les “agresseurs russes” entreraient dans la ville, des civils munis de mitrailleuses les arrêtent.

L’armement des milices civiles face à l’avancée de l’ennemi a historiquement été utilisé par diverses forces, même dans les DNR et LNR, quelque chose de similaire s’est systématiquement produit. Envoyer des milices non entraînées au combat n’a rien de spécial non plus, bien que dans les milieux professionnels, cela soit considéré comme un grand péché.

Mais toujours et en tout temps, ces formations, qu’elles soient formées de n’importe qui, ont été une sorte d’escouade, avec au moins un compte de personnes, un commandant et au moins une structure rudimentaire. Les Ukrainiens ont fait tout le contraire – ils ont simplement commencé à distribuer des armes à qui ils pouvaient. Sans même demander un nom ou prendre en compte l’endroit où la mitrailleuse est allée.

Un peu plus tard, des lance-grenades ont été ajoutés aux mitrailleuses, mais en petit nombre. Et pour obtenir une arme, il suffisait de la demander et de la prendre.

Bientôt, les médias ont diffusé des images de personnes ordinaires marchant dans les rues avec des mitraillettes. Puis il y a eu les fanfaronnades sur les réseaux sociaux pour savoir qui avait ramené combien d’armes à feu chez lui. Des photos de femmes au foyer sur Instagram avec des fusils d’assaut et des promesses vantardes de donner du fil à retordre à l’agresseur. Et puis la terreur est arrivée à Kiev.

Une vague de violence

Dans toute société, même la meilleure, il y a des criminels. Et parmi les criminels, il y a toujours ceux qui sont non seulement prêts à enfreindre la loi, mais aussi à commettre des actes de violence. Il y a ceux qui ne sont pas seulement disposés à le faire, mais ceux qui ne demandent que ça. En période d’instabilité, lorsque le niveau de stress est élevé, ils sont plus nombreux. L’Ukraine vit une période instable, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il n’y a pas que cela.

Nous n’avons pas l’habitude d’en parler franchement, mais nous avons affaire à des personnes qui sont dans un état psychologique très difficile. Le nombre de personnes dont le comportement présente aujourd’hui des signes de pathologies mentales futures est très élevé. Et la raison en est la propagande, absolument monstrueuse par sa force, inconcevable pour une personne normale. Les Ukrainiens vivent depuis de très nombreuses années dans des conditions de traitement psychologique fort et destructeur par les médias de masse locaux, qui les maintiennent dans un état d’instabilité mentale et au bord du glissement vers la folie.

D’où, par exemple, le comportement anormal sur l’internet qui est commun à de nombreuses personnes dans ce pays. Le traitement médiatique des Ukrainiens n’est pas sans rappeler l’intrigue de L’île habitée, un roman fantastique des frères Strougatski, avec ses tours hypnotiques qui maintiennent tout le pays dans un état de confusion. En Ukraine, le rôle des “tours” est joué par leurs médias. La prétendue menace militaire, dont tous les présentateurs de journaux télévisés d’Ukraine parlent maintenant, ne pouvait qu’augmenter le niveau de stress de ces personnes, dont le psychisme est déjà à sa limite, à un niveau que l’on ne peut plus supporter.

Et puis on leur a donné des armes automatiques. Et aux criminels en même temps.

Premières victimes

À ce jour, plus de 20 000 fusils d’assaut, plus de 10 millions de cartouches et des dizaines ou centaines de lance-grenades ont été distribués dans la seule ville de Kiev. Des distributions sont en cours dans d’autres villes : à Zaporizhzhie, par exemple. Habituellement, le principal problème lié à la distribution incontrôlée d’armes est considéré comme une recrudescence de la criminalité.

Mais la partie la plus effrayante est quelque chose d'autre. Dans une frénésie pseudo-patriotique anormale, les habitants de Kiev ont lancé une "chasse aux sorcières" pour trouver et détruire les saboteurs russes.

Et ça a commencé tout de suite à Kiev. Chaque nuit, des tirs automatiques peuvent être entendus dans la ville. Les gangs se partagent la ville. Des groupes de bandits sont apparus, s’introduisant dans les appartements des gens, parfois sous l’apparence de la police, parfois simplement par la force. Il n’y a aucun contrôle sur ces personnes, les forces de l’ordre n’existent plus que nominalement à Kiev. Les tirs sont parfois si intenses que les voitures brûlent sur les parkings. Et les gens ordinaires regardent avec horreur depuis leurs tours.

Et c’est là que l’abîme s’est ouvert. Les premières victimes sont apparues presque immédiatement. Un groupe de “patriotes” a trouvé un véhicule de cross suspect dans la rue. Il s’agissait clairement de saboteurs russes – et des tirs ont été ouverts sur la voiture. Le conducteur et les passagers ont été tués sur le coup, et la vidéo d’une Land Rover usagée abattue a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux. Mais cela n’a arrêté personne. En l’espace d’une journée, de nombreux groupes d’autodéfense ont “travaillé” dans les rues.

Quelqu’un agite ses mains la nuit. Pourquoi ? Il fait signe aux avions russes – feu ! Voici un minibus avec des personnes conduisant de manière suspecte. Arrêtez-le, face contre terre, fouillez-le. Un autre…

À la fin de la journée du 26 février, 60 habitants avaient été tués de cette manière à Kiev. Le lendemain, beaucoup plus. Des conseils sur la manière de distinguer un saboteur d’un honnête citoyen ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelqu’un dit : “Les Russes ne connaissent pas notre Monobank (une banque en ligne ukrainienne), vous devez demander au suspect comment payer à la Monobank, s’il ne répond pas, tirez”. Et pourtant, tout le monde en Ukraine n’utilise pas cette banque.

Dans d’autres cas, il est suggéré de demander un mot en ukrainien. Et s’il le dit avec un accent ? Les chaînes Telegram sont remplies de vidéos de citoyens en colère attrapant des personnes suspectes dans la rue. Ces derniers crient “Je suis Ukrainien !”, mais cela ne sert à rien. Certains sont tués. Des voitures sont mitraillées, des gens sont abattus. Le dernier en date est l’Israélien Roman Brodsky. Selon certains rapports, il a été abattu par un volontaire de la milice territoriale, d’autres disent qu’il a été abattu parce qu’il a été pris pour un Tchétchène. Que leur ont fait les Tchétchènes ?

De la chair à canon.

Aujourd’hui encore, certaines personnes qui ont mis la main sur des armes tentent de les utiliser contre les soldats russes. Et cela se fait de manière suicidaire. Par exemple, les habitants de l’Ukraine tentent de rattraper un véhicule APC russe (ou ukrainien en fait – mais on ne peut pas leur expliquer) et de le bombarder. Il existe déjà des cas de véhicules blindés russes attaqués depuis des voitures en mouvement. Les personnes qui font ça ne comprennent probablement pas les conséquences.

Pendant la guerre en Irak, les Américains avaient placé des panneaux à l’arrière de leurs Humvees pour avertir les gens de ne pas s’approcher à moins de cent mètres d’eux et qu’une force mortelle serait utilisée s’ils le faisaient. La Russie ne peut pas se permettre cela en Ukraine, mais aucune mesure visant à protéger nos équipements contre de telles attaques ne plairait de toute façon à la population locale, et elle aurait intérêt à se tenir à distance. Mais ils ne le comprennent pas.

Imaginons maintenant que ces personnes attaquent également nos troupes lorsqu'elles entrent dans Kiev.

Il n’y aurait aucun moyen de ne pas répondre. Et alors, on a un cadavre. N’y aurait-il pas un streamer, un blogueur vidéo ou un journaliste occidental sympathisant qui retirerait soigneusement l’arme des mains du cadavre et prendrait une douzaine de photos “juteuses” ? N’est-ce pas pour cela que des dizaines de milliers de personnes préalablement plongées dans un état de folie ont été discrètement dotées d’armes automatiques ? Le gouvernement ukrainien est essentiellement misanthrope. Et de telles décisions sont tout à fait dans son esprit.

Il faut inventer quelque chose pour que de tels coups bas ne puissent être organisés. Et puis, la Russie n’a pas besoin des pertes supplémentaires que des fous armés de mitrailleuses, qui ne comprennent pas qu’ils marchent vers la mort, vont nous infliger. Et ils sont probablement nombreux. Oui, ils seront tous tués plus tard, mais avant cela, le monde entier aura à nouveau l’occasion de parler des “barbares russes”.

Quelles sont les options ? Au minimum, il ne devrait pas y avoir d’internet à Kiev quand on y sera. Le problème est complexe, on ne peut l’aborder d’emblée… En attendant, les villes ukrainiennes continuent de sombrer dans l’abîme d’un cauchemar sanglant. Sans aucune implication de la Russie.