Ces troublantes photos révèlent un vaste village abandonné, constitué uniquement de châteaux à la Disney. Tout cela me fait penser à Pinocchio ou comment la petite marionnette qui voudrait devenir un humain est détournée de l’école pour être vendue comme un âne… Cette contrerévolution a choisi de nous asphyxier sous un univers de friandises écœurantes… de niaiseries. La pandémie aurait-elle au moins la vertu d’entraîner vers la mort ce qui lui appartenait déjà ? Dans un monde où IGOR ET GRICHKA BOGDANOFF sont à la science ce que Onfray, Luc FERRY, BHL sont à la philosophie et Stephane BERN et Lorent DEUTSCH sont à l’Histoire il est normal que l’on débite du manoir sur les côtes méditerranéenne et ailleurs, un cauchemar … (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
d’après Jessica Cherner
Au cours des derniers siècles, les monarchies européennes ont perdu de leur pouvoir et de leur influence sur la politique de leurs pays respectifs, mais comme la monarchie britannique elles sont devenues des sous-produits de médias de masse, leurs histoires – on n’ose parler d’amour – font le bonheur des salons de coiffure… leurs majestueux châteaux et palaces sont vendus à des nouveaux riches qui ont des goûts de chiotte, ici un lotissement princier.
Voilà peut-être ce qui a poussé les frères Yerdelen, entrepreneurs immobiliers, à faire construire un village tentaculaire de 732 mini-châteaux, nommé Burj Al Babas, près de la mer Noire. L’idée semblait bonne au départ : les riches étrangers insensibles au charme du Sud de la France ou du Nord-Est de l’Espagne pourraient profiter du climat méditerranéen sur des toits-terrasses de style gothique surplombant la luxuriante forêt turque. Sans parler du fait que les promoteurs du projet, Sarot Group (dirigé par les deux frères et leur partenaire Bülent Yilmaz), ont choisi avec soin le site de leur petit royaume : la ville thermale de Mudurnu, célèbre et prisée pour ses sources chaudes et ses eaux réputées curatives. Les villas seraient dotées d’un système de chauffage par le sol et de jacuzzis à chaque étage, gage supplémentaire d’un luxe à l’européenne au Moyen-Orient.
Et puis soudain : un coup d’État manqué a frappé le pays, suivi d’attentats terroristes. Suivis bien sûr de la pandémie. Résultat, tout cela a freiné l’économie de la Turquie, et les promoteurs ont été contraints de déclarer faillite. Les investisseurs et les acheteurs ont en outre retiré leur argent du projet de 200 millions de dollars, anéantissant tout espoir pour Sarot Group de rebondir, et la vallée parsemée de manoirs a pris l’aspect d’un quartier de carapaces vides et à moitié terminées. De loin, le lotissement de toits gris semble tout droit sorti d’un film de Disney – La Belle et la Bête, par exemple – mais, à y regarder de plus près, Burj Al Babas dégage une étrange atmosphère post-apocalyptique, avec ses rangées de châteaux inachevés, son aménagement paysager parcellaire et son absence totale de vie. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le village désert fait froid dans le dos, à la manière d’une ville pleine de vie brutalement ravagée par la guerre.
je ne suis pas l’ennemie des châteaux… Et encore moins de la féerie de l’enfance…
Et dans une TURQUIE SOCIALISTE, on en fera une grande colonie de vacances, un sanatorium pour convalescents et une maison de retraite pour vieux travailleurs… du monde entier, des conférenciers , des cinéastes, des musiciens nous feront patager leurs créations… CHACUN le meublera comme il l’entend et aura le droit d’améliorer l’architecture et àla fin cela ressemblera au palais du facteur Cheval de hauterives… On se déguisera et on invitera des Cubains pour apprendre à danser à tous…
La pandémie ici aussi sert de révélateur, elle entraine dans la mort ce qui lui appartenait et laisse la possibilité de réinterpréter à l’infini la peine de ceux qui ont construit ce machin là… c’est fou ce que je suis bon public, pour tout ce qui me ramène à la féerie de l’enfance, à ces planches du dictionnaire que je contemplais sans fin en me demandant qui étaient “les énervés de Jumièges” et pourquoi Robert le pieux et Berthe au grand pied avaient encouru la fureur du légat du pape… Cela a été le chemin direct des contes de la table ronde. Chrétien de Troyes traduit par Bédier, de mon choix d’explorer les chapiteaux des cloîtres provençaux, de ce jour où je suis partie seule sur les chemins de Saint Jacques, la guerre d’Algérie, l’amour courtois, Aragon et le fou d’Elsa, je ne suis pas l’ennemie des châteaux… Et encore moins de la féerie de l’enfance… Et à ce titre, il y a le film d’animation du maitre japonais Mamoru Hosod. Nous vous en parlerons sans doute demain, parce qu’il y a beaucoup de films en ce moment qui reflètent le double visage de la féerie et des valeurs écœurantes de niaiserie que prétend vous vendre cette “culture” là et ces films venus d’ailleurs le font avec talent… du Héros iranien à Belle japonais, ce sont d’immenses cultures qui s’étonnent des sous-produits que l’on prétend leur imposer pour leur mettre le pied sur la nuque sans entendre ce qu’ils ont à nous dire…
Ceux qui jadis ont renversé les monarques…
Voilà pourquoi je suis communiste parce que ces Indiens-là aussi sont à leur manière la chance de survie offerte à l’humanité et la simple comparaison des manoirs abandonnés avec ceux qui ressemblent aux gueux qui ont fini par les renverser dit tout…
Les travailleurs du CPI(M) du district de Malkangiri dans l’Odisha collectent des fonds en nature au titre du parti auprès des agriculteurs en faisant du porte-à-porte dans les zones rurales. Cette campagne est en cours depuis 5 jours dans divers villages de Kalimela, Malkangiri Sadar, korukonda block. Le secrétaire du comité d’État du CPI(M) de l’Odisha, le camarade Ali Kishore Patnaik, a également participé à cette campagne. Aux élections de 2014, les communistes du CPI(M) faisaient ici 0,44 %, cela ne les a pas empêchés d’être à la tête des luttes des travailleurs agricoles et aujourd’hui de récolter des fonds en nature pour la population qui a faim…
Les révoltés du Moyen-Âge L’ont arboré sur maints beffrois. Emblème éclatant du courage, Toujours il fit pâlir les rois. Le voilà !, Le voilà ! Regardez ! Il flotte et fièrement il bouge, Ses longs plis au combat préparés, Osez, osez le défier !Notre superbe drapeau rouge ! Rouge du sang de l’ouvrier ! (bis) Ne vous inquiétez pas messieurs et mesdames, c’est du sang de l’ouvrier…
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Dietzgen
Si la science, la philosophie et l’histoire ont eu leur lot de pindares en ces temps, le mouvement ouvrier n’a pas été épargné, des fascistes pseudo-marxistes d’extrême-droite (de Soral à Zemmour) aux sociaux-démocrates pas même ne serait-ce que keynésiens (de Mélenchon à Montebourg). Pour ne pas trop noircir le tableau, on aurait pu ajouter l’escroc semi-illettré Elon Musk dans la catégorie scientifique, jouant les Tesla ou les Einstein…
Ces temps ont le panache de nous donner à goûter de la farce et de la tragédie en même temps…
Bonne année (tardive encore une fois, je m’en excuse) à tous.