Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

COMAGUER : USQUE NON DESCENDET ? pourquoi est-il tombé si bas …

Après le camouflet des sous-marins australiens certains ont, dans la précipitation, annoncé un refroidissement des relations franco-étasuniennes. Il n’en fut rien et un simple appel de « Uncle Jo » * à sa suffisance élyséenne apaisa la tempête à peine levée dans le verre d’eau du Quai d’Orsay.

Mais ce que confirme l’article qui suit c’est que le Chef Des Armées fait tout ce qu’il peut pour prendre sa place dans la grande offensive politico-médiatique lancée par Washington contre la Chine. Envoyer un navire espion marauder en Mer de Chine au moment où la Maison Blanche met en place une provocation en envoyant des forces spéciales à Taïwan c’est participer, avec les petits moyens disponibles, à cette provocation.

En effet malgré l’affirmation que cette action fait partie de la « stratégie Pacifique décidée par le président de la République » (cf. article ci-après) la « zone maritime de la France » pour vaste qu’elle soit ne s’étend pas jusqu’aux côtes chinoises ni jusqu’aux côtes coréennes.

La Chine a très bien compris la manœuvre qui viole l’engagement pris par des Etats-Unis en 1972 de respecter sa souveraineté sur l’ile et le président chinois a clairement énoncé qu’elle ne laisserait pas se développer l’occupation militaire de Taïwan par l’armée étasunienne, occupation dont les forces spéciales sans uniforme ne sont que le premier échelon.

En s’alignant sur la Maison Blanche, l’Élysée commandé par un indéfectible Young American Leader aura sa part dans l’échec de l’opération.

·       (Référence ironique au titre donné par Churchill à Staline son allié de l’époque avant qu’il ne lui déclarât la guerre froide)

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Le navire d’écoute électronique « Dupuy de Lôme » en mer de Chine

(Le Marin 14/10/2021)

Le navire-espion de la direction du renseignement militaire (DRM) Dupuy de Lôme opère actuellement en mer de Chine, a dévoilé la ministre des Armées Florence Parly, répondant à une question d’un député de la commission de la défense.

Le bâtiment d’expérimentation et de mesures (BEM), dont les capteurs électromagnétiques permettent de dresser l’ordre de bataille électronique depuis la mer (c’est à dire établir le nombre et le positionnement des radars dans la zone), avait été aperçu il y a quelques jours en escale au Japon, après un passage cet été à Guam.

Cette nouvelle expédition du Dupuy de Lôme en mer de Chine s’inscrit dans une stratégie d’occupation de la zone maritime par la France qui, régulièrement, envoie des navires et des aéronefs sur place, en application de la stratégie Pacifique décidée par le président de la République. C’est ce qu’avait expliqué il y a quelques mois le contre-amiral Jean-Mathieu Rey, commandant interarmées de la zone Asie-Pacifique (Alpaci).

Lors d’une présentation de l’état-major des armées le 11 octobre, des moyens plus modernes ont été annoncés, notamment les patrouilleurs ultramarins, mais aussi des avions de surveillance Falcon 50M, en provenance de Lann-Bihoué, à partir de 2023, afin de remplacer les cinq Gardian plus anciens. Ces appareils participent régulièrement à des missions en mer de Corée afin de faire respecter l’embargo sur la Corée du Nord.

Jean-Marc TANGUY

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