Le président de la République d’Irlande Michael Higgins (travailliste, intellectuel d’origine prolétaire, poète, ancien ministre de la culture) a rendu hommage vendredi dernier à la tombe d’Antonio Gramsci.
Ce président irlandais dont la charge a été renouvelée depuis 2011 est aussi l’auteur si je m’en souviens de poèmes écrits en italien sur “poésie et trahison”… (1) que voilà un titre approprié à ces années de contre-révolution dans le monde, mais dans ces sœurs marquées par le “catholicisme” et ses invites à reconnaitre ses péchés que sont la France, l’Irlande et l’Italie…
Je voudrais en profiter pour rappeler un autre auteur prolétarien, que l’on invita lui aussi au confessionnal et au repentir sans succès, un des plus grand génie du théâtre Sean O’Casey (anglicisation de Shaun O’Cathasaigh), né à Dublin, chantre des détresses et des misères sociales, vécues avec une résignation héroïque en tant que dernier enfant d’une famille nombreuse, souffrant d’une demi-cécité, n’ayant qu’une instruction très réduite ; il travaille chez un quincaillier, puis comme cantonnier, apprend à lire à treize ans et d’abord en gaélique. Il fait de la politique active : syndicaliste ardent, il joue un rôle de premier plan dans l’organisation de l’Irish Citizen Army en 1914, puis dans la terrible rébellion de Pâques 1916. Il est aussi intransigeant que son théâtre qui comme celui de Brecht mêle le lyrique, le trivial et le comico-tragique… Il dénonce la misère et la guerre. Junon et le paon (Juno and the Paycock, 1924), est un de ses chef-d’œuvre comme La Charrue et les étoiles (The Plough and the Stars, 1926) qui le rend inclassable et le force à l’exil. Il n’y a, dans son attitude inflexible, ni morgue ni vanité, mais le refus de tout compromis face à la vérité et à l’art, qui doit en être l’image fidèle et totale.
Et que voulez-vous il y a des gens, des communistes souvent mais pas seulement, qui ne peuvent pas plier parce qu’ils ont la même exigence en politique que celle que ces artistes ont dans leur art…
Il y a la poésie humble comme des fleurs qui poussent entre les pierres du trottoir et qui disent la même exigence et quelquefois il y a la rencontre entre tous ces gens-là et alors on se dit que cette vie-là vaut la peine d’être vécue.. tous leurs tribunaux et leurs confessionnaux n’y changeront rien…
Et puisque aujourd’hui, nous parlons de nos voisins les communistes italiens, qui comme nous et comme je le raconte dans mes mémoires ont été trahis et je ne cherche même pas par qui, je dis les faits chacun s’y reconnaîtra. Plusieurs intervenants de ce blog ont souligné à quel point cette auto-flagellation que depuis plus de vingt ans des dirigeants indignes imposent aux communistes commencent à être partout hors de saison. Alors voici repris par un camarade poète italien ses vœux à Fidel Castro qui, on se souvient avait jeté à ses juges un retentissant l’histoire m’absoudra… Mais je doute qu’elle absoudra les traîtres…
Fidel, permets-moi ces quelques mots !
Édité par Maite González
12-08-2021
https://www.radiohc.cu/especiales/exclusivas/266840-fidel-permiteme-unas-palabras
Par Pietro Fiocchi*
L’histoire t’a déjà absous. Et elle s’est également excusée. Le peuple n’a jamais eu de doutes : tu as rendu justice à la dignité humaine. Tu y as consacré toute ta vie, toute la passion, l’engagement et la persévérance dont un être humain est capable.
Mais il est vrai que tu n’étais pas un être humain ordinaire. Tu étais un prophète séculaire, accompagné dans ta mission par les tiens, les inoubliables Ernesto Guevara, Camilo Cienfuegos et ton jeune frère Raúl, un génie de l’art militaire et un stratège raffiné de la politique étrangère cubaine, un géant de la République d’une sobriété très élégante.
Lorsque nous pensons à toi, avec un minimum d’honnêteté intellectuelle et d’empathie humaine, nous ne pouvons te séparer de la gratitude pour l’exemple concret que tu représentes toi-même, d’abord pour tes compatriotes et pour des peuples entiers opprimés du passé et du présent.
Nous ne pouvons te dissocier de personnalités qui ont été parmi tes plus grands amis, comme le prix Nobel de la paix Nelson Mandela, même lorsqu’il était emprisonné parce qu’il était considéré comme un criminel, un terroriste.
Toi, Fidel, tu n’as pas eu besoin d’attendre qu’il soit officiellement proclamé champion du monde de la paix pour exprimer ton admiration et ton respect pour Mandela, tu as montré que tu es très différent, par le style et l’essence, des autres, des autres personnalités importantes du forum politique mondial, des amis de dernière heure de Mandela, de ceux qui se sont pressés sur la photo avec la star.
Il y a aussi ton ami fraternel Gabriel García Márquez, lauréat du prix Nobel de littérature, qui a enchanté des générations aux quatre coins du monde avec ses mots. Et qui aurait donné sa vie pour toi.
Et il y a aussi les papes de Rome, chefs d’État du Vatican, du puissant Jean-Paul II au bien-aimé pape François. Nous t’avons vu sincèrement ému et respectueux dans tes rencontres avec eux.
Le vent tourne, Fidel. Le monde, depuis les gens ordinaires jusqu’aux plus hauts représentants institutionnels, affirme haut et fort que le blocus infligé à Cuba depuis soixante ans est une horreur inhumaine, une monstruosité.
Au-delà de tous les aspects juridiques et politiques à cet égard, les événements suggèrent que le pouvoir des idées nobles surmonte et surmontera le pouvoir aveugle de la haine. Ce n’est qu’une question de temps. Et le temps est un juge impartial et progressiste.
Sur ta petite île, tu es comme nos héros du Risorgimento italien, que les autorités autrichiennes considéraient comme de dangereux criminels, des terroristes, qu’elles tuaient ou emprisonnaient.
Ces mêmes patriotes, à commencer par Giuseppe Mazzini, donnent aujourd’hui leur nom aux plus belles écoles et places de notre Italie.
Tu as été et tu continues d’être un témoignage vivant pour ceux qui ne cèdent pas à la médiocrité imposée, pour ceux qui croient en la justice sociale et au progrès, pour ceux qui brûlent de passion pour une vie vécue comme un être humain digne de ce nom.
Merci et joyeux anniversaire !
*Journaliste italien spécialisé dans les études internationales et diplomatiques. Membre du parti communiste italien. Diplômé en sciences politiques. Maîtrise de la traduction en langue russe.
(1) Jean-Pierre Legrand me téléphone pour me dire le choc qu’il a reçu quand en ayant envoyé un texte de ce blog à diverses fédérations, il a reçu de la part de celui qui tient le mailing des alpes maritimes l’échange suivant que je ne commenterai pas sinon pour dire que l’individu a refusé de dire son nom… qu’il se rassure, j’ai renoncé à poursuivre le minable Alain Hayot qui m’accusait d’actes mensongers concernant Tillon, cela sera pareil pour lui… marianne qui découvre avec stupéfaction ces insanités venant du site officiels des Alpes Maritimes commente l’affaire en signalant que c’est une de ses traductions qui est en cause et qu’une fois de plus je “prends” à sa place (je me demande si cela n’est pas dû à la notation sur “le Moyen orient” et sur le fait que le “camarade” a quelques antipathies bien connues… ce qui est là encore à porte à faux,mais bien digne de certaines errances.
Ils savent qu’ils ont perdu mais je préfère la poésie que la lecture des insanités dont ils ont été capables de m’abreuver depuis trente ans. voilà le niveau “officiel” auquel les camarades sont confrontés, vous reconnaitrez qu’il ne s’agit pas de celui de ce blog…
c
Ce que je dirais à ce personnage très sale c’est que ce qu’il ne supporte pas en moi ce n’est pas “la stalinienne” ça sous la définition que l’on donne à ce terme il le supporte très bien, la diffamation, l’insulte de la vieillesse et l’anonymat avec les procès ignobles c’est son truc à lui et qu’il aille voir Chers camarades, il saura que c’est avec Khrouchtchev et ses bureaucrates que ça a joué… mais passons, ce qu’il ne supporte pas en moi c’est la liberté, celle de penser, celle de vivre comme dans ce blog, lui il est de la race des loups qui jouent les moutons pour mieux salir et déchirer… Écoute petit salaud au sens sartrien du terme cette chanson, un vieux qui vient de mourir:
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Jeanne Labaigt
Quel choc! quelle indignation, quel scandale…
Comment osent-ils parler ainsi ? Penser ainsi?
Se parer ainsi du nom de communiste?
Le devoir de tout communiste est de s’éduquer.
S’éduquer soi-même pour pouvoir agir.
Cette vulgarité, cette minable présomption, ce point de vue abject et cette forme populacière…
A conchier, oui !
Moi aussi je vais m’y mettre !!!
Xuan
Merci de mettre à jour le véritable visage de chefaillons révisionnistes obtus.
On comprend comment le PCF a pu dériver avec des individus pour qui l’insulte tient lieu d’argument. Celui-ci est réellement bas de plafond mais il n’a rien à craindre, il risque fort peu d’avoir à à décliner son identité devant un OPJ ni d’être réprimé par l’appareil d’Etat.
Danielle Bleitrach
oui il s’agit d’une simple miseà jour, soigneusement dissimulée comme doit l’être l’ordure dans une rubrique peu lue et précédée d’un long commentaire sur la poèsie et l’histoire… et à la fin cet étron d’un fasciste. Parce que ce “cadre” de la fédération des Alpes Maritimesdu PCF dit malheureusement à quel point le pCF est tombé et qui non seulement peut en être membre mais à sa direction. Il ne s’agit plus seulement de sociaux démocrates mais de veritables fascistes. On comprend ce dont capables ces gens-là et comment ils détruisent le communisme, ses valeurs autant que sa capacité d’intervention. Il fut un temps où la direction du parti auraitimmédiatement enquêté et viré l’individu en question… Pas un parti ne tolérerait pareils écarts de quelqu’un chargé de son expression publique… pas plus qu’ilne laisserait un Hayot diffuser des ignominies sur moi en rupture avec toute vérité… Pas pour moi mais pour la crédibilité d’un tel parti,sa capacité àassumer des responsabilités nationales. Mais l’état où les liquidateurs ont conduit le PCF est celui-là alors que faire ? D’abord comme cela est dit par ailleurs: on ne discute pas avec un fasciste et quand des cadres du PCF acceptent de se conduire comme des fascistes, on ne leur répond pas, c’est pour cela que je laisse ces témoignages de l’état hic et nunc du PCF en septembre 2021 mais je ne fais même pas de procès,ni à Hayot, ni à ce minable, ni à tous les autres… Le second principe est de ne jamais faire ce que veut l’adversaire… Ils savent qu’ils ont perdu et ils perdent les pédales, ils survivent parce qu’ils sont tolérés, mais leur espace ne cessera de se réduire si le communisme est de retour. Nous en sommes loin,mais un possible est là, il faut s’en saisir et savoir comme le disait Eluard que nous sommes “les hommes des temps obscurs” qu’il est déjà beau qu’il existe ce lieu de décence et d’information et qu’il se trouve des gens pour l’utiliser… Donc continuons en attendant rien de personne que de nous mêmes.
GENDRE DANIEL
Ne supra crepidam sutor judicaret !
Être pris pour un con par un imbécile relève de vertu, mais à ce point là, ça ressemble à une médaille du travail !
Daniel Arias
Ce type mériterai l’exclusion du parti ainsi que ceux qui lui ont permis d’accéder à des responsabilités, s’il exerce réellement des responsabilités.
Celui-ci est particulièrement abject et du niveau d’une fosse à purin.
Mais il n’est pas des plus dangereux dans le Parti, les pires sont ceux qui ont systématiquement écarté les camarades ayant des valeurs, attachés au marxisme mais qui contestaient les opportunistes.
Cela ne m’étonne pas qu’ils haïssent le camarade Staline. Staline avait pour projet la mise en place d’élections(1) à tous les niveaux du gouvernement et dans les syndicats. C’était la lutte pour la constitution de 1936, face à lui et parfois avec lui se trouvaient le bloc d’opposition des droitiers et trotskistes, adeptes de la terreur. Ces opposants à Staline assassineront le général Kirov, négocieront avec l’empire japonnais, les nazis, jusqu’à proposer l’indépendance de l’Ukraine ou plutôt donner l’Ukraine au III Reich au moment où le Reich obtenait la pleine puissance.
Mais revenons à la lutte pour la démocratie de Staline contre les dirigeants cooptés ; Staline proposait des élections à bulletin secret, universelles, suffrage direct, selon un maillage territorial, tenant compte des nationalités et des minorités ainsi que des groupes religieux.
C’est aussi la réhabilitation des droits civiques des “lishentsy” personnes ayant été privées des droits civiques après la révolution pour leurs activités contre révolutionnaires ou réactionnaires.
Ce système de vote a rencontré une forte opposition des dirigeants locaux du Parti, les élections pouvaient être disputées par des non membre du Parti.
Face à ces craintes Staline incitait les membres du Parti communistes à être meilleurs pour que le meilleur candidat gagne, le danger auquel Staline s’attaquait était la bureaucratie, la cooptation, l’incompétence.
Les procès de Moscou, le polit buro puis la manipulation et les purges de Ejov feront échouer cette lutte de Staline pour la démocratie. Ejov sera arrêté et exécuté sur ordre de Béria, Ejov étant en contact avec Boukharine autre conspirateur de l’aile droite.
En 1937 des élections syndicales auront lieu selon les principes démocratiques édictés par Staline, cela ne se reproduira plus.
Les écrits de Staline eux même contredisent les dires des tenants du paradigme anti-staline qui domine les intellectuels de “gauche” et droite depuis Kruthchov.
Dans “réponses aux camarades kolkhoziens” Staline prône de convaincre les paysans et rejette la contrainte, contre productive. (2)
Là encore les éléments droitiers du Parti feront alliance avec les koulaks pour attenter à l’URSS et à Staline en particulier en projetant sa mise à mort et par le terrorisme, dont Ejov sera un artisan.
D’autres textes de Staline démontrent le soucis de régler les problèmes scientifiquement et son rejet du dogmatisme, la prise en compte des factions dans la société et dans le Parti.
Nous sommes très loin du procès de dictateur dogmatique que veulent nous imposer les anti-communistes. Mais au contraire nous avons à faire à un dirigeant qui réfléchit et essaie de résoudre les problèmes à partir de la réalité de la société.
L’aide aux communistes et révolutionnaires espagnols dès 1936 “est un devoir des travailleurs de l’URSS”, Staline en perçoit le danger pour l’humanité de la chute de la République espagnole.
Pendant ce temps les trotskystes avec l’aide des nazis soulèveront Barcelone en plein conflit, contre le gouvernement Républicain, les journées de mai 1937. En février 37, des opérations de sabotages contre des entreprises de Barcelone étaient préparées par les nazis et les franquistes.
Informations transmises aux soviétiques par Schulze-Boysen haut placé au ministère de l’aviation du Reich et appartenant au groupe de résistance “Die Rote Kapelle” Orchestre Rouge, il sera exécuté en 42.
Seule une solide formation politique des camarades pourra permettre d’écarter les opportunistes et les saboteurs. Malheureusement on a encore du mal à lire une ligne directrice claire au PCF. Qui dirige ? Quel projet ? Quelles étapes ?
Fabien Roussel connaît bien l’état du PCF, je regrette que lui où les directions fédérales ignorent les camarades qui ont quitté le PCF, nous sommes nombreux, pas un mot, pas un coup de fil, pas une tentative de renouer contact alors que nous avons travailler ensemble. Il est vrai que dans ma fédération restent encore ceux qui ont participé activement à la liquidation du PCF au vidage de la théorie marxiste, à la fin des cellules, à la propagande anti soviétique, à la fin de la faucille et du marteau le symbole des luttes et des héros, à la tentative d’effacement du nom Communiste, jusqu’à pousser à ne plus passer l’Internationale dans les meetings. Ces saboteurs sont encore là, certains venant du trotskisme.
Comme le préconisait Staline pour l’exclusion des kolkhoziens ayant commis des fautes il faut enquêter prudemment, juger honnêtement et sans précipitation, blâmer s’il le faut, corriger si possible, mais en dernier recours exclure. Il faudra bien un jour nettoyer la maison avec toutes les précautions et le temps nécessaire pour éviter les injustices.
Malgré toutes ces adversités les communistes ont obtenu des résultats historiques remarquables.
Et au final malgré toute la propagande c’est ce qui reste dans le cœur des peuples.
(1) Grover Furr, Lands Journal of labor and society, YEZHOV VS. STALIN: THE CAUSES OF THE MASS
REPRESSIONS OF 1937–1938 IN THE USSR
(2) https://www.marxists.org/francais/general/staline/works/1930/kolk.htm
Textes Choisis de Staline :
http://www.marxisme.fr/download/Staline_Textes_choisis_1934_1938.pdf
Danielle Bleitrach
le paradoxe c’est que moi j’étais plutôt antistalinienne(sauf en ce qui concerne la deuxième guerre mondiale), parce que j’avais été abreuvée au 22 e congrès…je me souviens de disputes homériques avec Risquet quand il me disait “Gorbatchev hijo de puta” , je lui répondais si un hijo de puta peut foutre en l’air l’URSS c’est qu’il y a un sacré problème… Mais ceux qui m’ont convaincue qu’il y avait un problème chez les anti-staliniens forcenés c’est eux, quand je les ai vu dire des contre-vérités… à partir de Staline c’est tout qui y passait y compris Cuba… et moi je découvrais les turpitudes de la CIA,le plan Condor, la loi Helms Burton… Et quand je décrivais tout ça les mêmes me répondaient “démocratie” et ils m’accusaient d’être une stalinienne qui défendait les dictatures, alors qu’à cuba j’enquiquinais tout le monde avec ma suspicion de “bureaucratie”… Mais c’est la rencontre avec Marianne qui a été un véritable choc, parce que j’étais persuadée que l’uRSS était tombée sans résistance, que le peuple n’avait pas résisté. Et grace à elle je découvrais tout le contraire… Et ça a continué comme ça, dès que je voulais dire ce que j’avais vu de mes propres yeux j’étais réprimée et ces gens étaient grossiers, vulgaires, injustes… dans l’affaire Hayot même des gens qui étaient proches de moi et qui savaient bien que je ne les avais pas incités à exclure tillon m’ont dit des saloperies, je pèse mes mots j’étais une stalinienne et c’est moi qui avait détruit le parti… A ces gens là je n’avais fait que du bien ils devaient à mes combats intellectuels et syndicaux leurs postes, leur statuts et ils me traitaient ainsi… Désormais j’ai découvert que mon pays, ce PCF était profondément atteint mais les autres c’est pire… lapolitique c’est l’art des possibles et il reste cepossible là… Mais je n’en attends rien, et je dois dire que ce dernier coup suivi du silence de la direction du PCF m’a montré ma place réelle, la seule possible et que je pense nous devons tous adopter : ne rien attendre pour soi mais agir de telle sorte que ces salopards qui dominent la France et dont l’état du parti n’est àla fois que la conséquence et l’origine évolue… ce seralong mais il faut tenir bon, il faut accomplir ce à quoi nous nous sommes engagés en devenant communistes. C’est notre seule vérité et je crois que dans ses meilleurs aspects staline pensait un peu comme ça, comme lénine, comme fidel… “nos raisons d’exister valent mieux que notre existence” je cite encore Robespierre;..
il me vient une autre phrase, d’un écrivain de langue espagnole qui vient de mourir sastre: “ni se vendre, ni se rendre”…
Ilest vrai que j’ai été aidée puisque j’en suis aux confidences, d’abord parce que j’ai rencontré des gens exceptionnels qui m’ont donné confiance dans les êtres humains, un pays comme Cuba, des gens connus et inconnus mais de qualité. Ensuite, parce que dans le fond je suis à la fois uneécorchée vive aux réactions épidermiques et quelqu’un qui résiste aux chocs… Une amie me disait recemment en découvrant ce que je subissais au sein du pCF et de certains anciens proches: je me demande comment tu fais pour continuer… moi je me serais repliée… et elle ajoutais, en fait c’est parce que tu es libre, tu fais ce qui te plait , quand ça te plait et on peut tout tenter pour te faire changer d’avis on y arrive pas… j’ajouterai que je suis convaincue que de toutes ces histoires il nerestera pas grand chose et que bien peu sera retenu par la postérité, nous sommes comme ces mains sur les parois des grottes, tendues, ouvertes et rien de plus, alors je me dis que chacun doit faire le peu qui est possible dans ce qu’il pense être bien…
kath
Je suis toujours scandalisée par ce genre des propos ou la médiocrité humaine est a son comble …. Ma chere Danielle c’est n’est pas que de la renaissance c’est carrément du nettoyage qui faut , fort heureusement pour vous , vous avez rien a prouver , je vous embrasse tendrement !!