Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le président du Mexique au nom de nous tous : Cuba mérite le prix de la dignité

Le Président Andrés Manuel López Obrador a salué samedi la « résistance » de Cuba à « l’influence » des États-Unis, à l’ouverture du sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).

Il a dénoncé le fait que « Washington n’a jamais cessé de mener des opérations ouvertes ou secrètes contre les pays indépendants au sud du Rio Bravo » et que « l’influence de la politique étrangère américaine est prédominante en Amérique ».

« Il n’y a qu’un seul cas particulier, celui de Cuba, le pays qui, depuis plus d’un demi-siècle, a affirmé son indépendance, en affrontant politiquement les États-Unis. On peut être d’accord ou non avec la Révolution cubaine, mais avoir résisté 62 ans sans être assujetti, c’est un sacré exploit », a-t-il déclaré.

« Mes paroles peuvent provoquer la colère de certains ou de beaucoup, mais comme le dit la chanson de René Pérez Joglar de la Calle 13 : ‘Je dis toujours ce que je pense’. Par conséquent, je crois que pour sa lutte pour la défense de sa souveraineté, de son pays, le peuple cubain mérite le prix de la dignité », a-t-il déclaré.

La réunion de la Celac de ce samedi, dont le Mexique est le président pro tempore, vise à rechercher des mécanismes permettant d’obtenir davantage de vaccins contre le covid-19 pour la région et à convenir d’une position commune latino-américaine pour le prochain sommet du G20.

« La politique des deux derniers siècles, caractérisée par les invasions, la mise en place ou la destitution de dirigeants au gré de la superpuissance, n’est plus acceptable, disons-nous adieu aux impositions, aux interférences, aux sanctions, aux exclusions et aux blocus », s’est-il exclamé.

En ce qui concerne la relation avec les USA :

« Il est temps d’exprimer et d’explorer une autre option, celle du dialogue avec les dirigeants américains, pour les convaincre et les persuader qu’une nouvelle relation entre les pays des Amériques est possible », a-t-il déclaré.

« Commençons une relation sur notre continent selon le principe de George Washington, selon lequel les nations ne doivent pas profiter du malheur des autres peuples », a-t-il déclaré.

Le président Andrés Manuel López Obrador a appelé les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à garder vivant l’esprit de Simón Bolívar il a proposé de remplacer l’Organisation des États américains (OEA), « par un organisme autonome qui ne soit le laquais de personne ».

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Comme le soulignait le grand journal mexicain la Jornada, le président du Mexique a prononcé ces fortes paroles qui réclament la fin du blocus contre Cuba non seulement au nom du Mexique, de son peuple, non seulement au nom des peuples sud-américains réunis en ce 17 septembre à Mexico mais au nom de la quasi totalité des gouvernements et des peuples du monde qui chaque année condamnent ce blocus.

Oui, comme l’a dit Lopez Obrador, Cuba qui depuis 60 ans résiste à cette terrible injuste en faisant l’impossible pour que le peuple cubain ait la santé, l’éducation mérite le prix de la dignité.

Au moment où l’Union européenne se déshonore en cédant aux manœuvres des ennemis de cuba, stipendiés des Etats-Unis, nous devons en France comme cela se passe déjà en Espagne, Italie et d’autres pays faire monter une solidarité active, celle de nos élus mais aussi celle qui permet d’élargir concrètement la protestation populaire par des contributions actives à la résistance au blocus. Nous avons commencé à le faire à Marseille et nous continuons.

Cuba mérite notre solidarité à tous : j’espère la semaine prochaine vous annoncer à tous une bonne nouvelle concernant une collecte de médicaments en provenance de France et auquel nous marseillais nous apporterions ce que nous continuons à collecter.

Danielle Bleitrach

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