Voici avec cette nouvelle d’un photographe “nobelisé” en art pour son œuvre esthétique mais à grand “contenu social” adopté par la France, des photos de sa dernière production “amazonia”; il s’agit d’un peuple de la jungle menacé en particulier par la politique de Bolsonaro, mais pas seulement. Ce que nous donne à voir Sebastião Salgado c’est un motif, presque abstrait, des arabesques, des ombres et des lumières, des vapeurs et des canopées irradiées et des jungles qui ne sont pas impénétrables mais refuges striés de lumière, qui ne sent pas combien le mot “clairière” est inadapté pour décrire cette magnificence des “vastes portiques” tropicaux. La composition supplée aux mots, ces abstractions esthétiques sont pourtant l’expression de la relation hommes/nature, dans leur coopération, dans leur profonde identification… est-ce un hasard si ce qui l’intéresse de la France, c’est notre riche terre et nos travailleurs venus en famille se perdre dans les moissons, des tropiques de levi strauss on passe à madame Bovary mais c’est toujours la même quête que celle menée jadis dans l’univers minier… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Texte par: Vicenta Linares2 min
L’un des plus grands talents contemporains de la photographie, le Brésilien Sebastião Salgado, est l’un des lauréats du 32º Praemium Imperiale, considéré comme le prix Nobel des arts. La liste des lauréats a été rendue publique ce 14 septembre à Paris.
Le photographe de 77 ans Sebastião Salgado, un résident de France, a reçu le prix dans la catégorie Peinture pour ses images en noir et blanc avec un fort contenu social. A travers elles, il dépeint avec un grand sens esthétique la situation des classes défavorisées, des peuples autochtones et de la dégradation de l’environnement.
Son dernier projet, « Amazônia », est le résultat d’une cinquantième expédition au cœur de la jungle. L’œuvre est exposée à l’Orchestre philharmonique de Paris jusqu’au 31 octobre, avec plus de 200 photographies présentant toute la richesse de l’un des plus grands patrimoines naturels de l’humanité.
Début septembre, Salgado a également été récompensé pour son travail au festival de photojournalisme Visa pour l’Image de Perpignan, dans le sud de la France.
Cérémonie virtuelle
Créé en 1988 par l’Association japonaise des arts, le prestigieux Praemium Imperiale décerne 15 millions de yens (125 000 euros) à chaque lauréat. Traditionnellement, la cérémonie de passation de pouvoir a lieu à Tokyo en octobre, en présence du prince Hitachi, frère cadet de l’empereur Akihito. Cependant, en raison de la pandémie de Covid-19, l’événement se déroulera virtuellement.
Le 32º Praemium Imperiale a également récompensé le sculpteur américain James Turrell, qui utilise l’espace et la lumière comme moyen d’expression, et l’architecte australien Glenn Murcutt, connu pour ses maisons modernistes intégrées dans l’environnement rural (lauréat du prix Pritzker en 2002).
Dans la catégorie Musique, le gagnant a été le violoncelliste américain Yo-Yo Ma. Fils de parents chinois basés à Paris, il a enregistré plus de 100 albums et a remporté plusieurs prix. Parmi eux, 18 Grammys remportés au cours de sa carrière.
Cette année, le prix Nobel des arts a décidé de ne pas attribuer la catégorie Théâtre/Cinéma « en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus ». Dans un communiqué, l’Association japonaise des arts a déclaré qu’avec la crise sanitaire, de nombreux candidats n’étaient pas en mesure de répondre aux exigences, incitant le jury à rejeter le prix.
Avec l’AFP
ça c’est sa vision de la France, dans le fond nous ne sommes pas si différents :
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