Marianne nous traduit ce texte qui révèle des aspects inconnus de la deuxième guerre mondiale. Actuellement les Russes qui ont longtemps pratiqué de pieux mensonges à l’égard d’alliés et mêmes de vaincus qui appartenaient au bloc socialiste sortent les archives pour nous faire mesurer la réalité de ce où peuvent nous mener les impérialistes qui nous gouvernent. Comme le disait Lukacs à la fin de sa vie alors même qu’il était très critique sur le stalinisme dont il dénonçait le dogmatisme, il ajoutait que l’Union soviétique sous Staline avait deux fois sauvé le monde en luttant et en détruisant Hitler, ensuite en ayant la bombe atomique et en pratiquant l’équilibre de la terreur. Voici apparemment un troisième cas. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
03.09.2021
https://kpu.ua/uk/99825/v_1945_godu_krasnaja_armyja_spasla_myr_ot_uzhasov_bakteryologycheskoj_vojny
Avant même la défaite de l’armée du Kwantung, le ministre des Affaires étrangères Shigenori Togo avait convaincu le Premier ministre Kantaro Suzuki, le matin du 9 août 1945, que le Japon n’avait d’autre choix que d’accepter la déclaration de Potsdam.
Koichi Kido, un ministre influent – gardien du sceau impérial – fait un rapport à l’empereur Hirohito sur la nécessité d’arrêter la guerre immédiatement. On craignait qu’une défaite dans la guerre puisse inciter les masses à la révolution.
Pour éviter cela, les dirigeants politiques du pays et l’entourage de l’empereur ont jugé nécessaire de capituler devant les Américains et les Britanniques le plus rapidement possible afin d’empêcher les troupes soviétiques de débarquer sur les îles japonaises.
Le 15 août 1945 à midi, pour la première fois dans l’histoire de la nation, les Japonais ont entendu la voix de leur divin monarque déclarer, dans une langue archaïque et difficilement compréhensible pour le commun des mortels, la décision de mettre fin à la guerre. Pour justifier l’impossibilité de poursuivre la résistance, on a fait valoir que l’ennemi utilisait “une nouvelle bombe, d’une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable”.
Ainsi, il était clair que le Japon ne se rendait pas, vaincu dans la bataille contre l’ennemi, mais qu’il était contraint de battre en retraite devant la force irrésistible d’une arme sans précédent.
À cet égard, il y a encore des Japonais qui croient que l’utilisation des bombes atomiques par les Américains était un “ten’i” (天意) – la volonté du ciel, un acte de miséricorde providentiel qui a permis au peuple sacré de Yamato de sortir de la guerre avec honneur et sans perdre la face.
En réalité, ce ne sont pas tant les bombardements atomiques qui ont rendu la défaite inévitable pour le mikado et son cercle intime, mais plutôt l’entrée en guerre de l’Armée rouge, qui avait écrasé la puissance militaire d’Hitler.
Dans le rescrit “Aux soldats et aux marins” du 17 août 1945, le commandant en chef de l’armée et de la marine japonaises, l’empereur Hirohito, sans mentionner les bombes atomiques américaines et la destruction des villes japonaises, désigne l’entrée en guerre de l’URSS comme la principale raison de la capitulation. Cela a été dit avec la plus grande clarté :
“Maintenant que l’Union soviétique est également entrée en guerre contre nous, continuer la résistance (…), c’est mettre en danger la base même de l’existence de notre Empire.”
Illustration : l’Empereur japonais Hirohito
Pour des raisons évidentes, les historiens et propagandistes américains et japonais évitent de mentionner cet important document.
Les faits montrent que sans l’entrée en guerre de l’URSS, les Américains n’auraient pas été en mesure de soumettre rapidement le Japon en “larguant dessus des bombes atomiques”, comme la propagande militaire américaine en persuadait la population japonaise par le biais de tracts et d’émissions de radio.
Selon les calculs du quartier général américain, au moins neuf bombes atomiques étaient nécessaires pour assurer un débarquement sur les îles japonaises. Après les frappes sur Hiroshima et Nagasaki, les États-Unis ne disposaient plus de bombes atomiques prêtes à l’emploi, et il fallait beaucoup de temps pour en produire de nouvelles.
“Ces bombes que nous avons larguées”, a témoigné le secrétaire américain à la Guerre Henry Stimson, “étaient les seules bombes dont nous disposions, et le rythme de production était très lent à l’époque”.
N’oublions pas non plus que les Japonais auraient pu répondre aux attaques atomiques en lâchant sur les États-Unis d’énormes quantités d’armes bactériologiques et chimiques stockées dans les laboratoires secrets japonais du nord-est de la Chine.
L’entrée en guerre de l’URSS a permis d’éviter ce danger pour le monde. L’ancien commandant de l’armée Kwantung, le général Otozo Yamada, a admis lors de son procès :
“L’entrée en guerre de l’Union soviétique contre le Japon et l’avancée rapide des troupes soviétiques dans le territoire de la Mandchourie nous ont privés de la possibilité d’utiliser des armes bactériologiques…”
Des décennies plus tard, les Américains ont tendance à “oublier” la reconnaissance par les politiciens américains, et surtout par les militaires, du rôle important de l’Union soviétique dans la défaite du Japon militariste.
En 1945, les stratèges militaires américains partaient du principe que, même si le plan de débarquement des troupes américaines dans les îles japonaises sous le nom de code “Downfall” avait été mis au point, il n’était pas certain que “la puissante armée Kwantung, étant presque totalement autosuffisante, ne continuerait pas à se battre”.
Le général Douglas MacArthur, commandant des forces anglo-américaines dans le Pacifique et en Extrême-Orient, estime également que les troupes américaines “ne devraient pas débarquer sur les îles du Japon proprement dit avant que l’armée russe ne commence une action militaire en Mandchourie”. Une grande figure militaire et politique américaine, le général d’armée George Marshall, l’a souligné :
“L’importance de l’entrée en guerre de la Russie tient au fait qu’elle peut servir d’action décisive qui obligera le Japon à capituler.”
Illustration : Des soldats soviétiques. Opération Sakhaline Sud. 1945
Et c’est ce qui s’est passé.
Même le président Truman, qui prenait ouvertement des positions anti-soviétiques, a déclaré : “Nous souhaitions vivement que les Russes se joignent à la guerre contre le Japon”. Dans ses mémoires, il note que “l’entrée en guerre de la Russie devenait de plus en plus nécessaire pour sauver des centaines de milliers d’Américains”.
L’analyse impartiale de la situation militaire et politique en Extrême-Orient en août 1945 oblige même les critiques irréconciliables de l’Union soviétique à admettre des faits évidents. Ainsi, dans l’étude scientifique des raisons de la décision du gouvernement japonais de capituler, publiée en 2005, le professeur de l’Université de Californie (USA), Tsuyoshi Hasegawa, d’origine japonaise, admet l’influence déterminante de l’entrée en guerre de l’URSS sur la décision de l’empereur d’accepter les termes de la capitulation. Dans la dernière partie de son ouvrage “A la poursuite de l’ennemi. Staline, Truman et la capitulation du Japon”, ilécrit :
“Les deux bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki n’ont pas été déterminantes dans la décision du Japon de se rendre. Malgré la puissance écrasante des bombes atomiques, elles n’ont pas suffi à changer le vecteur de la diplomatie japonaise. C’est l’invasion soviétique qui a changé la donne. Sans l’entrée en guerre de l’Union soviétique, les Japonais auraient continué à se battre jusqu’au largage de nombreuses bombes atomiques, jusqu’au débarquement réussi des Alliés sur les îles du Japon proprement dit ou jusqu’à ce que les bombardements aériens sous blocus naval rendent toute résistance impossible.
Ce point de vue est partagé par Ward Wilson, auteur de “Five Myths about Nuclear Weapons”, dans son article du magazine “Foreign Policy” intitulé “It Was Stalin, Not the Bomb, Who Defeated Japan”.
Il souligne qu’au cours de l’été 1945, l’aviation américaine a bombardé 66 villes japonaises, en totalité ou en partie, avec des bombes conventionnelles. Les destructions ont été énormes, comparables dans certains cas à celles des bombardements atomiques. Les 9 et 10 mars, Tokyo a vu brûler 16 miles carrés, entraînant la mort d’environ 120 000 personnes. Hiroshima ne se classe qu’au 17e rang pour la destruction de zones urbaines (en pourcentage). L’auteur écrit :
” Qu’est-ce qui a fait peur aux Japonais, s’ils n’étaient pas préoccupés par le bombardement des villes en général, ou par le bombardement atomique d’Hiroshima en particulier ? “. La réponse est simple : c’était l’Union soviétique.
Il poursuit : “La version traditionnelle selon laquelle le Japon s’est rendu à cause d’Hiroshima est pratique car elle satisfait les besoins émotionnels des États-Unis et du Japon. Quel avantage les États-Unis ont-ils retiré de la version traditionnelle ? La réputation de la puissance militaire américaine s’est considérablement améliorée, l’influence de la diplomatie américaine en Asie et dans le monde entier a augmenté, la sécurité des États-Unis s’est renforcée… En revanche, si la raison de la capitulation avait été l’entrée en guerre de l’URSS, Moscou aurait pu se targuer du fait qu’en quatre jours, elle avait réalisé ce que les États-Unis n’avaient pas pu faire pendant quatre ans, et la perception de la puissance militaire et de l’influence diplomatique soviétiques en serait sortie renforcée… Pendant la guerre froide, prétendre que l’URSS avait joué un rôle crucial était assimilé à une “soumission à l’ennemi”, estime Wilson.
Illustration :Soldats soviétiques tenant les drapeaux du Japon vaincu
Ainsi, sans nier l’importance des bombardements atomiques qui ont rapproché le Japon de la capitulation, on ne peut admettre qu’ils aient déterminé à eux seuls l’issue de la guerre. D’éminents hommes politiques occidentaux l’ont également reconnu. Le Premier ministre britannique Winston Churchill, par exemple, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré :
“Il serait erroné de croire que le destin du Japon a été décidé par la bombe atomique”.
Il a également été démontré de manière probante que les bombardements atomiques n’étaient pas motivés par une nécessité militaire. En décidant d’utiliser les armes atomiques, les dirigeants américains ont pointé non pas des cibles militaires mais la population civile des villes japonaises. Les documents en témoignent sans ambiguïté. Ainsi, dans l’ordre opérationnel n° 13 du commandement américain, donné le 2 août 1945, il était dit :
“Le jour de l’attaque est le 6 août. L’objectif de l’attaque est le centre et la zone industrielle de la ville d’Hiroshima. La deuxième cible de réserve est l’arsenal et le centre de la ville de Kokura. La troisième cible de réserve est le centre ville de Nagasaki.”
En lançant des frappes atomiques sur les zones densément peuplées d’Hiroshima et de Nagasaki, le gouvernement et les commandants américains voulaient tout d’abord obtenir un effet psychologique en tuant le plus grand nombre de personnes possible. Le président Truman a personnellement approuvé la suggestion de son plus proche conseiller, le futur secrétaire d’État américain James Byrnes, selon laquelle “la bombe devrait être utilisée le plus rapidement possible contre le Japon, qu’elle devrait être larguée sur une usine militaire entourée de logements ouvriers et qu’elle devrait être utilisée sans avertissement préalable”.
Le bombardement atomique avait également un autre objectif important : intimider l’URSS et d’autres États, pour parvenir, grâce au monopole nucléaire, à la domination américaine dans le monde de l’après-guerre. En se préparant à utiliser les bombes atomiques, Washington espérait que les bombardements contribueraient à “rendre la Russie docile en Europe”. La déclaration de Truman à ce sujet est bien connue :
“Si la bombe explose, ce que je pense, j’aurai certainement une super matraque pour ces gars-là”.
À cet égard, il est difficile de ne pas souscrire à la déclaration du célèbre physicien britannique et prix Nobel Patrick Blackett selon laquelle les bombardements atomiques “étaient entre autres un acte contre la Russie”. En effet, les frappes atomiques ne constituent pas l’accord final de la Seconde Guerre mondiale, mais annoncent le début de la guerre froide.
Illustration :Le champignon atomique résultant de l’explosion de la bombe au-dessus d’Hiroshima.
C’est un fait historique que l’Armée rouge de l’Union soviétique a contribué de manière décisive à la défaite des forces terrestres japonaises. L’offensive éclair soviétique a privé les dirigeants japonais de toute chance de rapatrier des troupes dans la métropole depuis la Chine, déjouant ainsi les plans d’une sanglante “bataille pour la métropole”.
Des documents récemment publiés par le FSB russe montrant que le commandement militaire japonais était prêt à attaquer l’Union soviétique avec des armes bactériologiques jettent une lumière supplémentaire sur les plans des militaristes japonais visant à utiliser des armes de contamination massive dévastatrices, non seulement à grande échelle pour les pays ennemis, mais pour la population mondiale tout entière.
L’ancien commandant de l’armée du Kwantung, le général Otozo Yamada, a été contraint d’admettre au procès de Khabarovsk des criminels de guerre japonais avant que des preuves irréfutables ne soient réunies :
“Seule l’entrée de l’Union soviétique dans la guerre contre le Japon et la progression rapide de l’Armée rouge nous ont privés de la possibilité d’utiliser des armes bactériologiques contre l’Union soviétique et d’autres pays.”
La publication de documents prouvant irréfutablement les plans misanthropiques des politiciens et des généraux japonais et la tenue du forum scientifique international “Le procès de Khabarovsk : signification historique et défis contemporains” en septembre devraient attirer l’attention des gens sur le fait que l’Union soviétique a empêché le Japon militariste de déclencher une guerre bactériologique et chimique, ce qui a sauvé des millions de vies humaines, y compris celles des Japonais eux-mêmes.
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Aujourd’hui, un haut comité scientifique de savants, de politiciens et de politologues devrait sérieusement soulever la question du fait que, contrairement aux dispositions de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (BWC), les États-Unis et d’autres pays continuent à développer de telles armes menaçant le monde.
Il convient de noter que les États-Unis ont ratifié la convention sur les armes biologiques en 1972, mais qu’ils ont refusé d’adopter un protocole à cette convention en 2001, qui prévoit des mécanismes de contrôle réciproque, ce qui fait qu’il n’est pas possible, dans la pratique, de vérifier le respect de la CIAB par Washington par des moyens juridiques internationaux.
La communauté internationale, en particulier l’ONU, devrait exiger des autorités américaines qu’elles expliquent l’objectif de l’établissement des biolaboratoires militaires américains dans les pays limitrophes de la Fédération de Russie, dont 16 sont situés en Ukraine. Nous rappelons que les autorités russes ont déjà exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude quant à l’existence de ces sinistres installations de l’armée américaine.
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolay Patrushev, a spécifiquement attiré l’attention sur le fait que de plus en plus de biolaboratoires sous contrôle américain se développent à pas de géant dans le monde. La plupart d’entre eux se trouvent près des frontières de la Russie et de la Chine.
“On nous dit qu’il y a des stations sanitaires et épidémiologiques pacifiques qui fonctionnent près de nos frontières, mais pour une raison quelconque, elles ressemblent à Fort Detrick dans le Maryland, où les Américains travaillent depuis des décennies dans le domaine de la biologie militaire”, a déclaré Patrushev.
Des épidémies de maladies non typiques de ces lieux ont été enregistrées dans les zones adjacentes. A la question de savoir si les Américains pourraient y développer des armes biologiques, Patrushev a répondu :
“Nous avons de bonnes raisons de croire que c’est le cas.”
Alors que la pandémie de COVID-19 se poursuit à une échelle sans précédent, les nations du monde doivent être vigilantes et empêcher de manière décisive les activités des adeptes des monstres japonais en blouses blanches.
L’objectif des biolaboratoires de l’armée américaine dispersés dans le monde doit être abordé à l’ONU.
Anatoly Koshkin
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Papadopoulos G
Nous n’en avons pas fini avec l’imperialisme US. Il resteencire comme le plus grand danger pour la planete terre. D’ou la neccessite de le reduire le plus rapidement possible.et quand je dis l’imoerialisme je veux dire les imperialismes allies des USA.
Daniel Arias
Relations USA/Japon une histoire qui commence comme bien d’autres qui ont eut à faire aux USA, incarnation du capitalisme à son stade suprême.
Convention de kanagawa 1854, ouvrant les ports japonais, sous pression de la cannonière de Perry (USA).
Traité Harris 1858, forçant l’ouverture du Japon au commerce et accordant l’extraterritorialité (colonialisme). Préparant l’ère Meiji.
Bombardement d’un port japonnais par les anglais, 1863.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Japon_histoire/185382
Dans la partie consacrée à l’ère Meiji l’agression Japonnaise aboutit à l’invasion de Formose (Taiwan) suite à un differend au sujet de la Corée. Le Japon allié aux occidentaux combat la révolte des Boxeurs en Chine, puis s’allie avec l’Angleterre pour contrer la Russie en Corée.Le Japon s’installera en Corée, en Mandchourie et sur l’île de Sakhaline.
Ce pays brandissant le drapeau de la liberté “de tuer” prévoyait la destruction de l’URSS par 300 bombes atomiques avec une estimation de 80 millions de morts, ceci avec l’aide de leurs géniteurs les Britanniques. Dire que ces monstres ont été présentés comme des libérateurs et que la glorieuse Armée Rouge et Staline sont calomniés, l’histoire falsifiée. Voilà pourquoi partout ils attaquent la raison, la vérité, les communistes les seuls qui ont brisé les chaînes des ouvriers et paysans, brisé la dépendance et la nécessité imposées par la propriété privée des moyens de production.
https://youtu.be/3OiwtKjc9qQ
N’oublions jamais qu’ils ont soutenu activement toutes les pires dictatures de la planète à commencer par les nazis en Allemagne qui avaient bien appris de l’impérialisme Anglais.
Allemagne et Japon comme principaux vassaux de la grande bourgeoisie blanche des USA.
Ces criminels encouragent les nationalismes et les grands massacres en 1830 comme aujourd’hui à nos portes. Ils veulent nous faire croire que le monde à changé, mais nous sommes bien encore dans la même lutte des classes décrites par Marx Engels Lénine dont leurs écrits n’ont pas perdu d’actualité. Un impérialisme qui corrompt tout y compris en exploitant les opportunistes ou les idiots au sein des organisations révolutionnaires.