Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le meurtre de masse des Juifs en Pologne justifié par la haine de la Russie

Voici l’article que nous vous annoncions à propos de “la logique du chaudron”, celle où les faits, niés puis justifiés d’une manière contradictoire, inconciliables les uns avec les autres doivent aboutir à transformer l’auteur du crime. C’est un modèle dans un genre désormais très répandu à propos des pays que l’on souhaite attaquer pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’excellence revendiqué du modèle démocratique. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop du russe)

                            10 juillet 2021

Photo : dpa/Global Look Press

Texte : Yevgeny Krutikov

https://vz.ru/world/2021/7/10/1107908.html

Il y a exactement 80 ans, le 10 juillet 1941, un pogrom a eu lieu dans la ville polonaise de Jedwabne. Il s’agit du cas le plus connu de massacre local de la population juive, sans l’implication des Allemands et avant même leur arrivée. Ce crime est toujours une plaie saignante dans l’histoire de la Pologne. Et certains Polonais essaient de se décharger de toute responsabilité et de la rejeter sur n’importe qui, jusqu’aux Russes.

Les faits : Le 10 juillet 1941, des Polonais locaux, avec l’approbation tacite des Allemands, ont assassiné l’ensemble de la population juive de Jedwabne. Ils les ont tués avec des haches et des fourches et ont brûlé tout le reste dans une grange.

Il faut que vous sachiez où cela se trouve. C’est important. Ce n’est pas exactement la Pologne. C’est-à-dire que ça l’est aujourd’hui, bien sûr, mais à l’origine, c’était une frontière – un territoire frontalier avec une population très hétéroclite. À cette époque, ce territoire faisait partie de l’Union soviétique, plus précisément de la République socialiste soviétique de Biélorussie, région de Bialystok. C’est redevenu la Pologne en 1946, après une démarcation et une réinstallation mutuelle des populations. Une grande partie de Suwałki, Białystok et Lomza ont fait partie de la République populaire de Pologne et les terres situées le long du canal d’Augustów sont restées dans le giron de la Biélorussie, où elles se trouvent encore aujourd’hui. Les territoires ont été divisés entre l’URSS (la République socialiste soviétique de Biélorussie) et la République populaire de Pologne “linéairement”, au sens littéral du terme. Cette ligne ne correspondait en rien à la composition ethnique du territoire.

Basia (Barbara) Binstein, âgée de 26 ans, et Shaja Kubrzańska, âgée de 28 ans, avec leurs jeunes enfants, ont été les premières à mourir en juillet 1941 à Jedwabne. Les maris de ces malheureuses étaient des militants soviétiques locaux et ils s’étaient retirés avec les troupes soviétiques. Les femmes ont été traînées avec leurs jeunes enfants jusqu’à l’étang local, déshabillées et battues. Comme des sorcières. Les deux femmes ont noyé leurs enfants de leurs propres mains pour qu’ils ne souffrent pas. Basia Binstein s’est noyée assez rapidement, mais Shaja Kubrzańska a agonisé pendant deux heures. Ils la sortaient de l’eau pour la nouer à nouveau. Comme cela est ordonné dans “Le Marteau des Sorcières”. Le prêtre de l’église St. Jacob sur la place du marché de la ville était présent.

C’était avant que des Allemands armés n’apparaissent à Jedwabne. L’unité de chars soviétiques s’était auparavant retirée de Bialystok sans combattre, ce qui était tactiquement justifié. Elle a ainsi échappé à l’encerclement et, la semaine suivante, a opposé une résistance sérieuse aux Allemands près de Grodno.

Le matin du 10 juillet, deux officiers du commandement de Rosenberg sont arrivés de Grodno dans deux voitures de taxi. Avec eux se trouvaient plusieurs gardes allemands armés. Selon des estimations tardives du NKVD, il n’y avait pas plus de 15 personnes. Ils ont entamé des négociations avec la municipalité polonaise locale, qui n’avait jamais vu d’Allemands auparavant.

Du côté polonais, les négociateurs étaient le maire Karolyak, le menuisier Bronislaw Szleszynski, qui faisait autorité dans la région, et le représentant du PNDP (Parti national démocratique de Pologne) Jacek Sokuta. À cette époque, plusieurs centaines de Polonais, habitants des villages et des fermes environnants, avaient afflué dans la ville. Il n’y avait pas tant de Polonais que ça à Jedwabne. C’était un village juif classique, presque caricatural, comme dans les nouvelles de Sholom Aleichem, où 70 % de la population était juive. Les bons catholiques s’étaient armés de haches, de fourches et de bâtons avec des clous.

Les Allemands ont proposé un compromis. À cette époque, il n’y avait pas encore de “solution finale à la question juive” ni de “traité de Wannsee”, et les Allemands eux-mêmes ne savaient pas quoi faire de la gigantesque population juive de la Pologne capturée. Par conséquent, ils étaient relativement pacifiques. Les Allemands ont suggéré aux militants polonais locaux de laisser tranquilles les Juifs qui avaient des occupations utiles et de rassembler les autres dans un ghetto. À cela, le charpentier Bronislaw Szleszynski a répondu que “nous avons suffisamment d’artisans polonais” et a proposé sa grange comme ghetto. Les Allemands, apparemment, n’ont pas bien compris ce qu’il voulait dire, mais ils ont accepté.

Shleszynski a organisé tout un spectacle. En un an de présence sur place, les autorités soviétiques avaient eu le temps d’ériger un monument à Lénine sur la place près de l’église. Les bons catholiques ont attrapé le rabbin du village, Finkelstein, ont rassemblé les hommes juifs sur la place de l’église et les ont obligés à démolir le monument de Lénine. Le rabbin a été forcé de porter la tête de Lénine et de marcher avec autour de l’église. Les hommes juifs l’ont suivi et ont été obligés de crier à la manière des chants rituels juifs : “C’est à cause de nous et pour nous que la guerre a commencé.” Le rabbin avait du mal à porter la tête, alors on a obligé le vieil homme a porter devant lui un chapeau de fourrure hassidique sur un bâton et de chanter le même chant.

    Puis ils ont commencé à les frapper avec des haches, des fourches et des bâtons avec des clous. Cette place près de l’église porte désormais le nom du pape Jean-Paul II. Les Allemands regardaient en silence. Ils étaient peu nombreux. Le périmètre tout autour était tenu par des Polonais des villages voisins, qui faisaient une chaîne afin que les Juifs ne s’échappent pas.

Avec le recul, ils disent maintenant qu’il n’y avait pas que des locaux, mais aussi des gens qui venaient de Radzylowo (Radzivilowka avec une population majoritairement lituanienne). Le fait est que l’histoire de Jedwabne n’était pas le premier ou le seul cas. En quelques jours, des pogroms similaires ont eu lieu pratiquement dans toute la Suvalkija, la Biała Podlaska, et dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Biélorussie occidentale, ainsi que dans la Lituanie d’origine. Au moins 23 localités ont été détruites sans l’intervention des Allemands au début du mois de juillet 1941. Bielsk Podlaski (le village de Pilki), Vasilków, Wonsosz, Wizna, Gonądz, Grajewo, Kleszele, Knyszyn, Kolno, Kuznica, Narewka, Pątnica, Radzilów, Raigrud, Sokoly, Stawiski, Suhowola, Trzcianne, Tykocin, Chyżew, Szczucin et Jasionówka. Radzilów a été le premier, mais Jedwabne est devenu le symbole de tout ce cauchemar.

30 à 40 hommes ont été massacrés à coups de hache et de fourche sur la place devant l’église, y compris le rabbin. Les autres, principalement des femmes, des personnes âgées et des enfants, ont reçu l’ordre de Bronislaw Szleszynski de se rassembler dans sa grange, comme il l’avait suggéré plus tôt aux Allemands. La grange a été arrosée de kérosène et a brûlé avec les personnes à l’intérieur. Selon les données polonaises, 300 personnes ont été brûlées vives, mais selon des calculs plus objectifs, il s’agit d’environ un millier et demi de personnes. La population juive de l’endroit a cessé d’exister.

Les Polonais des fermes voisines ont commencé à voler les biens des Juifs assassinés et sont devenus assez riches. De nos jours, les Polonais insistent sur le fait que “seulement” 360 personnes ont été brûlées dans la grange de Shleszynski. Comme si le nombre y changeait quelque chose. L’exhumation des cadavres a été arrêtée en 2001, de même que l’enquête officielle menée par le bureau du procureur de la Pologne d’aujourd’hui.

L’antisémitisme “indigène” a toujours fait partie de la vie quotidienne de la population polonaise et lituanienne de ce pays. Il est vieux de plusieurs siècles et n’a rien à voir avec les opinions politiques de telle ou telle partie de la population. Une autre chose est que la population juive de “Kresy” (c’est-à-dire ce que nous appelons aujourd’hui la Biélorussie occidentale et l’Ukraine occidentale) a toujours été la partie la plus opprimée des habitants en Pologne. Même les Biélorusses jouissaient de plus de droits que les Juifs. Par exemple, les Biélorusses pouvaient servir dans l’armée polonaise, ce qui leur donnait une promotion, et avaient droit à l’enseignement supérieur. De leur côté, les Juifs devaient s’asseoir sur des bancs séparés lorsqu’ils entraient dans les universités polonaises ; à Vilna (Vilnius), Bialystok et Grodno, cette situation avait atteint le stade de la ségrégation pure et simple fondée sur le principe de l’apartheid. Elle a même conduit à l’interdiction de l’assimilation. Les Biélorusses avaient aussi leurs propres bancs, mais ils étaient catholiques, ce qui leur rendait la vie beaucoup plus facile.

Il est compréhensible qu’à l’arrivée de l’armée soviétique en 1939, la population juive ait soutenu activement le nouveau gouvernement. Les Soviétiques, avec leur internationalisme ostensible, ont donné à la minorité nationale extrêmement malmenée un ascenseur social vertical immédiat. Ce soutien juif aux Soviétiques est perçu par la majorité de la population polonaise et lituanienne comme une trahison. Et maintenant, il y a des voix actives en Pologne qui disent que les pogroms de Suwalkia, et surtout de Jedwabne, n’étaient pas dus à un antisémitisme ou à un nationalisme “naturel”, mais précisément parce que la population polonaise s’est vengée des Juifs en tant que collaborateurs actifs du pouvoir soviétique. Lire : de la Russie. Mais le gouvernement soviétique/russe était associé aux Juifs également parce que les populations polonaise et lituanienne ne brûlaient pas d’aller travailler pour les autorités soviétiques.

Au début des années 1970, alors que l’antisémitisme régnait en Pologne populaire de manière presque officielle, on prétendait également que le pogrom de Jedwabne était uniquement le fait d’Allemands, bien que des témoins de l’événement soient encore en vie aujourd’hui. Plus tard, le concept a commencé à changer, et en Pologne, on a dit que les Allemands étaient de toute façon à blâmer, car ils avaient “provoqué” les pogroms. En même temps, il a été souligné que les pogroms de Suwałki en juillet 1941 n’ont pas été désastreux. Il a été dit que “seulement” quelques dizaines de Juifs ont été tués. Ce n’est qu’à Radzilów et Jedwabne que leur nombre a atteint des centaines. Et les principales pertes de l’Holocauste se sont produites à partir de la période de pleine domination allemande et après la “décision de Wannsee”.

Mais dès 1938, l’analyste local Jozef Halasinski, dans son livre “La jeune génération paysanne”, qualifie d'”antisémitisme émotionnel” ce qui se passe dans les fermes, dans les voïvodies de Bialystok et de Grodno et dans la région de Vilna. Ce travail était en quelque sorte une analyse sociologique basée sur des enquêtes de terrain auprès de la population locale. Plus tard, il est apparu que le patriotisme polonais incluait l’antisémitisme comme une forme d’antisoviétisme, les Juifs étant fermement associés au régime soviétique. Ou en tant qu’agents et facilitateurs.

    Le gouvernement soviétique était par définition considéré comme “juif” et ceux qui le soutenaient (lire : les Juifs) étaient des traîtres à la Petite Mère Pologne. Et le patriotisme polonais, en tant que forme d’amour pour la mère patrie, incluait automatiquement l’antisémitisme.

La deuxième position : ce n’est pas nous, c’est la vie. Pendant très longtemps, une version a été propagée en Pologne selon laquelle le pogrom de Jedwabne, comme tous les autres, avait été fomenté par les Allemands. L’analyse montre que ce n’est pas le cas. Comme il a déjà été dit, des milliers de Juifs assassinés en Podlasie, à Suwałki et dans la Lituanie originelle au début du mois de juillet 1941 ont été tués par la population locale avec l’approbation tacite des Allemands. Et parfois sans eux du tout, comme ce fut le cas à Kaunas. Même avant leur arrivée. Si à Jedwabne quelques Allemands armés étaient présents, à Kaunas il n’y en avait aucun.

Une question séparée, comme toujours, au KGB et au NKVD de l’URSS. La célèbre déportation de l’été 1940, qui est considérée en Pologne et en Lituanie comme une tragédie nationale, n’a pratiquement pas mentionné la Biélorussie occidentale et sa région de Bialystok. Ce qui est extrêmement surprenant, car il s’agissait clairement d’un territoire frontalier avec une population hostile. Tous les fonctionnaires locaux restèrent en place, y compris les membres du Parti national démocratique de Pologne (PNDP), dont les opinions diffèrent peu de celles des nazis allemands. Même les organes de pouvoir locaux, qui se composaient principalement de PNDP, ont survécu.

Il est clair que le NKVD de Biélorussie et de Lituanie n’était pas composé d’hommes très intelligents qui ne comprenaient pas les spécificités locales. Y compris, hélas, les Juifs locaux ont activement rejoint les organes, ce qui n’a pas ajouté à l’amour de la population locale pour eux. Il convient de noter qu’à Jedwabne, les premiers à être tués sont trois Juifs locaux qui avaient servi dans le NKVD et deux femmes dont les maris étaient des officiers du KGB. Dans le même temps, la population polonaise diffusait des affiches de la guerre soviéto-polonaise de 1920-1921, qui représentent un Juif caricatural avec l’étoile de David et l’inscription “Znowu w lapyzydowskie ? Nie, przenygdy !” (“Dans les pattes des Juifs à nouveau ? Non, jamais !”).

Une grande partie du motif de l’agression des Polonais contre les Juifs était, bien sûr, la cupidité. Les biens juifs sont rapidement pillés. Mais de nombreux Polonais du village de Jedwabne sont venus non seulement pour piller, mais aussi pour assister au spectacle. Ils savaient déjà que trois jours plus tôt, à Radzilów, des Juifs avaient été brûlés. Il n’y avait aucune excuse pour les prêtres. Ce sont eux qui ont surtout encouragé les massacres. Il existe peu de preuves que des prêtres aient sauvé des Juifs en Podlasie, à Suwalkia ou en Lituanie. Cela faisait penser plutôt au monstrueux Moyen Âge, avec la noyade des sorcières et le bûcher des hérétiques.

Les enquêtes du NKVD et du SMERSH ont montré qu’une grande partie des Polonais étaient de simples spectateurs. Les exécutants actifs sont 30 à 40 personnes, qui ont été condamnées à différentes peines après 1946, mais qui ont ensuite été libérées pour la plupart en raison d’amnisties ou d’autres circonstances. Il y a eu plusieurs procès dans l’affaire de Jedwabne, mais il faut comprendre qu’à chaque fois, l’initiateur des affaires pénales était l’Union soviétique, et les autorités polonaises ont régulièrement éludé les enquêtes. Les prévenus ont également été régulièrement libérés pour des raisons de réinsertion.

Un minuscule monument situé à la périphérie de Jedwabne représente les murs en bois symboliques de la grange de Schleszynski dans lequel les Juifs ont été brûlés. Il est petit, plus petit qu’un être humain. On n’observe pas le désir d’en faire plus. Il n’y a pas non plus de volonté d’énumérer tous les noms, puisque la partie polonaise insiste sur un nombre de morts nettement inférieur, contrairement aux Israéliens. Yitzhak Levin, l’un des rares survivants, un enfant à l’époque, ne pouvait pas non plus en nommer le nombre exact. Les Juifs ne sont pas enregistrés à l’église, et la synagogue avec tous ses documents a été brûlée à l’époque. Et c’est pourquoi on peut manipuler les chiffres autant qu’on veut, bien que, dans l’ensemble, le nombre exact de personnes brûlées ce jour-là, le 10 juillet 1941, dans la grange de Shleshinsky et le nombre de personnes tuées à coups de hache et de bâton sur la place du marché n’aient aucune importance. Ce n’est pas le nombre qui compte.

    Et d’ailleurs. Après la libération de la Pologne en 1945, il y a eu une série de pogroms juifs dans tout le pays, y compris, par exemple, à Białystok et même à Cracovie. Les raisons étaient d’ordre économique : les Juifs qui revenaient d’évacuation ou même des camps de concentration découvraient que des Polonais vivaient dans leurs appartements et leurs maisons.

Les conflits intérieurs se sont rapidement transformés en pogroms que l’armée soviétique a dû réprimer par les armes. À plusieurs reprises, les Soviétiques ont dû prendre les Juifs locaux sous leur protection, jusqu’à faire intervenir les chars dans les villages polonais. Il y a eu des pertes parmi les officiers soviétiques qui défendaient les Juifs. Il est juste de dire qu’une histoire similaire s’est déroulée en 1946 dans un Kiev tout à fait soviétique. Et ce, dans le contexte du retour des Juifs dans des maisons déjà occupées par des Ukrainiens.

En 2013, certains des restes des personnes tuées à Jedwabne ont été réinhumés à la périphérie de la localité, et le président de l’époque, Kwasniewski, a présenté ses excuses aux Juifs. Mais en Pologne, la version selon laquelle les Allemands sont à l’origine de tout cela et que les Juifs eux-mêmes sont à blâmer parce qu’ils ont collaboré avec les Soviétiques est encore promue au niveau des institutions publiques polonaises. Selon cette logique tordue, ce sont les Russes et l’Union soviétique qui sont à blâmer.

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1 Commentaire

  • Jean François DRON
    Jean François DRON

    Mon camarade Raymond Hanon qui vécu 10 ans en Pologne m’av ais expliqué que les polonais étaient vraiment tordus dans leurs raisonnements et aaient des comportements bbizarres tels que le sabotage des produits qu”ils fabriquaient.Quand je lui ai demandé d’où venait ccet état d’esprit il m’a dit qu’il fallait remonter dans le temps pour comprendre ce phénomène..Cela dit la mise en lumière de ces abominations permet de comprendre le comportement actuel des gouvernements polonais ainsi que lithuaniens le fait que ces pays n”aient pas été dénazifiés et ce retour en masse de la cupidité et du mensonge.

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