En Italie, divers instituts de recherche académiques publient un rapport de recherche sur les questions relatives au Xinjiang leur conclusion est : les États-Unis cherchent des avantages géopolitiques au nom des droits de l’homme et les campagnes n’ont pas de fondement scientifique, les faits ne sont pas prouvés. Ils ont réuni toute une documentation dont l’essentiel est fourni par la coopération internationale et les chercheurs et qui dénonce cette opération. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
écrit par News Dir 30 juin 2021
30 juin 2021 10:29 Dernière mise à jour : 10 h 34
Trois instituts de recherche en Italie, l’Institut italien de politique, de société et d’économie, l’Institut italien de diplomatie internationale et le Centre italien de recherche eurasienne méditerranéenne ont publié conjointement un rapport de recherche rédigé par plusieurs chercheurs indépendants – « Xinjiang: Comprendre la Complexité, Construire la Paix », à travers l’enquête et la recherche, restaure la vérité sur la question du Xinjiang. Le rapport critique les pays concernés représentés par les États-Unis pour rechercher des avantages géopolitiques par le biais de questions relatives aux droits de l’homme.
Trois instituts de recherche en Italie ont publié un rapport intitulé : « Xinjiang : comprendre la complexité et construire la paix ».
Le rapport est principalement divisé en 4 parties: 1. Géographie historique et aperçu économique, 2. Terrorisme et séparatisme, 3. Réponse du gouvernement chinois et 4. Attaque de la Chine.
Ce rapport de recherche italien a déclaré que ces dernières années, les attaques médiatiques hautement politisées contre la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine se sont de plus en plus répandues, diffusant souvent des informations sans fondement ou même complètement fausses. Sur cette question, la voix impartiale des chercheurs qui ont vraiment vécu et fait des recherches au Xinjiang fait sérieusement défaut. De nombreux points de vue de la Chine ont été rejetés a priori par l’Occident pour des raisons idéologiques. Le rapport indiquait clairement que le but de sa rédaction était de fournir au public et aux décideurs une perspective différente et de la distinguer des accusations préjugées et spécieuses des pays de l’Alliance des cinq et de certains groupes de réflexion.
China has overcome unfavorable natural conditions in Xinjiang and reformed traditional agriculture in a modern way.
Dans la partie générale du rapport consacrée à la région du Xinjiang, une grande quantité de données et de documents sont cités pour exprimer objectivement l’apport considérable au développement de la région du Xinjiang par le gouvernement chinois au fil des ans. Le rapport souligne que l’agriculture traditionnelle locale est conforme à la vague technologique et adopte la technologie moderne. L’industrie de l’énergie, qui est une partie importante de l’industrie locale, a progressivement abandonné des méthodes de production dépassées et adopté des technologies plus sophistiquées et durables.
Selon le rapport, au cours des 40 dernières années, les créations d’infrastructure du Xinjiang ont relié toutes les grandes villes, les comtés et la plupart des villages du Xinjiang. Le développement d’infrastructures telles que les routes, les chemins de fer et le transport fluvial a considérablement réduit l’impact des conditions naturelles difficiles locales sur les activités de production et a joué un rôle décisif dans la croissance économique du Xinjiang. En ce qui concerne l’industrie tertiaire, le gouvernement local a également activement encouragé les attractions touristiques culturelles et religieuses afin d’attirer les touristes étrangers et de promouvoir le développement du tourisme local.
Le rapport indique que le Xinjiang avait été profondément touché par le terrorisme, et le gouvernement chinois a adopté une solution temporaire et permanente pour résoudre le problème. Le gouvernement chinois a réagi de deux manières : l’une consiste à développer une nouvelle organisation internationale pour aider à la lutte contre le terrorisme, telle que l’Organisation de Shanghai pour coopérer avec les pays voisins, et à coopérer davantage avec les pays d’Asie centrale dans la lutte contre le terrorisme ; la deuxième consiste à formuler de nouvelles lois, par le biais de règlements et d’autres moyens, pour aider à lutter contre le terrorisme. Lutter contre le terrorisme et fournir davantage d’outils, notamment en menant des activités d’éducation et de formation conformément à la loi. Le gouvernement chinois a pensé à ce moyen, et c’est un moyen efficace.
Le rapport estime que les mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation de la Chine sont fondées sur la primauté du droit, le respect des droits de l’homme et la protection des droits et intérêts légitimes des parties concernées.
Le rapport souligne qu’entre 2018 et 2020, plus de 1 200 représentants de plus de 100 pays, dont des fonctionnaires de l’ONU, des représentants permanents de l’ONU, des diplomates, des journalistes et des représentants d’institutions religieuses, ont pu se rendre au Xinjiang. Aucun soupçon de discrimination de race ou d’appartenance ethnique n’a été trouvé. Aucune preuve que les résidents locaux soient réprimés pour des motifs religieux. Le rapport souligne que les « centres d’enseignement et de formation professionnels » aident les personnes qui ont enfreint la loi à se réinsérer dans la société. De telles politiques ont également été imitées par des pays comme le Kazakhstan et l’Indonésie. De nombreux chercheurs et visiteurs ont affirmé la politique susmentionnée adoptée par le gouvernement chinois, estimant qu’elle peut résoudre fondamentalement le problème et atteindre l’objectif de « déradicalisation ».
En ce qui concerne les allégations précédentes de « travail forcé » dans la cueillette du coton au Xinjiang, le rapport indique que la technologie numérique est devenue extrêmement populaire dans la chaîne de l’industrie agricole. 70% de la récolte du coton au Xinjiang est effectuée par des machines, et la cueillette du coton est également un travail bien rémunéré localement.
En 2019, les pays occidentaux dirigés par les États-Unis ont publié une déclaration agitant la question des droits humains au Xinjiang, en Chine. Immédiatement, 37 pays, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Koweït et d’autres pays, ont écrit conjointement au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour soutenir la politique chinoise au Xinjiang. Les pays qui ont condamné la Chine sont tous des pays occidentaux, mais la politique ethnique de la Chine à l’égard du Xinjiang a reçu le soutien de nombreux pays islamiques. Le rapport cite le président turc Erdogan qui a déclaré : « La vie heureuse de tous les groupes ethniques de la région autonome ouïghoure du Xinjiang bénéficie de la prospérité de la Chine. »
La dernière partie du rapport parle de la manière dont les efforts de la Chine pour lutter contre le terrorisme et développer le Xinjiang ont été faussés par l’Occident.
Le rapport souligne qu’en 2018, le directeur du bureau de l’ancien secrétaire d’État américain Powell et ancien colonel de l’armée Lawrence Wilkerson a déclaré qu’il y avait 20 millions d’Ouïghours au Xinjiang, en Chine. Si vous voulez déstabiliser la Chine, le meilleur moyen est de créer des troubles au Xinjiang. Détruire la Chine directement de l’intérieur.
Le rapport conclut que le Xinjiang est la plaque tournante de l’infrastructure et du système logistique de la Chine, que ce soit d’un point de vue énergétique ou logistique, et qu’il a un rôle stratégique. La région du Xinjiang est particulièrement importante pour l’initiative « Ceinture et Route », donc déstabiliser le Xinjiang signifie empêcher le développement de projets connexes dans la construction de la « Ceinture et Route ». Pour cette raison, les États-Unis et diverses organisations qui soutiennent l’hégémonie américaine utilisent les questions de droits de la personne pour chercher des avantages géopolitiques pour eux-mêmes, et ils ne semblent pas se sentir consciencieux à ce sujet.
Palandi, un spécialiste italien des relations internationales.
Fabio Massimo Palandi, un spécialiste italien des relations internationales qui a coordonné le rapport, a déclaré dans une interview avec des journalistes que l’Occident n’avait aucune preuve d’allégations concernant la question du Xinjiang. Parandi a déclaré que certains groupes de réflexion, universitaires et médias occidentaux ont concocté de faux rapports et des accusations injustifiées sur le Xinjiang, qui avaient causé de graves effets négatifs. C’est l’intention initiale de lui et d’autres chercheurs qui ont décidé de rédiger un tel rapport aussi objectif et indépendant que possible: « Notre but est d’expliquer ce qui s’est passé en citant la plupart des données de l’international et une petite partie des données de la Chine. Quelles sont les réponses? Parce que personne ne parle des attaques terroristes à long terme du Xinjiang. Il s’agit donc d’un vrai problème, et le gouvernement chinois doit s’en occuper. De nombreux universitaires internationaux de premier plan estiment que notre rapport est plus crédible que ceux de ces dernières années. Les documents sont plus objectifs, plus indépendants et plus fiables.
Pendant un certain temps, certains universitaires, groupes de réflexion et médias occidentaux n’ont cessé de parler de « génocide » et de « travail forcé » au Xinjiang. Palandi a souligné que ces personnes et organisations sont ouvertement anti-Chine et dépendent d’organisations politiques. Leur rapport a été présenté comme un rapport indépendant, et les pays occidentaux ont introduit des sanctions en conséquence. Leur but n’est pas du tout de protéger les droits de l’homme. Il a déclaré: « Ces mesures n’ont aucune base scientifique, mais sont basées sur des positions idéologiques et géopolitiques. De telles choses se sont déjà produites à de nombreuses reprises. Quant aux États-Unis et à ces organisations de défense des droits de l’homme, ils ne se soucient pas du tout du bien-être des habitants du Xinjiang ou de Hong Kong. Ils ne se soucient pas de promouvoir le processus de coexistence pacifique. Ils ne se soucient que de la façon d’augmenter la tension de la situation. pourquoi? Pour la géopolitique, ils se disputent la puissance internationale.
En 2019, Palandi a visité Urumqi et Kashgar au Xinjiang. La longue histoire et la culture, les coutumes ethniques uniques et le bel environnement naturel lui ont laissé une profonde impression. Ce qu’il a vu au Xinjiang était des Ouïghours et d’autres minorités ethniques dont les croyances religieuses, la langue nationale et la culture étaient efficacement protégées et transmises, et il n’y avait aucun signe de soi-disant « travail forcé » ou de soi-disant « génocide ». « Leurs allégations contre le Xinjiang sont incompatibles avec les faits. Il n’y a pas de travail forcé ouïghour en Chine pour la production agricole ou autre. Nous n’avons aucune preuve. Ce que nous savons, c’est que les jeunes du centre d’éducation et de formation sont allés à l’usine. Que ce soit au Xinjiang ou ailleurs en Chine, il y a une série d’opportunités d’emploi. Mais nous n’avons aucune preuve pour prouver ces accusations. C’est le fait. »
deepthroat
jean jullien nous propose aux lecteurs de ce blog, la traduction du rapport en français :
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Xuan
Bonjour,
permettez-moi de vous signaler ma traduction en français de ce rapport : http://editions-proletariennes.fr/Actu/comprendre%20la%20complexit%C3%A9%20construire%20la%20paix.pdf
Jeanne Labaigt
Merci beaucoup d’avoir mis à notre disposition cette traduction complète du rapport.
Tout à fait passionnant, éclairant.
J’ai trouvé très intéressante la distinction entre les questions pan-turques et pro islamiste qui est exposée historiquement et politiquement. Elle permet de comprendre bien des évolutions en Asie centrale, sur le territoire de la république populaire de Chine et sur celui de la Russie.
Le rapport permet de comprendre les glissements gauchis des notions de “terrorisme” entre les visions “occidentales” ou plutôt “capitalistes” et les substrats issus de l’histoire dans l’Asie centrale.
A ce propos je trouve qu’on n’est pas du tout informés de l’évolution précise des Républiques ex soviétiques, des rapports de forces des conflits contemporains et issus de l’histoire qui s’y trouvent, personnellement je n’ai même pas d’idée de l’endroit où chercher informations et analyses…
Merci à Danielle de débusquer de tels articles et à Xuan encore une fois de cette tradition précise.