“L’empreinte de Gladys Marín demeure.
Elle est dans le peuple de son pays et dans le monde qui admire sa direction, tout comme ils ont admiré l’esprit des combats, l’esprit qu’elle a prôné dans la lutte contre la tyrannie qui a dévasté le Chili entre 1973 à 1990.
Elle estime que les idéaux de justice, de paix et de solidarité, ceux du communisme sont en cours pour détruire les mythes propagés contre le mouvement d’opposition.
.La vie de Gladys a suivi le cours de la vie du Chili. Il n’existe pas de manifestations dans ces décennies qui n’impliquent pas de traces mutuelles entre un pays et une femme.“
Ce texte a été écrit par le compositeur et chanteur Silvio Rodriguez dans la préface de l’édition cubaine de son autobiographie « La vie est aujourd’hui », publiée en 2003.
Il y fait référence à Gladys Marín. Elle est née en 1941, à Curepto, une région du Chili. À l’âge de 11 ans, elle se rend seule à Santiago pour étudier à l’École normale. « En 1958, j’ai rejoint la Jeunesse communiste, où j’ai trouvé mes idéaux de justice sociale, de paix et de solidarité. » Elle a été élue membre du Parlement en 1965. Son deuxième mandat a été interrompu, en 1973, par le coup d’État militaire dirigé par le général Augusto Pinochet, qui a renversé le gouvernement du Parti Populaire du Président Salvador Allende. Sortie de l’enfer, séparée de ses enfants et son mari, elle a été obligée d’aller en exil en Europe.
« En 1976, quand j’étais partie travaillé au Costa Rica pour la résistance chilienne, je savais que mon mari avait été capturé par les forces de répression. Il n’est jamais, jamais réapparu. « En 1978, Gladys est retournée clandestinement au Chili dans le cadre de l’Opération Retour. Elle a également été la première personne à prendre des mesures contre Augusto Pinochet et contribuer à la réalisation de son éventuelle détention à Londres.
En 2003, Gladys Marín a été diagnostiquée malade d’une tumeur cérébrale. Elle a eu encore la force de « dire au revoir à son peuple et ses compagnons.
La persécution internationale des organisations communistes avait été poussée à l’extrême par la dictature militaire chilienne qu’il a entraîné la disparition de nombreuses personnes et l’exil des survivants. La recherche de l’égalité et les droits de l’homme a signalé le retour de la démocratie.
Parti Communiste Chilien.
Voici une femme des femmes illustres ou anonyme auxquelles nous dédions ces journées de la femme, à elle et à son pays rebelle et à ceux qui trouvent la force de résister, leur martyre a inauguré le temps de l’ignominie, de la contrerévolution qui a déferlé sur le monde et qui non content de prôner le pillage, l’exploitation a eu des complices pour présenter cela comme la défense des libertés et des droits de l’homme contre le “totalitarisme communiste”.
Nous y sommes encore, mais, peu à peu, chacun découvre combien il a été abusé et alors il dénonce ceux qui ont participé à ce crime, le cri de colère enfle… Il y a eu des sentinelles qui ont su que lutter c’était créer… la poignée de ceux qui ont tenu bon marquent encore de leur empreinte une histoire en faveur de l’humanité et ceux-là, celle-là, l’histoire les acquittera.
Danielle Bleitrach
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