Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Réflexion sur l’histoire

Voici la vidéo de notre conférence sur cette question… Elle est une pièce au dossier pour ceux qui auront la patience de l’écouter de la préoccupation qui nous a réunies Marianne et moi, d’abord dans la crise géorgienne de 2008, crise dans laquelle j’ai découvert les nombreuses enclaves qui n’avaient pas accepté la fin de l’URSS.

Déjà ébranlée dans bien de mes convictions sur la crédibilité de l’information en France par mon séjour d’une dizaine d’années à Cuba, sur le rôle de Gorbatchev (1), il demeurait l’idée que personne n’avait défendu l’Union soviétique à sa chute et c’est cette ultime conviction que ma rencontre avec Marianne, nos voyages et notre collaboration ont mise à mal (2).

Puis le voyage que nous avons décidé elle et moi sans nous être jamais rencontrées auparavant de faire en Crimée et en Moldavie, en Transnistrie, et à Odessa. Voyage qui a donné lieu à notre premier livre (URSS, vingt après, retour de l’Ukraine en guerre 2015, Delga), suivi de ce second voyage en 2017 à Saint-Pétersbourg, Moscou et Kazan. Avec toujours notre manière de proposer des interviews à des inconnus, rencontrés en général dans les transports publics. Notre livre écrit en 2017 – Staline tyran sanguinaire ou héros national, paru chez Delga – fait état de la manière dont nous interpellons un colloque d’historiens russes à Saint-Pétersbourg sur la nécessaire élucidation de ces questions qui continuent à peser sur l’histoire y compris de notre pays, la France.

Il y a eu en 2019, mes mémoires et le travail de ce blog qui ont poursuivi cette exploration dont nous racontons ici les enquêtes qu’elle nous suggère. Nous sommes au stade de pré-enquête , celle où se mettent en place des hypothèses, essentiellement à partir de l’extraordinaire différence de représentation de l’URSS et du “stalinisme” en Russie et en France.

Danielle Bleitrach

(1) Hijo de puta disaient les cubains en parlant de Gorbatchev, ce à quoi je répondais “si un hijo de puta peut foutre en l’air un système c’est qu’il est bien fragile”.

(2) Je dois dire que sa connaissance de la Corée, sa familiarité avec la langue de ce pays ont encore du mal à me faire éprouver une adhésion spontanée à la Corée du Nord. Tout au plus en suis-je à constater que la plupart des informations sur ce pays, sur le caractère parodique de sa “dictature” comprennent pas mal de fausses informations, en général fabriquées par des officines d’extrême-droite de Corée du sud (avec les dictatures sanglantes qu’elles ont soutenues) et complaisamment relayées par l’empire de presse de Murdoch, proclamées sans la moindre vérification par notre presse et relayées avec complaisance dans les réseaux sociaux. Bref de la Corée du nord, je ne sais qu’une chose c’est que l’information qui me parvient est dans sa quasi totalité fausse. Mais par expérience je ne dis que ce que j’ai pu constater en partageant le pain et le sel quelques temps avec les gens du pays.

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