Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Chine emprisonne le directeur de Tencent pour “corruption personnelle”

Le match entre le parti communiste chinois et les dirigeants du numérique se poursuit. Baran qui nous envoie ce sujet trouvé dans le plus grand journal boursier du japon Nikkei, l’accompagne d’un commentaire dont il a le secret. “Hey Danielle! Y’en a qui sont transcendés par les envolées citoyennes d’ Hanouna/Lalanne/Bigard & co, moi c’est plutot Xi et ses copains qui font ma soirée, avec le reality show: qui veut des milliardaires au cachot ? J’en en suis là… Misérable! La satisfaction du petit coolie occidental. Rire jaune mais rire quand même!” Ce qui est clair c’est que Baran et d’autres jeunes sont en train de réaliser ce qu’est le capital et la nécessité de la dictature du prolétariat. (note de danielle Bleitrach, histoire et societe)

https://asia.nikkei.com/Business/China-tech/China-holds-Tencent-executive-over-links-to-personal-corruption

Illustration : Un logo de Tencent est visible lors de la World Internet Conference à Wuzhen, en Chine, en novembre. © Reuters11 février 2021 à 15h59 JST

Le géant chinois de la technologie Tencent Holdings Ltd. a déclaré qu’un dirigeant de son entreprise était détenu par les autorités chinoises sous le chef d’accusation de “corruption personnelle”, après qu’il y ait eu dans les médias des articles disant que cette décision avait été déclenchée par le partage de données personnelles à partir de sa populaire application WeChat.

Cette décision intervient au milieu de la répression sans précédent de Pékin contre ses plates-formes Internet locales, qui a piégé certains de ses meilleurs innovateurs technologiques et champions du secteur privé pour des violations des règles anti-trust et de confidentialité des données.

Le Wall Street Journal a rapporté qu’un dirigeant de Tencent a été détenu par les autorités chinoises dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption très médiatisée impliquant l’un des anciens hauts responsables de l’application des lois du pays.

Citant des personnes proches du dossier, le Journal a rapporté que le dirigeant, Zhang Feng, faisait l’objet d’une enquête de l’inspecteur anti-corruption chinois depuis l’année dernière pour un partage présumé non autorisé de données personnelles collectées par l’application de médias sociaux de Tencent WeChat.

Tencent a déclaré dans un communiqué à Reuters que le cas de Zhang n’était pas lié à son application internationale WeChat ou à sa plate-forme nationale Weixin. Il a refusé de donner plus de détails.

Selon le Journal, Zhang était soupçonné d’avoir remis les données de WeChat à l’ancien vice-ministre de la Sécurité publique Sun Lijun, qui fait l’objet d’une enquête de Pékin pour violation non divulguée des règles du Parti communiste.

Les enquêteurs cherchaient à savoir quel type de données Zhang aurait pu partager avec Sun et ce que Sun aurait pu en faire, selon le rapport.

Zhang a été désigné vice-président de Tencent dans une déclaration publiée en 2018 par le gouvernement municipal de Zhangjiakou, une ville près de Pékin. Tencent, cependant, a déclaré à Reuters qu’il n’était pas un vice-président, sans commenter plus.

Le Journal a déclaré que Zhang n’a pas pu être joint et Sun n’a pas répondu à une demande d’investigation envoyé par les inspecteurs chinois anti-trust, la Commission centrale d’inspection disciplinaire (CCDI) et le Bureau d’information du Conseil d’État (SCIO).

Le CCDI et le SCIO n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters.

Les actions de Tencent, qui est la société la plus précieuse de Hong Kong avec plus de 900 milliards de dollars de capitalisation boursière, ont chuté jusqu’à perdre 1,6% après le rapport du Journal, mais ont été retirées, et elles ont continué à reculer de 0,5% à midi dans un marché plus large positif.

(Reuters)

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4 Commentaires

  • Undertaker
    Undertaker

    Bizarre de présenter ça de cette manière. Tencent est dirigé par Ma Huateng et Zhang Zhidong. Zhang Feng est inconnu au bataillon (même avec google), au pire, c’est un des directeur d’une filiale.

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    • Danielle Bleitrach
      Danielle Bleitrach

      l’article de Nikkei dit clairement ” Zhang a été désigné vice-président de Tencent dans une déclaration publiée en 2018 par le gouvernement municipal de Zhangjiakou, une ville près de Pékin. Tencent, cependant, a déclaré à Reuters qu’il n’était pas un vice-président, sans commenter plus.”

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      • Undertaker
        Undertaker

        Bah oui mais ils ont l’air d’être à côté de la plaque, j’ai lu le même article sur Reuters. De plus perso. je prends plutôt les articles de Nikkei avec des pincettes depuis un petit bout de temps.
        Bref dans le pole Management Team on a un ZHANG mais Xiaolong (Allen Zhang) et dans Advisor Emeritus on a aussi un Zhang mais Zhidong (Tony Zhang)

        Bref je n’ai rien à la direction de Tencent Holding et de plus il n’y a pas de bureau Tencent à Zhangjiakou.

        Sachant que dans l’entreprise, le vice-président est un poste de décision situé hiérarchiquement sous celui de président. La plupart des entreprises ont recours à plusieurs vice-présidents, lesquels s’occupent de secteurs précis (par exemple, vice-président aux ventes). Ils rendent compte le plus souvent au président de l’entreprise ou au président du conseil d’administration. Le vice-président le plus important est souvent appelé vice-président exécutif. Un syndicat professionnel peut aussi élire un vice-président pour servir ses membres.

        Exemple : Helen LUAN is now Corporate Vice President of Tencent, Head of Tencent Marketing Solution client service. https://www.tencent.com/en-us/articles/2201039.html

        Sans compter que Tencent c’est 17 services et 2 filiales. Bref ça peut-être un sous-sous-employé ayant exfiltré des données et puis voilà.

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        • Baran
          Baran

          En fait pour tout dire c’est un article Reuters diffusé par Nikkei (eh oui ça arrive). Au passage, le message que j’envoyais à Danielle c’était pour blaguer (sans savoir qu’elle afficherait la boutade) mais surtout dans le fond, au delà de pinailler sur l’interprétation d’un organigramme, qui à mon avis a très peu d’intérêt, c’est que le totalitarisme chinois (je fais exprès d’être méchant) semble faire valoir un contrôle ferme des agissements de la Big Tech concernant les données personnelles, c’est à dire l’application de ce qu’on appelle ici la RGPD (encore bien mollassone). Et cela dans la continuité de sa politique de serrage des vices monopolistes. Les méchants coco qui protègent les personnes contre les hors la loi de la Big tech, ce pourrait faire un joli film.

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