Cuba ce petit pays sous blocus produira son vaccin pour les Cubains et d’autres pays. Cela nous conforte dans deux urgences, réclamer la levée du blocus, envoyer notre contribution à l’aide alimentaire à Cuba coopération 42 rue Lénine, Ivry ; 94200. Et pour notre propre compte nous Français, réclamons la nationalisation de Sanofi et d’autres laboratoires pour que la France soit en état de répondre aux besoins des citoyens français en matière sanitaire sans être soumise aux aléas du profit des trusts pharmaceutiques. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
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Spoutnik – Le directeur de l’Institut Finlay, responsable du développement du vaccin cubain Sovereign 02 contre covid-19, a déclaré aujourd’hui (20) qu’il produira 100 millions de doses de l’immunisateur cette année pour répondre à la demande de Cuba et d’autres pays.
L’Institut Finaly travaille actuellement sur le développement de deux immunisateurs, Sovereign 02 et Sovereign 01, ces derniers dans la phase de recherche la moins avancée. En outre, d’autres centres de biotechnologie sur l’île des Caraïbes travaillent sur deux autres vaccins contre covid-19, appelés Adalá et Mambisa.
« Nous réorganisons nos capacités de production parce que nous avons vraiment beaucoup de demande pour le vaccin et nous devons nous préparer », a déclaré Vicente Vérez, directeur de l’Institut Finlay, à un groupe de journalistes lors d’une conférence au cours de laquelle une visite du laboratoire où le médicament contre COVID-19 est fabriqué, selon l’Associated Press.
Le directeur de l’Institut Finlay, Vicente Vérez, fait le point pour la presse étrangère sur le vaccin Souverain contre covid-19, ainsi que sur le potentiel et la force de Cuba dans le domaine biopharmaceutique.
Les 100 millions de doses prévues par l’Institut Finlay ne seraient que de Sovereign 02, et il y a déjà des pays intéressés à l’acquérir, comme le Vietnam, l’Iran et le Venezuela, entre autres avec lesquels Cuba a des accords de collaboration, y compris le Pakistan et l’Inde, selon Vérez.
Lundi (18), a commencé la deuxième partie des tests de phase II avec 900 patients dans une polyclinique à La Havane. Après avoir été inoculés, les volontaires ont déclaré qu’ils n’avaient aucun malaise et ont été surveillés à la clinique avant de rentrer chez eux, où le suivi s’est poursuivi pendant 24, 48 et 72 heures, selon l’Associated Press.
Vérez a souligné que l’antigène est sans danger parce qu’il ne contient pas le virus vivant, seulement des parties de celui-ci, qui génère l’immunité, mais ne provoque pas de réactions plus importantes. En outre, le médicament n’a pas besoin de refroidissement supplémentaire, comme d’autres vaccins développés dans le monde
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Aujourd’hui [lundi 18 janvier], les essais cliniques de phase II du vaccin Sovereign 02 à la Polyclinique du 19 avril de la place de la Révolution, où plus de 400 personnes seront vaccinées. Plus de 100 personnes âgées de 19 à 80 ans ont été vaccinées. Au total, environ 900 personnes seront vaccinées.
À l’heure actuelle, des chercheurs de l’Institut Finlay travaillent avec des pays comme l’Italie et le Canada pour vérifier l’impact de ces vaccins sur les personnes qui ont déjà eu la maladie et qui sont en train de se rétablir, mais qui sont toujours à risque de réinfection.
M. Vérez a également souligné que l’efficacité du vaccin est en cours d’évaluation face à l’impact des nouvelles mutations et que la vaccination sera étendue dans les prochaines semaines à 150 000 personnes sur l’île.
Après plusieurs mois de maintien de la pandémie sous contrôle, Cuba a subi une épidémie plus tôt cette année après l’ouverture de ses aéroports, même avec l’application d’un protocole de santé préventive. De mars 2020 à aujourd’hui, l’île compte 19 122 infections et 180 décès dus au COVID-19.
Jusqu’à présent, Vérez n’a pas donné de détails sur le prix de commercialisation du vaccin vers d’autres pays, mais a souligné qu’à Cuba, l’immunisateur sera distribué gratuitement et la vaccination sera volontaire.
« Nous ne sommes pas une société multinationale dans laquelle le rendement [financier] est la raison numéro un […]. Nous travaillons différemment, notre priorité est la santé, et le rendement financier est une conséquence », a déclaré le directeur de l’Institut Finlay.
Bien qu’elle soit un petit pays, Cuba dispose d’un centre scientifique développé qui produit presque tous les vaccins dont elle a besoin, en plus de médicaments de pointe.
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