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Chine: le Vaccin à lui seul ne peut pas gagner la bataille, il faut mobiliser la société

Global times qui est un des organes officiels de la Chine met en garde: le Vaccin à lui seul ne peut pas gagner la lutte contre COVID-19 sans mobiliser la société: je dois dire que nous qui vivons en France, avec non seulement le gouvernement le plus incapable du monde en matière sanitaire mais quelques crétins qui s’obstinent à transformer en héros les organisateurs criminels de fêtes et ceux qui osent les sanctionner en nazis, nous sommes convaincus de la manière dont une telle société comme la societe américaine est incapable en l’état de faire face non seulement à une épidémie mais à tout autre défi. Entre les obscurantistes qui sont prêts à se rallier à n’importe quel complot et ceux qui croient que le vaccin leur permettra de faire n’importe quoi l’individualisme et le sous-développement intellectuel et moral du capitalisme n’a pas fini d’être un danger pour soi et pour les autres (note et traduction de Danielle Bleitrach).

Global Times éditorial Par Global Times Publié le: Jan 04, 2021 9:23 PM   

Une illustration montre des flacons d’un vaccin COVID-19 et des seringues avec les logos de la société pharmaceutique américaine Pfizer et de son partenaire allemand BioNTech. Photo: AFP


Une fois les vaccins COVID-19 mis au point, ce sera un nouveau test pour les pays que celui de déterminer comment effectuer la vaccination afin de protéger les gens contre le virus dès que possible et d’atteindre l’immunité collective.

Les États-Unis ont été les pays les plus durement touchés par covid-19 dans le monde en matière de développement et d’approbation de vaccins. Un tel pays aurait dû immédiatement commencer la vaccination nationale pour sauver plus d’Américains. Cependant, un tel scénario n’est nulle part à l’oeuvre aux États-Unis. Au lieu de cela, la vaccination se fait lentement – les dirigeants à tous les niveaux n’ont pas organisé efficacement la vaccination, tandis que beaucoup de gens ne se sentent pas concernés . Seulement un cinquième du plan de vaccination a été achevé aux États-Unis.

Un vaccin est une arme puissante contre la pandémie. Mais comme le virus s’est largement propagé, l’effet des vaccins est similaire aux tuyaux d’arrosage contre un incendie de forêt. D’autres mesures doivent être prises simultanément pour l’empêcher de se propager, et enfin d’être éradiqué. Mais le problème des États-Unis est qu’ils ne se sont pas bien organisés et encore moins préparés à prendre les mesures adéquates. La faiblesse de la capacité du gouvernement américain à gérer une crise publique est vraiment stupéfiante.

Il n’est pas étonnant que l’administration américaine a essayé de tenir la Chine pour responsable de l’épidémie COVID-19 aux États-Unis – Washington est incapable d’autre chose.

Les États-Unis n’ont pas de système national dans lequel l’ensemble du pays peut être mobilisé face à une crise quelle qu’elle soit. Le gouvernement fédéral américain n’a pas d’autorité directe au-dessus des gouvernements des États, et il n’a pas d’autorité pour les Américains de base. De plus, les divisions partisanes sont présentes partout. L’épidémie a mis en évidence le grave manque de capacité d’adaptation et d’affectation de grandes quantités de ressources pour un objectif majeur, comme une lutte contre l’épidémie.

Les experts en santé publique ont averti que les États-Unis pourraient ajouter 200 000 décès supplémentaires dus au COVID-19 d’ici le 1er avril. Mais même un tel avertissement n’a pas d’effet sur la société américaine dans son ensemble. Le gouvernement fédéral américain actuel, qui est à la fin de son mandat, s’en moque. Beaucoup d’Américains refusent encore d’être vaccinés et il y en a beaucoup qui méprisent les gens qui portent des masques. Même avec les vaccins, les États-Unis ne prennent toujours pas la lutte COVID-19 au sérieux.

La performance actuelle des États-Unis est préoccupante. Ce n’est que lorsqu’elle sera confrontée à une plus grande perte de vies et que certains de ses alliés occidentaux auront contrôlé l’épidémie avec l’utilisation de vaccins que la société américaine pourra être co,nfrontée à la réalité. L’administration Biden pourrait ne pas être en mesure de changer la faiblesse actuelle de la lutte contre la covid-19 des États-Unis. Les faits ont prouvé que tant que la classe moyenne ne sera pas mobilisée en tant que telle, la force motrice du gouvernement sera très limitée.

Les États-Unis ont longtemps été le pays le plus développé au monde. En ce qui concerne les guerres, les États-Unis comptent principalement sur leur avantage écrasant dans les armes. Lorsque le vaccin de Pfizer est sorti , de nombreux Américains le considéraient comme un porte-avions ou même une bombe atomique qui pouvait apporter la victoire. Mais en fait, ce n’est peut-être pas le cas. Le résultat final de la lutte mondiale contre la covid-19 peut dépendre de la capacité des États-Unis et de l’Occident à mener d’importantes réformes pour remédier à leurs lacunes en matière d’organisation sociale et de mobilisation. Et c’est seulement dans ce cas, qu’aucun nouveau cas covid-19 ne sera possible dans leurs sociétés.

Dans les années 1980 et 1990, la Chine a redéfini la nature politique de l’économie de marché et s’est assuré qu’elle s’applique en Chine comme le moyen d’organiser les activités économiques. Aujourd’hui, les États-Unis devraient également examiner attentivement les différences dans la lutte COVID-19 entre l’Occident et la Chine ainsi que d’autres sociétés asiatiques. Les États-Unis devraient dépolitiser complètement les méthodes et les itinéraires de lutte contre le COVID-19. Tant qu’ils aident à contenir l’épidémie, ils valent la peine d’être appris et adoptés.

Les États-Unis et leurs principaux alliés européens doivent régler leurs méthodes de gouvernance sociale et faire face aux faiblesses qui ne sont pas propices à faire face aux crises publiques majeures. Ils doivent mettre l’idéologie de côté et respecter le fait fondamental que différentes sociétés ont leurs propres forces. Tout en combattant la COVID-19 avec le monde, ils devraient tirer des leçons de l’expérience d’autres pays et réaliser l’amélioration de leur propre système national de gouvernance.

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10 Commentaires

  • etoilerouge6
    etoilerouge6

    Oui la CHINE communiste rappelle que vaincre une épidémie demande des ressources, une planification, une compréhension des nécessités collectives, des besoins du peuple entier, une mobilisation militante contre l’individualisme borné et sectaire propre au capital et à ses alliés. Cependant leur volonté de “dépolitiser” comme ils disent m’est suspecte car c’est un choix éminemment politique de permettre la vie du peuple en le soignant et s’organisant pour contre tout individualisme ou intérêt d’entreprise borné, et c’en est un autre de laisser crever ss un flot de paroles et de droits de l’homme jamais réalisés le peuple, les travailleurs les chomeurs les retraités. Ce choix”politique ” de “dépolitisation” montre que la CHINE communiste a un penchant à droite me semble-t-il. Droite au sein du PCC, à tt le moins une forme d’opportunisme qui en politique peut créer des dérives. Tout en appréciant leur attitudes en de nombreux domaines qui st une gifle pour le capital. Qu’en pensez vs?

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    • Danielle Bleitrach

      il me semble qu’ils veulent dire arrêtez les querrelles partisanes , quand on voit ce qui se passe aux USA en ce moment même avec l’assaut du capitole par les partisans de trump on comprend ce qu’ils veulent dire, surtout qu’ils sont en train de lutter à Hebei dans le nord de la chine contre un nouveau foyer probablement venu d’europe, ils disent arrêtez vos conneries et luttons ensemble …. ils ont raison…

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      • Daniel Arias
        Daniel Arias

        Le journal sur CGTN France est assez intéressant à suivre.
        On y trouve un ton conciliant qui recherche l’harmonie, rendant hommage à VGE, se félicitant des relations avec E.Macron (eh oui !).
        Ce journal est ouvert sur le monde, Afrique, Europe, Amérique.
        A côté de ce journal il y une playlist présentant la lutte contre la pauvreté en Chine
        https://www.youtube.com/watch?v=ZQ0iWuFtc5E&list=PLwlh9F3hy8o5lje95veQBp3MSqYm3PcTt
        Ce qui ressort du journal aussi bien que de cette série sur la sortie de la pauvreté se sont le respect, l’optimisme et le pragmatisme.

        Pour ceux qui connaissent les arts martiaux internes comme le Tai Chi, qui n’est pas une gymnastique douce mais bien un art martial redoutable, ou bien la version soviétique appelée Systema, la victoire ne s’obtient pas par la force mais en utilisant la circulation d’énergie dans l’opposant ou en utilisant la force de l’opposant.

        L’interdépendance des économies neutralise les sociétés capitalistes et peut être qu’un jour les forces vives de la nation comme on les appelle en France, la petite et moyenne bourgeoisie se rendra compte que le communisme est une opportunité et plus efficace que le capitalisme pour faire des affaires. Sur télématin un présentateur a même osé dire que le Vietnam communiste remportait des réussites sanitaires et économiques, en somme notre contraire (était il malade ?).

        Nos dirigeants soumis à l’Empire doivent encore raconter quelques conneries pour faire plaisir aux maîtres, mais la concurrence capitaliste pour le grand marché asiatique et demain le marché africain va nécessité des compromis.

        Si les dirigeants prennent le peuple pour des cons (ils n’ont pas tout à fait tort), ils sont je crois encore lucides et essaieront de se sortir de ce mauvais pas.

        L’alliance avec la Chine est inévitable et l’accord UE, Chine en est encore un exemple, le marché chinois continue à s’ouvrir et les USA nous mènent la guerre commerciale.

        Rappelons que la Chine Communiste a vaincu au départ avec sa bourgeoisie nationale, la force du PCC est de pour l’instant contrôler cette bourgeoisie nationale et en partie la bourgeoisie internationale.

        En France à nous de trouver le chemin, celui de réussir à mobiliser le monde du travail les travailleurs. Et dans quelle mesure une partie de la bourgeoisie ? Ce qui pourrait amputer les forces de droite. Ensuite au PCF de les tenir, faites des affaires mais si vous devenez une menace on vous neutralise, comme Alibaba. Mais cette petite bourgeoisie préfère encore les gains à court terme, baisse des cotisations et des salaires, sapant elle même sa propre clientèle de manière irrationnelle.
        Il faudrait une analyse pour évaluer nos échanges de capitaux, nos dépendances et dans quelle mesure nous sommes gagnants ou colonisés.
        En tout cas nous n’avons pas les moyens juridiques de défendre une entreprise comme Luxfer fabricant de bouteilles de gaz, avec une technologie unique, utiles entre autre pour le stockage de l’oxygène. Un investisseur étranger ne devrait pas avoir le droit de fermer une entreprise ou un établissement sans contrôle administratif.

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        • etoilerouge6
          etoilerouge6

          le controle administratif s’appelle contrôle des capitaux et est interdit par les traités européens. Donc sans saisir ce qu’est le capitalisme en FRANCE aujourd’hui et sa forme étatique s’appuyant sur 2 états , le national et l’européen difficile de faire quelque chose de cohérent. Mais avt d’envisager d’influencer la bourgeoisie il me semble que les communistes doivent s’occuper des leurs , les travailleurs la classe ouvrière laissée sur le carreau par les prestidigitateurs des “classes moyennes” vocable fourretout.

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    • Xuan

      Ce n’est pas mon avis, bien que j’aie moi-même écrit que “la lutte contre le coronavirus est politique”.
      Elle l’est d’une certaine façon parce que seule une société socialiste peut mobiliser toutes les initiatives du peuple comme l’a fait la Chine.
      Mais d’une autre façon, une mesure sanitaire, un vaccin, un masque, un test n’ont pas par eux-mêmes davantage de signification politique que le virus.

      C’est une question qui rappelle la notion erronée de “science prolétarienne” dont le concept avait été avancé par A. Bogdanov en 1918 et Nikolaï Boukharine en 1931, mais que ni Lénine, ni Staline, ni Politzer en France n’avaient défendue.
      Cette thèse erronée fut reprise par Laurent Casanova en 1948, en plein conflit de classe, alors que le mineur gréviste Janseck est tué à coups de crosse à Merlebach, et que se déchaîne la controverse sur Lyssenko.
      Dans un discours du 28 février 1949 Jean Toussaint Desanti décrivait une «science historiquement relative» : « Qu’il y ait une science bourgeoise et une science prolétarienne fondamentalement contradictoires, cela veut dire avant tout que la science est elle aussi affaire de lutte de classes, affaire de parti.» Et il posait la question : « Si la science est oeuvre de classe, comment comprendre l’objectivité de son contenu ? Comment comprendre l’unité, certaine, de son développement ?

      La science n’a pas de caractère de classe, elle s’oppose à l’obscurantisme. Le capitalisme peut lui permettre de se développer, comme il peut permettre à la médecine de progresser, mais il l’entrave aussi. La vaccination peut être planifiée ou au contraire entravée, distribuée de manière préférentielle, faire l’objet de lobbying, etc.

      D’autre part, et ceci est à relier à la « communauté de destin » décrite par Xi Jinping, l’incapacité des pays impérialistes à maîtriser l’épidémie fait planer une menace non seulement sur leurs peuples mais sur le monde entier. Et il en est de même pour l’écologie.

      En face d’une épreuve commune, mettre en avant la lutte idéologique au lieu de l’intérêt commun des peuples et des nations aboutit à entraver la lutte contre la pandémie et se retourne contre ses auteurs :
      Au moment la pantalonnade américaine dans le temple de la démocratie, on peut rappeler certains titres goguenards de la presse française il y a très exactement onze mois Coronavirus: la Chine est-elle en train de vivre son Tchernobyl?

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      • etoilerouge6
        etoilerouge6

        je vs contredirait en disant que mettre en avant l’intérêt des peuples et des classes populaires ouvrières mondiales est une question éminemment idéologique , pratique, concrète et politique. Et pour cela l’impérialisme ne le fera pas de la même façon que les promoteurs du socialisme. Fondamentalement le capitalisme, l’impérialisme même avec leurs i,ntérêts croisés restent en guerre les uns contre les autres. Voir LENINEet la situation française où les entreprises st massivement rachétées par les multi américaines et allemandes qui sèment ensuite le chomage ds notre pays et les dividendes pour la classe française alliée ds ces conglomérats. Exemple les galettes LU et chocolat CEMOI, poulain etxc tous rachetés par MONDELEZ multinationale américaine. Les capitalistes français y ont leur part les salariés et le pays leur misère et désindustrialisation. Voyez la politique de sainr gobainet lapeyre vendu aux patrons allemands: 800 licenciements et transferts de production en Allemagne. Le capitalisme carnassier ne peut pas devenir végétarien. La CHIONEactuelle doit être défendue mais elle s’est constituée en 1972 par un accord avec l’impérialisme et le deal était la division d’avec l’URSS. Les élites actuelles en st marquées.La lutte des classes, les peuples faisant l’histoire c’est une réalité . Anous d’agir.

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  • Xuan

    Permettez-moi d’ajouter :
    Le mystère de ce paradoxe apparent, entre lutte commune contre l’épidémie et guerre anti-chinoise, relève de l’opposition entre contradiction principale et contradiction secondaire.

    La lutte contre la pandémie est une épreuve majeure pour l’humanité, qui surpasse les autres contradictions tant qu’elle n’est pas résolue. Les victoires des uns aident les autres, les défections des uns pénalisent l’ensemble aussi.
    Cette lutte est liée à celle contre la crise économique qui l’accompagne, d’autant plus dure que l’épidémie tarde à être maîtrisée.

    Pour autant cela n’exclut pas que la Chine riposte contre les sanctions de Trump ou celles que pourrait prendre Biden, parce que ponctuellement ces sanctions deviennent elles-mêmes un obstacle à la lutte contre la pandémie et contre la crise économique.

    De même la précommande de 200 millions de doses Pfitzer sur l’injonction de ce laboratoire doit être critiquée pour plusieurs raisons, mais nous ne sommes pas hostiles pour autant à la vaccination.
    La liste est longue des manquements criminels de notre gouvernement. Nous ne rejetons pas les masques ni les mesures de protection publique mais le sabotage de la santé publique. Quant à la lutte de classe elle ne disparaît pas non plus pour cause d’épidémie, les deux sont liées.

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    • etoilerouge6
      etoilerouge6

      Là je suis d’accord et ce que vs dites démontre que l’on a besoin d’un parti communiste organisé en cellules vivantes et sur la base du centralisme démocratique pour que ces discussions et les décisions devt en découler soit les mieux réfléchies et comprises de tous les militants. Hors le PCF actuel n’a aucune organisation hors des élus dépassés par les évènements, individualistes et oubliant trop d’où ils viennent. Et particulièrement la direction du journal l’humanité absolument catastrophique trop souvent anticommuniste.

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      • pedrito

        Quand je lis les derniers commentaires de etoilerouge6, je suis catastrophé: l’huma, que j’ai diffuse et défendue à bout de bras pendant des décennies, l’huma anticommuniste? Mais où sont-ils tombés, nos dirigeants que j’exècre aujourd’hui ?

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        • etoilerouge6
          etoilerouge6

          Moi aussi j’ai vendu l’huma et la marseillaise. Ds mon entreprise, une banque , chaque jour j’étais avec Huma et Marseillaise. Lorsque bien plus tard, les droitiers que je ne considérais pas ainsi alors supprimèrent la faucille et le marteau pour marquer que le journal n’était plus celui du parti et ss son contrôle,, donc celui de la majorité des communistes, une camarade plus agée, d’origine espagnole , avec son accent chantant d’espagne s’était opposé à ce qu’elle ressentait comme une trahison et un glissement vers l’abandon du socialisme. Je pensais qu’elle exagérait mais aujourd’hui dérive après dérive?

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