Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les employés de Google forment un syndicat dans la Silicon Valley

Catherine Winch a traduit cette annonce du Morning star pour histoire et societe en nous disant qu’après la non extradition d’Assange c’est la deuxième bonne nouvelle. Notez le passif duconflit, revendications salariales,espionnage racisme et harcélement sexuel, et tout cela débouchant sur un syndicat . qui va s’occuper des droits des salariés mais ausside l’éthique de leur entreprise… Bravo C’est la silicon Valley qui se syndique, c’est historique


https://morningstaronline.co.uk/system/files/pdfeditions/M_Star_050121.pdfpar

notre service des affaires étrangères

Les travailleurs américains du géant de la technologie Google forment un syndicat, ont-ils annoncé hier.

L’Alphabet Workers Union, du nom de la société mère de Google créée lors de la restructuration de l’entreprise en 2015, a été créé avec l’aide de la Communication Workers of America’s Campaign to Organise Digital Employees (Code-CWA). [Campagne des travailleurs de la communication des États-Unis pour organiser les employés du numérique].

Dylan Baker, ingénieur en logiciel chez Google, a déclaré : “C’est un événement historique : c’est le premier syndicat d’une grande entreprise de technologie par et pour tous les travailleurs de la technologie.

“Nous allons élire des représentants, nous prendrons des décisions de manière démocratique, nous paierons des cotisations et nous engagerons des organisateurs qualifiés pour faire en sorte que tous les travailleurs de Google sachent qu’ils peuvent travailler avec nous”.

Nicki Anselmo, responsable du programme, a déclaré que le nouveau syndicat “s’appuie sur des années d’organisation courageuse par les travailleurs de Google”, citant le personnel qui s’est organisé contre le Projet Maven, dans le cadre duquel l’entreprise collaborait avec le Pentagone sur des projets d’intelligence artificielle à usage militaire.Google a été frappée par des scandales, notamment le harcèlement sexuel de son personnel, ce qui a entraîné une grève en 2018.

Le mois dernier, le Conseil national des relations de travail des États-Unis (NLRB) a déposé une plainte contre l’entreprise pour atteinte au droit syndical, affirmant qu’elle avait violé le droit des employés à s’organiser et espionné illégalement le personnel.

Le NLRB a déposé sa plainte après avoir enquêté sur le licenciement de plusieurs membres du personnel, dont Berland et Kathryn Spiers, qui affirment avoir été licenciés pour avoir tenté d’organiser leurs collègues de travail.Code-CWA s’est battu pour augmenter le nombre d’adhérents dans le secteur numérique jusqu’à present peu syndiqué, comme le fait le syndicat britannique des travailleurs de la communication avec la création l’année dernière d’un secteur United Tech & Allied Workers [Union des travailleurs de la technologie et alliés].

Complément d’enqête …

Des salariés de Google aux États-Unis ont annoncé, ce lundi, la création d’un syndicat, après des divergences avec leurs dirigeants qui se sont cristallisées autour du licenciement, en décembre, d’une chercheuse noire travaillant sur les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle.
226 salariés de Google ont annoncé leur intention de rejoindre le syndicat nouvellement créé.

Cette décision symbolise l’activisme des salariés de la Silicon Valley contre leurs firmes, dont le poids dans la viDes salariés de Google aux États-Unis ont annoncé, ce lundi, la création d’un syndicat, après des divergences avec leurs dirigeants qui se sont cristallisées autour du licenciement, en décembre, d’une chercheuse noire travaillant sur les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle.
226 salariés de Google ont annoncé leur intention de rejoindre le syndicat nouvellement créé.

Cette décision symbolise l’activisme des salariés de la Silicon Valley contre leurs firmes, dont le poids dans la vie quotidienne a considérablement augmenté avec les restrictions dues à la pandémie de coronavirus.

Le syndicat, qui sera un des tout premiers au sein d’un fleuron de la tech, ne s’occupera pas que des questions salariales et conditions de travail mais aussi du rôle plus large de la technologie en société.

« Nous espérons créer un processus démocratique pour les salariés afin qu’ils puissent y exercer leur pouvoir, promouvoir la justice sociale, économique et environnementale », expliquent les fondateurs.

« Artisan du Mal »
Dans une tribune publiée dans le New York Times, Parul Koul et Chewy Shaw, deux des fondateurs, assurent que les questions éthiques, et notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle, seront à leur agenda.

« La devise de l’entreprise était : « Ne pas être l’artisan du Mal », écrivent-ils. Nous voulons suivre cette devise ».

« Bien évidemment que nos employés ont des droits que nous soutenons. Mais comme nous l’avons toujours fait ; nous continuerons à discuter directement avec tous nos salariés », a réagi Kara Silverstein, une dirigeante de Google dans un courriel à l’AFP.

En 2018, des salariés de Google avaient signé une pétition demandant à leur P-DG, Sundar Pichai, de mettre fin à la participation du groupe au programme de recherche du Pentagone baptisé Maven.

La même année, des employés avaient protesté contre l’octroi de grosses indemnisations de départ à des dirigeants accusés de harcèlement sexuel, dont 90 millions de dollars au patron d’Android, Andy Rubin.

Plus récemment, c’est le licenciement, en décembre 2020, de Timnit Gebru, qui a participé à la détérioration du climat en interne.

« Ce licenciement a suscité l’indignation chez beaucoup d’entre nous, notamment chez les Noirs et les Hispaniques, qui sont bouleversés par les actions de l’entreprise et n’ont pas d’assurance sur leur avenir chez Google », dénoncent encore les fondateurs du syndicat.e quotidienne a considérablement augmenté avec les restrictions dues à la pandémie de coronavirus.

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