Ces révélations n’en sont pas pour ceux qui suivent un peu ce qui se passe en Colombie et dans d’autres pays d’Amérique latine. Les protégés des Etats-Unis (on l’a vu récemment en Bolivie et avec l’autoproclamé président du Venezuela – reçu par le sénat français) sont souvent liés au trafic de drogue et l’organisme des USA chargé officiellement de lutter contre le trafic les protège en Amérique latine comme en Asie parce qu’ils sont en même temps les acteurs de la lutte contre les communistes, les syndicalistes et les paysans rebelles. Ce sont des tueurs impitoyables et des narcotrafiquants. Sa politique de “sécurité démocratique” consistait à rémunérer chaque guerillero tué. Uribe a bénéficié du soutien de tous les gouvernements français et au moment où il négociait les faveurs présidentielles pour Pablo Escobar, il a été nommé comme enseignant à l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM), en contre-partie des contrats juteux passés entre cette institution éducative et l’Etat colombien. , comme il a bénéficié d’une chaire à Georgestown. (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’ancien président colombien Alvaro Uribe au Palais de justice de Bogota, la capitale, le 8 octobre 2019 Photo: AFP
Selon de nouveaux documents, l’ancien président colombien Alvaro Uribe a reçu des fonds du cartel de la drogue de Pablo Escobar pour ses campagnes électorales au Sénat.
Il s’agit de documents déclassifiés du département d’État américain, selon lesquels l’e cartel de la drogue du trafiquant de drogue colombien Pablo Escobarà Medellin (nord-ouest) a financé les campagnes électorales d’Uribe, ont confirmé ce samedi les médias locaux du pays sud-américain.
Des papiers déclassifiés révèlent que l’ancien président d’extrême droite a reçu de l’argent d’Ochoa Vasquez, membre du cartel de Medellin pour la campagne du Sénat colombien. En outre, l’information explique que la relation d’Uribe avec le groupe Escobar kingpin remonte à 1993.
Selon la texte, Escobar a exigé qu’Uribe le mette en relation avec le président de l’époque César Gaviria (1990-1994) « en échange de la faveur » du financement de sa campagne électorale.
Cette controverse sur l’ancien président colombien n’est pas quelque chose de nouveau, le fichier de la National Security Agency (NSA) des États-Unis déclassifié en 2004 un rapport du renseignement militaire qui comprenait Uribe parmi les principales figures du trafic de drogue en Colombie, avec Escobar et le chef narcoparamilitaire, Fidel Castaño.
Uribe a démissionné du Sénat, après avoir été détenu à domicile le 4 août, pour des enquêtes pour fraude procédurale présumée et manipulation de témoin. La démission d’Uribe en tant que législateur a permis que face à la Cour suprême de justice il puisse trouver un terrain d’entente pour obtenir la liberté qu’il a obtenue, comme prévu, le 11 octobre.
Ces scandales ont dopé l’actuel représentant du gouvernement colombien, Ivan Duque, qui fait également l’objet d’une enquête pour corruption présumée et fraude procédurale.
(Tiré de HispanTV)
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Celine
Quelles sources dans les médias colombiens? Je ne trouve rien.
Danielle Bleitrach
c’est dans cubadbate, source cubaine