Le KKE et les organisations qui se sont rassemblées comme tous les ans pour célébrer la révolte contre le fascisme et l’impérialisme ont cette année amplifié la démonstration en faisant face aux forces politiques qui confondent masque, mesure de protection avec bâillon et interdiction de manifester, pour mieux accélérer les mesures contre les syndicats et les populations. La force du KKE, qui n’est pas réalisée en France, c’est la discipline des manifestations, la capacité à la responsabilité dans les mesures sanitaires. Je me demande quand certains comprendront que l’adhésion à des thèses complotistes, la remise en cause des mesures sanitaires, sont des armes contre la mobilisation populaire, on ne fait pas monter le mécontentement populaire en faisant feu de tous bois, en se prenant pour les gilets jaunes, mais bien au contraire en évitant les rumeurs fascistes, en défendant la vie. La Grèce a des organisations syndicales et mouvements, mais elle a aussi un parti communiste capable de s’identifier à l’intérêt général, historique de classe et face à l’épidémie, de porter l’histoire. C’est le gouvernement, les forces dites de l’ordre qui sont apparues pour ce qu’elles sont le danger, l’incapacité à protéger la population de la maladie comme de la misère face à une manifestation auto-disciplinée et revendiquant le droit à la vie et à la liberté. Dans ces temps où l’UE trafique la mémoire au point d’identifier bourreaux et victimes, nazisme et résistance, la célébration avait tout son sens. Ce double affrontement face au Viva la muerte du fascisme honore nos camarades du KKE.
21 nov 2020
L’examen de 2020 peut être écrit le 17 novembre 2020, le jour du 47e anniversaire de l’Université polytechnique, au milieu d’une pandémie, les événements intervenus, la marche et le rassemblement devant l’ambassade américaine a eu lieu.
Il y a quelques semaines, le gouvernement nsw s’était empressé d’annoncer une interdiction de la célébration et de la marche, comme s’il en était lui-même l’organisateur et non la SFSA, des syndicats étudiants, des syndicats, d’autres organismes, de la jeunesse politique et des partis, comme c’est le cas depuis 47 ans.
L’affirmation selon laquelle, comme nous n’avons pas honoré le 25 Mars, le 28 Octobre et d’autres anniversaires, de sorte que nous ne devrions pas célébrer l’Université polytechnique a été complètement démenti et sans fondement, parce que les clubs, les organismes, la jeunesse politique a célébré par exemple le 28 Octobre avec des événements personnalisés, en observant les mesures de protection, ce que le gouvernement pouvait faire, en tant qu’organisateur responsable de ces événements après tout.
Alors que ses fonctionnaires envoient des ultimatums et que le Premier ministre au Parlement demande des déclarations de légitimité, le gouvernement lui a choisi de mettre en place une situation de conflit. Et tout cela alors qu’il savait, depuis le 1er mai, que la célébration de cette année, en raison de circonstances particulières, ne serait pas une marche de milliers de participants dans les rues de l’ambassade américaine, mais des événements symboliques, avec des mesures de protection, selon les instructions des autorités sanitaires, et en évitant la descente de masse comme les autres années.
Mais même cette masse consciemment contrôlée et la responsabilité de la part du mouvement de masse et des partis politiques, le porte-parole du gouvernement l’a interprétée comme une «mise en danger d’autrui » de la part de la célébration et les organisateurs de la mobilisation. Ils ont perdu même tous les rapports avec la gravité, mais aussi toute possibilité d’évaluation objective de la réalité.
A la veille de la célébration, avec une décision méprisable, un monument de l’autoritarisme, pour la première fois depuis 1973, ils ont interdit les rassemblements de plus de 3 personnes dans toute la Grèce et le jour prévu a été déclenché autoritarisme et répression. Il y a eu répétition des mesures autoritaires qui ont provoqué les mobilisations populaires, la restriction des libertés syndicales et démocratiques.
Le prétexte de la protection de la santé publique s’est effondré devant les images de chacun des manifestants, masqué et à distance, et d’autre part celle des forces de répression en foule, sans masques, dans les rues d’Athènes. En fait, le gouvernement lui-même, avec la répression qu’il a ordonnée, a créé des conditions étouffantes de confusion, il en a pris la seule responsabilité.
Les cibles sont multiples : SW fait appel à un public d’extrême-droite devenu sans-abri après la condamnation du criminel nazi Aube dorée. Une autre cible, qui n’est pas sans rapport avec la première, est le désir intemporel du personnel du système de se débarrasser du contenu anti-impérialiste de l’Université polytechnique, qui est encore vivant et agace les « partenaires stratégiques », n’a pas encore été atteint. Mais surtout, son but est d’essayer de jeter de la poussière dans les yeux de chacun, de cacher ses propres responsabilités criminelles pour les dossiers quotidiens dans les cas de coronavirus, les patients de soins intensifs et les décès. Il a fait de même, calomniant les manifestants, et avec le rassemblement à la Cour d’appel, mais le cours des affaires en Attique était le même que d’autres parties du pays et beaucoup plus bas qu’en Thessalonique, qui n’a pas eu à « aller » à la Cour d’appel …
Maintenant que SYRIZA cherche avec les ministres conjoints de la Santé un champ de compréhension nationale, afin de ne pas menacer les intérêts des grands groupes, la célébration de l’Université Polytechnique a envoyé un message de désobéissance, a prouvé que le masque est un moyen de protection et non un bâillon pour le peuple. Ce CCR l’a clairement indiqué dès le premier moment de la première « quarantaine » et en a fait une réalité. La santé publique n’était pas en danger. Bien au contraire.
Tout comme la planification gouvernementale, les projets de loi anti-travail ne sont pas suspendus, au contraire ils s’accélèrent, une loi sur le travail de 10 heures, la restriction de l’action syndicale, un budget impopulaire, qui impose plus de charges à la population, ne sont pas reportés ou interdits comme le sont les luttes, mais ils ne font que s’adapter aux conditions de la pandémie qui aide à leur renforcement, mettant la vie et les droits de la population au cœur de celui-ci.
Dans cette direction, nous appelons tous les gens de bonne volonté à voir leurs intérêts de classe réels. A rejoindre le mouvement organisé, les groupes radicaux, rejoindre le Parti communiste. Qu’ils soient partisans de SYRIZA, kinal, ou des forces qui ne sont pas représentées au parlement, ou sont toujours à la suite de la SW, mais réagissent à un retour à la guerre civile obsolète avec ses syndromes anti-communistes, qui a causé tant de mal au pays.
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Papadopoulos georges
En effet discipline et responsabilité personnelle et collective sont les caracteres premiers du KKE. Et cela est reconnu par tous en Grece. Ce qui est par ailleurs visible c’est comme une sorte d’exportation par la France non seulement d’armes vers ce pays, mais aussi curieusement des méthodes à la Castaner dans la gestion musclée des manifestations. Après la dictature des colonels la police faisait profil bas relativement, et le ministre de l’intérieur avait aussi le titre de protecteur du citoyen. Avec les évènement au quartier d’Exarhia et les expulsions musclées des refugies, la violence avec la dispersion musclée du KKE lors de la commémoration du soulevement de l’école politechnique marqué le virage de gestion des forces de l’ordre. À suivre avec attention !