Plus c’est gros, plus la presse occidentale publie sans la moindre vérification, autopsie d’un enfumage (note de Danielle Bleitrach)
01:44
Les autorités de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont récemment réfuté les allégations selon lesquelles des femmes des minorités ethniques sont contraintes de se faire stériliser.
Dans un rapport publié en juin, un théologien allemand, Adrian Kunz, prétend qu’au Xinjiang, les autorités imposent la stérilisation à des femmes appartenant à des minorités ethniques. Ce rapport a été repris par des organisations internationales de presse de premier plan, sans plus de vérification. Alors que le personnage est pour le moins suspect .
Adrian Zenz (né en 1974) est un anthropologue allemand dont les “travaux” ont successivement porté sur les Tibétains, victimes des Chinois, et aux camps de rééducation du Xinjiang . Il est chargé de cours en méthodologie de recherche sociale à l’ institution théologique évangélique Akademie für Weltmission et chercheur principal en Chine à la Victims of Communism Memorial Foundation . Pour décrire complètement le personnage, c’est un évangéliste “né à nouveau” ou “né contre” c’est à dire ressourçant leur foi chrétienne dans le mouvement évangéliste.
J.Haiven dans son étude sur ce type de mouvement les décrit comme relevant d’«un type d’intolérance», bien implantés dans la communauté afro-américaine et chez les supémacistes blancs. Elle dit: «Les panacées instantanées et irréfléchies du christianisme né de nouveau seront considérées comme un vaste sanctuaire par des millions de Nord-Américains. Elle poursuit: “Ce sanctuaire est-il vraiment un camp de recrutement pour les mouvements de droite ? Il serait naïf de penser le contraire.” (1)
Le manuel d’Oxford sur la religion et la politique américaine , se référant à plusieurs études, rapporte que «l’identification« né de nouveau »est associée à une dénonciation des programmes gouvernementaux de lutte contre la pauvreté». Il note également que le christianisme «auto-déclaré né de nouveau», «façonne fortement les attitudes à l’égard de la politique économique».
C’est de cet individu aux appartenances d’extrême-droite sans mystère, très lié à Stève Banon, à Guo Wengui, le milliradaire escroc, la secte Falun gong qu’ils patronnent, qu’émanent les renseignements. Nous avons eu même droit récemment à un témoignage organisé par eux de l’une de ces femmes stérilisées, elle était enceinte grace à son renouveau chrétien. Notre presse a tout gobé.
Selon l’e théologien allemand Adrien Zenz, la stérilisation forcée vise à limiter le nombre des minorités ethniques, dont les Ouïgours. Zenz incite un groupe transnational de législateurs occidentaux à demander une enquête des Nations unies sur le Xinjiang.
Ces allégations sont décrites par les autorités locales du Xinjiang comme étant absurdes et des “données biaisées”.
“En fait, la population ouïgoure du Xinjiang a augmenté. La population ouïghoure croît non seulement à un rythme plus rapide que la moyenne pour le Xinjiang, mais aussi plus rapide que celle des minorités ethniques et même plus rapide que celle des Han”, a indiqué Tursunay Abudureyim, inspectrice du bureau des statistiques du Xinjiang.
Les statistiques officielles du gouvernement montrent qu’il y a eu une baisse des taux de natalité et de croissance naturelle des Ouïgours au Xinjiang en 2018, par rapport à l’année précédente. Mais pour 2018, les chiffres montrent que la population ouïghoure a augmenté de plus de 6 %, soit près du double de la moyenne nationale. Les responsables locaux du Xinjiang disent que les recherches de Zenz ignorent ces données et décrivent les allégations de stérilisation forcée comme “scandaleuses” et “partiales”.
“Les activités illégales telles que le contrôle des naissances et les stérilisations forcés sont interdites au Xinjiang. Pour les populations de tous les groupes ethniques, l’utilisation des mesures de contraception est volontaire, et aucune organisation ou individu n’est autorisée à interférer”, a dit Mutalip Rozi, directeur de la Commission de la santé du Xinjiang.
Les responsables affirment que la baisse globale du taux de croissance démographique du Xinjiang reflète la tendance mondiale dans laquelle les femmes ont moins d’enfants alors que le niveau de développement socio-économique devient plus élevé.
Vues : 207