Aujourd’hui nous nous interrogeons sur ce qu’il reste malgré le caractère « totalitaire » de la propagande infligée au peuple français. Ce fait est là, dans les usines Renault, les ouvriers renaclent ferme à l’idée de fabriquer des bombes… Il s’agit de la mémoire des luttes françaises mais aussi de celle de ces ouvriers russes et ukrainiens sur la mêmes chaine… et pour qui connait l’Histoire de Renault, de son patronat et de sa classe ouvrière, c’est édifiant, au sens plein du terme, il y a beaucoup de choses à édifier là-dessus… « Louons les grands hommes » devrat être notre slogan en étant bien conscients que cela peut être de grandes femmes du type Danielle casanova ou Marte Lelormeau… une place au Panthéon aux côté de Manouchian… avec Ambroise Croizat… (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Des employés travaillent sur une chaîne de montage au site de fabrication Ampere ElectriCity Renault Group à Douai, le 5 mars 2025.© Photo par FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Le virage de Renault dans la défense suscite des inquiétudes. Les salariés ont été pris de court par l’annonce, début juin, de Sébastien Lecornu. Renault a été sollicité par le ministère des Armées pour fabriquer des drones pour la France mais aussi pour l’Ukraine, ce qui n’est pas du goût de tous les salariés.
« Beaucoup de salariés nous ont interpellés, ils ont signé pour fabriquer des voitures et pas des armes », affirme un responsable FO à BFM Business.
« Certains veulent déjà savoir s’ils peuvent refuser une telle mission », nous confirme un délégué de la CGT, qui a commencé à plancher sur le sujet.
Un sujet d’autant plus sensible que, contrairement aux entreprise de défense, Renault emploient beaucoup d’étrangers. Des russes et des ukrainiens travaillent main dans la main sur les chaînes de production. Leur demander de fabriquer des drones envoyés directement au coeur du conflit qui oppose les deux nations pourrait créer des tensions.
D’autres enfin redoutent que Renault se retrouvent visée par des cyberattaques de plus en plus violentes.
Des drones produits en Slovénie?
Renault qui met la main à la pâte pour aider le secteur de la défense ne période de tensions, ce ne serait pourtant pas une première. Pendant la Première guerre mondiale, Renault fabriquait des obus.
« Sauf qu’à l’époque c’est la France qui était en guerre », peste un responsable syndical.
La direction sait à quel point le sujet est explosif. Les responsables hiérarchiques ont été sommés de s’en tenir à la communication officielle. Oui, l’entreprise a été contactée par le ministère des Armées mais rien n’est acté. Selon un responsable syndical, ces drones pourraient dans un premier temps être produits dans l’usine du groupe en Slovénie. De quoi éloigner et apaiser les tensions.
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