Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Quelques clés pour un sommet, par Danielle Bleitrach

Hier nous avons eu droit à une bataille symbolique d’abord pour chacune des délégations à usage interne pour leur propre pays. Les deux protagonistes ayant tout intérêt chacun à leur manière de rejouer une partie connue depuis longtemps, celle des USA vainqueurs de la guerre froide face à l’URSS, qui de son côté s’appuyait également sur la même référence… Nous reproduisons ci-dessous la « conclusion » que l’on peut tirer de ce sommet dans lequel Trump s’est montré étonnement discret: la conclusion la plus évidente est que les seuls empêcheurs de paix sont les Européens et le malheureux Zelenski qu’ils ne soutiennent plus que du bout de la langue. Mais nous allons essayer de faire percevoir à nos lecteurs français, gorgés de propagande, comment s’est joué ce « retournement » prévisible, mais qui a abouti à ce chef d’œuvre diplomatique… Etant bien entendu les conclusions que nous devrions en tirer nous Français soucieux de nos intérêts et les communistes seront les plus aptes à le concevoir si un jour ils arrivent à se débarrasser de Boulet, Kamenka et autre Zelenski en état de débâcle et à qui il ne reste plus qu’à espérer le retour de la cavalerie « démocrate », une tragique illusion qui fait la manche à Macron qui est bien seul à vouloir engager ses armées :

Poutine exhorte l’Europe à ne pas créer d’« obstacles » à la paix en Ukraine après sa rencontre avec Trump

Au niveau symbolique la mise en scène rejouait le vieil affrontement URSS Etats-Unis

Ce genre de sommet est toujours un spectacle joué d’avance avec ici la fiction savamment entretenue de l’imprévisible Trump ce qui évite de poser la question des rapports de classe qui sont à l’œuvre. Donc partons de la mise en scène, même si la partie se joue différemment dans la réalité ce que nous allons esquisser après cette première exposition. Aucun des deux protagonistes, Poutine et Trump, ne peut ignorer la réalité du champ économico-politico-idéologique sur lequel se jouait la « négociation », mais ils devaient l’un et l’autre pour mobiliser leurs partisans rejouer un affrontement qui faisait d’eux les deux superpuissances nucléaires et leurs vassaux n’avaient pas droit au chapitre.

Lavrov connu pour son élégance arrive avec un étrange pull.. qu’il abandonnera pour la négociation…

Nul en Russie ne s’est mépris sur la tarte à la crème dont on nous a gorgé jusqu’à plus soif dans notre stupide narratif français, la fascination supposée de Trump pour Poutine, l’entente de deux dictateurs. D’ailleurs les plateaux de télévision chez nous reflétaient à la fois ces habituels effets de propagande, mais il fallait également que Poutine soit l’équivalent supposé du supposé Staline : un criminel, un assassin de son propre peuple, d’abord. Oui! Mais confronté au « jeu » russe, cela s’assortissait d’une forme de respect pour la diplomatie russe. Il y a même eu un paradoxe, une blonde créature qui était censée représenter sous des formes diverses le peuple ukrainien ( pourquoi est-ce que les femmes sur ces plateaux jouent le plus l’émotion hystérique, flanquée d’ailleurs de quelques renégats du KGB ou quelques transfuges haineux) donc cet avatar de l’Ukraine, en proie à l’émotion la plus intense et balbutiante, revendiquait un pedigree familial assez explicite puisque ses parents disait-elle avait toujours résisté aux Russes et en particulier quand les soviétiques pourtant victorieux (d’Hitler) avait jusque dans les années cinquante multiplié les opérations de « résistance » en se revendiquant clairement de Bandera. On retrouvait le même « idéal type » dans la centaine de protestataires rassemblés en ville en Alaska et agitant le drapeau jaune et bleue, la femme interrogée s’avérait être disait-elle née d’une famille « prussienne » réfugiée ici ou peut-être au Canada où les anciens nazis on le sait on acquis des positions. Mais pour revenir à la blonde créature et à ses semblables sur les plateaux de LCI ou de BMTV, elle disait sa haine de la Russie mais par moment s’affirmait russe elle-même par haine réelle de ces américains et ces occidentaux qui les lâchaient, elle expliquait : Trump est un impulsif, les Russes sont calmes, savent se tenir, ils connaissent leur dossier. Bref, il étaient la civilisation et les Etats-Unis la barbarie… Etrange retournement qui avait un écho chez les diplomates et les militaires sur le plateau, on retrouvait le respect oublié pour Staline et pour Molotov, monsieur Niet.

Pour les Etats-Unis, pour Trump rejouer la victoire de la guerre froide sur un vieil ennemi mis à terre et peut-être une vague espérance d’alliance comme lors de la deuxième guerre mondiale, une sorte de reaganisme qui n’aurait pas été gâché par les démocrates. Dans ce scénario, les Européens étaient des lâches qu’il fallait ignorer. le résultat final est bien sur que désormais la balle est dans leur camp.

Mais pour les Russes et les peuples qui ont vécu le combat contre le nazisme et la paix soviétique, la référence était sans illusion, Trump était un adversaire respectueux mais un adversaire, il y avait le tapis rouge mais aussi la parade menaçante dans le ciel, l’avion qui l’avait théoriquement emporté en Iran. La paix était américaine comme dans le Caucase entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et ceux qui oseraient se ranger dans le camp de l’URSS, le payeraient comme l’Inde et le Brésil. Maintenant on peut négocier disait Trump aux Américains de l’ère Reagan et Bush.

Oui, mais Lavrov qui a pas mal d’humour n’est pas arrivé pour rien avec un pull avec les initiales CCCP, URSS. Poutine jouait l’ambiguïté, la visite d’une église orthodoxe, mais Lavrov et sa délégation étaient aussi l’URSS, s’adressant au « peuple frère ukrainien » comme à la Russie, en disant : « vous avez fait l’expérience de ces gens là, l’URSS c’était autre chose! » Il faut bien mesurer que cet appel aux Ukrainiens et à tous les peuples soviétiques, même ceux du pacte de Varsovie ont un écho que nous voulons ignorer et qui rend l’UE identifiée à l’OTAN travaillée par une instabilité profonde. Zelenski est devenu le symbole de ce marché de dupe partout il est accusé d’entretenir des gens créant l’insécurité et la déstabilisation, exerçant un chantage au nom des Etats-Unis et de l’UE qui s’identifient de plus en plus à des « envahisseurs » d’Hitler, aux privatisations et nécessité de l’immigration. Les Russes, en particulier le KPRF n’ont cessé d’en appeler au peuple ukrainien dans un terme affectueux qui va au-delà du frère, un autre soi-même. Si cet appel a des échos profonds chez beaucoup d’ukrainiens du Donbass, de la Crimée, il s’attenue tout en conservant de sa force dans le sud y compris à Odessa, et la référence à la langue russe mais aussi au passé soviétique demeure puissant. En revanche, une grande partie de la population du côté de Kiev et Lvov dont l’enthousiasme ne va pas jusqu’à s’engager derrière « la patrie en danger » répond à ces tendres appels, comme s’il s’agissait d’un ruban adhésif dont on ne peut pas se dépêtrer: Nous ne sommes pas vos parents proches, nous sommes européens et vous n’êtes que des ploucs … Oui mais voilà l’Amérique et les européens, les Allemands, le Britanniques sont prêts à les larguer et Poutine, Lavrov et les autres disent à leurs hommes d’affaire impatients: ne vous précipitez pas, cela s’éclaircit non seulement sur le champ de bataille mais dans les intentions de ceux qui demeurent vos ennemis quoiqu’ils en disent et Zelenski qui vous a vendu à ses gens là pour ses seuls intérêts est méprisé de tout le monde.

La réalité est celle du monde multipolaire, ce qui change la donne

Cette référence à l’Union soviétique mériterait d’être analysée dans les alliances de fait avec tous les non-alignés, l’Asie centrale, l’Inde, le Moyen Orient l’Afrique, l’Amérique latine et la rencontre fusionnelle avec la Corée du nord. Ce dernier pays ne trouvant son équilibre que quand « papa et maman », la Chine et la Russie sont d’accord. Si l’on veut pousser les analogies, il faut noter que la France vit confusément sa propre caricature, celle de l’ultime pays souverain qui s’invente un rôle à la mesure de celui que lui réservait le gaullisme, en fait si on fait le bilan réel des soutiens de l’Ukraine y compris contre les USA, il n’y a guère que la France prête à déployer 10.000 hommes et une force de frappe simplement elle meurt des ambiguïtés qui ont déjà été celles du gaullisme : la conscience de devoir faire l’alliance jusqu’à l’Oural et pas avec l’OTAN, mais par anticommunisme, positionnement de classe se retrouver en proie aux démons du néocolonialisme.

Parce que la réalité, n’est plus celle de la guerre froide et ce jeu en Alaska est proche d’une tout autre configuration, celle de la Chine et de l’ordre multipolaire qui tient compte de la profondeur historique non seulement sur une centaine d’années mais bien d’autres pour lesquels les temps du colonialisme et du néocolonialisme ont été balayés par cette pseudo victoire de l’impérialisme hégémonique. La réalité, comme disait Engels : la preuve du pudding c’est qu’on le mange tient à ce fait qui veut que Trump non seulement n’est pas subjugué par Poutine mais outre les différentes interventions en Iran et dans le Caucase, le fait de faire voler sa flotte aérienne au-dessus de leurs têtes tout en s’affirmant désireux de stopper la guerre en Ukraine, s’est contenté de faire payer les européens sans interrompre le service, mais le chef de la Maison blanche a menacé la Russie de sanctions si aucune avancée vers la paix n’était constatée. Il a également prévenu qu’il pourrait prendre des sanctions secondaires contre les pays qui se procurent du pétrole russe, au premier rang desquels la Chine et l’Inde, en complément de sa politique de droits de douane.Donald Trump a mis sa menace à exécution concernant l’Inde, instaurant la semaine dernière des taxes supplémentaires de 25% sur les produits indiens importés aux Etats-Unis.

Il s’est gardé toutefois de faire de même à l’égard de la Chine, avec laquelle la trêve commerciale a été prolongée la semaine dernière de 90 jours. A la question de savoir s’il allait prendre des sanctions contre Pékin au sortir de son sommet avec le président russe Vladimir Poutine, qui n’a débouché sur aucun accord de paix ou de cessez-le-feu en Ukraine, le président américain a déclaré dans une interview à la chaîne Fox News que ce n’était pas nécessaire dans l’immédiat.

C’est de cette réalité là qu’il faut partir pour déterminer un positionnement de la France conforme à ses intérêts et si la balle est selon cette étrange « négociation » dans le camp de l’Ukraine et des « Européens » , nous devrions prendre la mesure de nos intérêts réels et de ceux des peuples et arrêter si possible de nous raconter des histoires sur les autres et sur nous mêmes. Que les capitalistes aient intérêt à nous leurrer, que quelques bobos qui y trouvent avantage en fasse autant ça se comprend. mais quand cela touche non seulement toute la gauche, mieux ceux qui détiennent les clés de la politique internationale du PCF, cela relève d’un certain masochisme de classe y compris de la part de ceux qui tentent de renouer des liens avec les couches populaires.

Tant que le PCF sera dirigé dans sa politique internationale par des suppôts de Biden ou de l’UE identifié avec l’OTAN, ce qui est le cas avec le sieur Boulet, tant que celui-ci et la presse anciennement communiste qu’il contrôle créera la confusion nous connaitrons « l’étrange défaite » celle dont l’Historien Marc Bloch décrivait ceux qui déjà à cette époque disaient « plutôt Trump que le monde multipolaire » tout en feignant de croire qu’un démocrate ou une UE miraculeusement devenue sociale serait l’alternative au choix d’entendre réellement ce que dit la Chine.

C’est ça l’enjeu de la censure qui frappe notre livre dans le landernau communiste alors que ce livre et sa proposition atteint un public de plus en plus large. Nous vous parlerons prochainement peut-être de l’audience que grâce à Edmond jansen notre éditeur, il a rencontré cette semaine dans un symposium en Chine. Il y a eu une véritable curiosité y compris de responsables chinois en l’occurrence des vice-présidente d’université ayant fait leurs études à l’école pratique des Hautes Etudes, ou sa représentante ayant fait une thèse sur « les frontières » à Perpignan. Il y a encore une curiosité pour la France ne serait-ce que parce que nous avons les meilleurs spécialistes des langues orientales et depuis longtemps, contre vent et marée, ils vont développant des relations. C’est tout le sens de la prestation de Franck Marsal dans cette émission de France culture consacrée à l’entreprise Shein. dont nous vous présenterons le contenu assorti des réflexions de Franck. Il y a tout un monde qui attend les communistes alors que ceux-ci sont enfermés de plus en plus dans un cercle étroit d’idéologues qui attendent tout du pouvoir et des cercles de diffusion médiatiques.

Je dois dinsister sur le fait que cette position est la mienne, parce que notre collectif est basé sur un total respect des choix et des apports, parce que nous sommes à ce titre un lieu de liberté intellectuelle autant que d’engagement assumé. Franck Marsal va aller à l’université d’été du PCF, il va parce qu’il estime cela utile. Ce qui n’est pas mon cas, pour moi ce machin est dominé par des gens qui continuent à vider le parti de sa dimension de fête mais aussi d’éducation populaire. Consciemment ou non ils en finissent avec la specificité du parti communiste, parti de la classe ouvrière et de toutes les avant-garde, patriote et internationaliste, ce parti, bien » français, de la france révolutionnaire qui de la Révolution françaiseà la Commune de Paris donnait aux peuples le vertige, plus riche d’enseignement dans ses échecs que d’autres dans leurs victoires. Tout cela a été établi, renouvelé dans « les jours heureux » de la libération, c’estla mémoire française. Cette université d’été ne veut que se conformer à ce que sont les autres partis : un lieu coupé de cette émancipation, conscientisation de la classe ouvrière du parti de Maurice Thorez et Aragon , mais aussi de la recherche et du savoir, de la création d’avant-garde qui est laissée à des conformismes liés à un pilotage par l’aval des intérêts impérialistes.

Donc Franck Marsal pour faire connaitre les possibles de ce monde déjà là, il a accepté d’aller à cette université d’été parce qu’il croît qu’il n’y a pas de petits combats pour réveiller le PCF et la France pour rassembler. Nous respectons tous dans ce blog et soutenons son choix, même si en ce qui me concerne je suis convaincue qu’il faut virer ceux qui empêchent ce rassemblement et ne cesser de le répéter . Mais c’est l’affaire des communistes, tout ce que nous pouvons faire dans ce blog c’est comme ici dire que l’interpellation de ce sommet devrait donner lieu à une véritable mobilisation populaire en faveur de la paix et des investissements en sa faveur et pas ceux d’une minorité corrompue et perdue dans des jeux politiciens. Pour nous cela passe par à la fois par la reconnaissance de la profondeur historique si l’on veut régler les problèmes en profondeur mais en tenant compte des défis et du possible de l’actualité, l’exigence de comprendre ce qui s’est mis en marche dans ce monde multipolaire. Bonne chance Franck à l’université d’été… et construisons la paix dans le développement…

El presidente de EU, Donald Trump y el mandatario ruso, Vladimir Putin durante el mensaje a medios tras su reunión en Anchorage, Alaska, el 15 de agosto de 2025. Foto
Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine lors du message aux médias après leur rencontre à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025. Photo : AFP

La rédaction, Ap et AFP

15 août 2025 17:14

Anchorage. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que l’« entente » conclue, selon lui, avec son homologue américain Donald Trump lors d’un sommet en Alaska pourrait apporter la paix en Ukraine, tandis que le chef de la Maison Blanche a indiqué que les discussions avec le dirigeant du Kremlin avaient été « extrêmement productives », mais qu’il fallait faire davantage pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

« Nous espérons que l’accord conclu ouvrira la voie à la paix en Ukraine », a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Trump, qui s’est terminée sans que les journalistes aient pu poser leurs questions.

Poutine a exhorté l’Ukraine et l’Europe à ne pas créer d’« obstacles » à la paix.

À la fin de la réunion, qui a duré environ trois heures, il a déclaré qu’il était d’accord pour que la sécurité de l’Ukraine soit garantie, a rapporté CNN.

« Je suis d’accord avec Trump pour dire que la sécurité de l’Ukraine doit être garantie, et bien sûr, nous sommes prêts à y travailler », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « J’aime à penser que l’accord que nous avons conclu ensemble nous aidera à nous rapprocher de cet objectif et à ouvrir la voie à la paix en Ukraine. »

Trump a déclaré que, bien qu’il ait « eu une relation fantastique avec le président Poutine », celle-ci a été entravée par les enquêtes menées au cours de son premier mandat sur l’ingérence de Moscou dans les élections américaines de 2016, a rapporté CNN.

« Nous avons eu beaucoup, beaucoup de réunions difficiles, de bonnes réunions », a déclaré Trump lors de la conférence de presse conjointe.

« Nous avons été affectés par la supercherie de la Russie, de la Russie, de la Russie. Je l’ai rendu un peu plus difficile à gérer, mais il l’a compris », a déclaré Trump.

Le magnat a déclaré : « Je pense que nous avons eu une réunion très productive. Il y avait beaucoup, beaucoup de points sur lesquels nous nous sommes mis d’accord, la plupart d’entre eux, je dirais, (et) quelques-unes des (questions) importantes pour lesquelles nous n’avons pas encore atteint (un accord), mais nous avons fait des progrès.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord. J’appellerai l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord)… Bien sûr, j’appellerai le président (ukrainien Volodymir) Zelensky et l’informerai de la réunion d’aujourd’hui… Nous avons vraiment fait un grand progrès », a déclaré Trump.

Le président américain a conclu ses brèves remarques lors de la conférence de presse conjointe en remerciant Poutine et en disant qu’ils se reparleraient bientôt.

« La prochaine fois à Moscou », a répondu Poutine en anglais.

Trump a ensuite conclu la conférence de presse sans répondre aux questions des journalistes rassemblés ni donner de détails sur ce que Poutine a appelé l’accord qu’ils avaient conclu au cours de leurs trois heures de pourparlers.

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