Le parti communiste russe se félicite des négociations qui s’ouvrent aujourd’hui et se montre confiant, d’autant plus que la situation militaire sur le terrain est largement favorable à la Russie. « Il est symbolique que le front ait été percé près de Krasnoarmeïsk« , nous dit Afonine. En effet Krasnoarmeïsk signifie « de l’Armée rouge » et c’est précisément l’Armée rouge qui a vaincu et enterré le fascisme hitlérien. Comme le rappelle souvent Boris Litvinov, cette guerre est essentiellement une guerre civile, entre ceux qui se revendiquent les héritiers des vainqueurs de 1945, une victoire qui a assuré la paix pendant plusieurs décennies, et ceux qui voudraient « rejouer la partie », se réclamant des « nationalistes ukrainiens » qui ont combattu l’Union soviétique/Russie. Non pas que les Ukrainiens pro-maïdan soient à la base particulièrement belliqueux, mais beaucoup ont cru au « paradis européen » si seulement ils se débarrassaient des liens avec le boulet que sont ces asiates de Russes qui les tirent en arrière, et ils sont tombés dans le piège tendu par les Etats-Unis et l’UE qui voulaient juste se servir d’eux pour affaiblir un concurrent (et les Etats-Unis pour affaiblir l’UE). Tout ce que veulent les Russes, les habitants du Donbass, c’est la paix et l’amitié entre les peuples, face à ce panier de crabes qui ne voient de solution que dans la guerre (note et traduction de Marianne Dunlop pour histoire et société).
Юрий Афонин в эфире «России-1»
Les principaux thèmes abordés ont été la situation sur le front et les négociations à venir entre les présidents russe et américain en Alaska. Youri Afonine a souligné que la Russie abordait les négociations en position de force. Au cours des derniers mois, notre armée a acquis un avantage stratégique considérable et libère progressivement, étape par étape, de nouveaux territoires.
La percée du front ukrainien dans la région de Krasnoarmeïsk a été un grand succès pour l’armée russe. Il est très positif que cette percée ait eu lieu à la veille de la rencontre entre Poutine et Trump. Cela montre clairement à tout le monde en Occident qu’il n’y a désormais que deux options : soit les hostilités cessent selon les conditions de la Russie, soit les troupes russes avancent plus vite qu’auparavant et libèrent beaucoup plus de territoires.
Il est symbolique que le front ait été percé près de Krasnoarmeïsk, a fait remarquer Youri Viatcheslavovitch. En effet, c’est précisément l’Armée rouge qui a vaincu et enterré le fascisme hitlérien. La percée de Krasnoarmeïsk, assurée par nos vaillants combattants, constituera également un grand pas vers notre victoire. Les soldats au front comprennent parfaitement l’importance du moment et font tout leur possible pour rapprocher la paix.
La prochaine rencontre entre les présidents est extrêmement importante non seulement du point de vue du règlement du conflit russo-ukrainien, mais aussi en termes de normalisation des relations entre la Russie et les États-Unis, a souligné le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. Les relations entre les deux superpuissances nucléaires sont le fondement de la paix sur la planète.
Youri Afonine a commenté le reportage diffusé en studio : on demande aux habitants de l’Alaska ce qu’ils attendent des négociations, et ils expriment l’espoir que les présidents parviennent à un accord « pour qu’il n’y ait pas de guerre ». Autrement dit, une partie de la société américaine pense que le monde est pratiquement au bord d’une guerre entre la Russie et les États-Unis. Cette peur est le résultat d’un travail de longue haleine de la machine de propagande occidentale, qui attise l’hystérie anti-russe. Nous savons qu’une telle guerre est impossible, car elle pourrait détruire la vie sur Terre, mais la population occidentale est terrifiée par sa propre propagande.
Youri Afonine a commenté le reportage diffusé en studio : on demande aux habitants de l’Alaska ce qu’ils attendent des négociations, et ils expriment l’espoir que les présidents parviennent à un accord « pour qu’il n’y ait pas de guerre ». Autrement dit, une partie de la société américaine pense que le monde est pratiquement au bord d’une guerre entre la Russie et les États-Unis. Cette peur est le résultat d’un travail de longue haleine de la machine de propagande occidentale, qui attise l’hystérie anti-russe. Nous savons qu’une telle guerre est impossible, car elle pourrait détruire la vie sur Terre, mais la population occidentale est terrifiée par sa propre propagande.
Et si Trump donne aujourd’hui aux Américains l’espoir de la paix, la plupart des élites européennes continuent de maintenir leurs peuples dans la tension, insistant sur une nouvelle escalade du conflit avec la Russie. Pourquoi ont-ils si peur de la fin du conflit, peut-être autant que le régime de Zelensky ? Parce qu’ils ont tout misé sur cette guerre : leur carrière, leur argent, leur avenir. Pour eux, conclure la paix aux conditions de la Russie signifierait la défaite et un effondrement politique inévitable. L’élite militariste et mondialiste de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne serait balayée, et des forces nationalistes entreraient en scène. C’est pourquoi les militaristes résisteront jusqu’au bout.
Trump, quant à lui, se base en grande partie sur un pur pragmatisme américain. En déclenchant le conflit, les États-Unis comptaient mettre la Russie à genoux, mais quelque chose a mal tourné : au cours des années de guerre, l’armée russe et l’industrie de la défense se sont considérablement renforcées et continuent de gagner en puissance, tandis que la Russie met en place une coopération efficace avec ses alliés. Bien sûr, un tel renforcement n’est ni avantageux ni nécessaire pour les États-Unis.
En outre, après l’introduction des sanctions anti-russes, les matières premières russes bon marché sont devenues beaucoup plus accessibles pour les pays du Sud, ce qui est également désavantageux pour les États-Unis. Trump souhaite mettre fin au conflit, notamment afin d’éliminer les facteurs qui renforcent ses concurrents économiques. C’est pourquoi, bien sûr, la conversation entre les présidents sera difficile, mais elle est nécessaire à l’heure actuelle, a déclaré Youri Viatcheslavovitch.
Les efforts héroïques de notre armée ont conduit l’Ukraine à accepter la perte d’une partie de son territoire au nom de la paix. Qu’elle le reconnaisse juridiquement ou non n’a pas grande importance à l’heure actuelle. Youri Afonine a rappelé une date historique : il y a 55 ans, le 12 août 1970, le traité de Moscou a été signé entre l’URSS et la RFA. En vertu de ce traité, l’Allemagne de l’Ouest a enfin reconnu les frontières d’après-guerre en Europe et renoncé à ses revendications sur le territoire de l’ancienne Prusse orientale, la région de Kaliningrad. Il a fallu 25 ans à la RFA pour reconnaître les résultats territoriaux de la Seconde Guerre mondiale. Mais pendant toutes ces années, la région de Kaliningrad s’est parfaitement développée au sein de l’Union soviétique, et cette non-reconnaissance ne lui a pas porté préjudice. Il en sera de même pour les territoires ukrainiens libérés du nazisme.
En conclusion, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a évoqué l’envoi du 142e convoi humanitaire au front. Les communistes et les sympathisants du parti ont rassemblé pour les combattants une grande quantité de nourriture, de vêtements et de matériel. Dans son discours prononcé lors du départ du convoi, le leader du KPRF, Guennadi Ziouganov, a clairement formulé le type de paix dont nous avons besoin. Il a déclaré : « Nous sommes pour une paix qui garantirait aux générations futures un ciel pur au-dessus de leur tête ».
Je suis convaincu que la position ferme du président russe, les succès militaires de notre armée et l’unité de tout le peuple garantissent un ciel paisible pour les générations futures, a conclu Youri Afonine.
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