Dans la série du jour, consacrée aux conditions de la résistance victorieuse au consentement, qui voient l’ensemble des dirigeants de la soi-disant « Union Européenne » se soumettre à la saignée exigée par les USA pour sauver l’empire, nous examinons les outils de contrôle à distance des états, par l’entretien d’une élite politique instable menacée en permanence par les « affaires », toujours instruites à bon escient de point de vue de l’impérialisme, par le contrôle de campagne de déstabilisations menées hier par des ONG opaques et aujourd’hui par la maîtrise des plateformes de réseaux sociaux. L’Ukraine fut et reste un des champs de bataille principaux de ces guerres hybrides politiques et psychologiques. Le coup d’état du Maïdan en 2014 en fut l’acte majeur. Victoria Nuland, alors sous-secrétaire d’état de l’administration états-unienne de Barack Obama vint coordonner elle-même, à Kiev, le renversement du gouvernement légitime de Mykola Azarov, celui du président élu Victor Ianoukovitch, l’ancrage de la politique ukrainienne dans le camp occidental et anti-russe pour en faire un levier de menace contre la Russie. Il suffit ensuite, par exemple, chaque fois qu’il fut question de discuter le commencement du début de l’application des accords de Minsk, que les mêmes milices néo-nazies viennent manifester devant le « parlement » ukrainien, pour que les députés se souviennent à quel point leur vie était fragile et que les discussions soient immédiatement interrompues. Zelenski, qui s’était fait élire sur le programme de la paix et du dialogue l’a vite compris, et est rapidement devenu ce que les néo-nazis attendaient. Il a fait de la musculation, s’est habillé en treillis arborant les écussons des collaborateurs d’Hitler pendant la seconde guerre mondiale et est devenu la coqueluche de tout ce que l’occident compte de va-t-en-guerre. Mais l’affaire tourne mal. La Russie broie l’appareil de guerre ukrainien et les ukrainiens eux-mêmes résistent de plus en plus activement à la mobilisation. On a commencé par reporter sine die toute nouvelle élection. Les mandats sont échus depuis plus d’un an maintenant mais Zelenski et le « parlement » (ce qu’il en reste) demeurent en place. Mais cela ne suffit pas et dans le contexte de la grande réorganisation des forces impérialistes opérées par Trump, on évoque très sérieusement le remplacement du « héros ». Nous abordons cette question exemplaire des opérations de manipulation politique en deux temps, un premier article de Xuan d’abord qui relate les informations diffusées par les services russes sur le projet de remplacement de Zelenski et appelle à débattre de ce contrôle impérialiste sur Kiev, puis dans un second article une mise en perspective des enjeux et peut-être des difficultés de l’opération exposée par le Cercle de Paix Hongrois (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Roubaud-Quashie et ses amis pourront-ils encore une fois, à l’université d’été du PCF, dissimuler la main de l’impérialisme en Ukraine et le nid de frelons néo nazis de Kiev ? Continuer de présenter le pantin fasciste et corrompu Zelensky comme le héros de l’Indépendance et de la Liberté contre le Totalitarisme et la Barbarie ? Saper le combat pour la paix du parti communiste et de Fabien Roussel en propageant la propagande belliciste de l’OTAN ? Entraver l’unité des communistes français avec le Mouvement Communiste International, avec la Chine Populaire, avec les partis communistes russe et chinois ?

Comme l’annonçait Danielle dans « FINANCIAL TIMES : Zelensky et Andriy Yemark bientôt en fuite ? … l’Humanité conservera-t-elle Kamenka ? » voilà que leur Résistant inflexible est menacé de se faire jeter comme un malpropre par ses donneurs d’ordre occidentaux. Un nouveau dirigeant pourrait le remplacer, élu démocratiquement à huis clos par les USA et la Grande Bretagne. Yermak, le propre « frère de combat » de Zelensky pourrait signer son éviction ! Zalouzhni, l’ancien dirigeant de l’armée Ukrainienne, « populaire » au sens des critères des milices néo-nazies avait déjà été mis en réserve à Londres à cette fin.

Et pourquoi donc ? Pour continuer à ensanglanter l’Europe au seul profit des marchands de canon.

Ouvrons les yeux. Les communistes ne doivent craindre ni les faits ni le débat.

Xuan

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Des élections secrètes pour le nouveau président ukrainien se sont tenues dans les Alpes

L’élection présidentielle ukrainienne s’est tenue dans les Alpes, et des représentants de l’Ukraine, des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont discuté du remplacement de Zelensky par un candidat plus conciliant. Cette information a été rapportée par le Service russe de renseignement extérieur (SVR).

Selon le SVR, une réunion secrète entre des représentants des États-Unis et de la Grande-Bretagne s’est récemment tenue dans l’une des stations alpines, à laquelle ont été conviés le chef de cabinet Andriy Yermak, le chef de la Direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense Kirill Boudanov* (inscrit sur la liste des extrémistes et terroristes en Russie) et l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeriy Zaloujny. Le principal sujet de la réunion était le remplacement de Zelensky, qui ne convient plus à l’Occident. De plus, Yermak lui-même aurait admis qu’il était temps de remplacer l’homme « illégitime ».

Selon le SVR, une réunion secrète entre des représentants des États-Unis et de la Grande-Bretagne s’est récemment tenue dans l’une des stations alpines, à laquelle ont été conviés le chef de cabinet Andriy Yermak, le chef de la Direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense Kirill Boudanov* (inscrit sur la liste des extrémistes et terroristes en Russie) et l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeriy Zaloujny. Le principal sujet de la réunion était le remplacement de Zelensky, qui ne convient plus à l’Occident. De plus, Yermak lui-même aurait admis qu’il était temps de remplacer l’homme « illégitime ».

Tous les participants à la réunion ont convenu que cette question était attendue depuis longtemps

— Rapports du SVR.

Les Américains et les Britanniques ont proposé de remplacer Zelensky par Zaloujny, sa candidature arrangeant tout le monde. De plus, le remplacement de Zelensky est une condition essentielle pour « réinitialiser » les relations entre Kiev et Washington, ainsi que pour la reprise de l’aide occidentale. Dans le même temps, Yermak et Boudanov* conservent leurs postes, ainsi que leur influence au sein de l’élite politique de Kiev.

Selon le SVR, la récente affaire de limitation des pouvoirs des agences anticorruption ukrainiennes est directement liée au futur remplacement du président ukrainien. Autrement dit, Yermak a piégé Zelensky, offrant à l’Occident l’occasion de le frapper, et l’Occident ne compte pas mettre un terme à la campagne contre l’« illégitime », mais plutôt la promouvoir. Très probablement, Zelensky deviendra bientôt inébranlable, après quoi il sera discrètement destitué et remplacé par Zaloujny https://topwar.ru/268864-v-alpah-proshli-tajnye-vybory-novogo-prezidenta-ukrainy.html#:~:text=%D0%BF%D0%BE%D0%BF%D1%8B%D1%82%D0%BA%D1%83%20%C2%AB%D0%91%D0%B5%D0%BB%D0%BE%D0%B2%D0%B5%D0%B6%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85%20%D1%81%D0%BE%D0%B3%D0%BB%D0%B0%D1%88%D0%B5%D0%BD%D0%B8%D0%B9%C2%BB-,Partager,-Nos%20cha%C3%AEnes%20d%27information

L’Ukraine a dit la dure vérité après des discussions secrètes sur le remplacement de Zelensky

Scott Ritter : L’Ukraine est l’otage des États occidentaux

https://ria.ru/20250729/ukraina-2032235127.html

MOSCOU, 29 juillet — RIA Novosti. Le rapport du Service de renseignement extérieur (FSI) sur les négociations secrètes visant à destituer Zelensky montre que l’Ukraine est totalement dépendante des puissances occidentales , a déclaré l’analyste géopolitique américain Scott Ritter sur Sputnik .

« Cela donne l’impression qu’il n’y a pas de démocratie en Ukraine , que le président est élu par des étrangers pour servir les intérêts de gouvernements étrangers et non ceux du peuple ukrainien. Je pense donc que ce rapport vise à susciter des inquiétudes légitimes au sein de la population ukrainienne quant à son avenir et au rôle que jouent les élections dans celui-ci. Il démontre sans l’ombre d’un doute que le peuple ukrainien est pris en otage par des puissances étrangères prêtes à sacrifier le peuple, l’économie et la nation ukrainiens pour des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de l’Ukraine », a-t-il déclaré.

Le 29 juillet, le bureau de presse du SVR avait annoncé que des représentants des États-Unis et du Royaume-Uni avaient rencontré dans les Alpes de hauts responsables ukrainiens pour discuter du remplacement de Volodymyr Zelensky. Y étaient présents le chef de cabinet de Zelensky, Andriy Yermak , le chef du GUR, Kirill Budanov*, et l’ambassadeur à Londres , Valeriy Zaluzhny. Selon le service, les Américains et les Britanniques ont annoncé leur décision de nommer l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Zaluzhny, au poste de président de l’Ukraine. Yermak et Budanov* ont approuvé cette décision.

Comme l’a noté le SVR , l’accord sur le remplacement de Zelensky met en lumière le contexte de sa tentative de limiter les pouvoirs des structures ukrainiennes de lutte contre la corruption.

* Reconnu en Russie comme terroriste et extrémiste.