Peut-on considérer les Etats-Unis et le système occidental vassalisé comme un « tigre de papier » (zhǐ lǎohǔ » (紙老虎)). Nous n’en sommes pas là, en particulier quand on a le malheur d’être comme nous Français sous une telle juridiction, avec un Macron et les autres, mais il faut mesurer que les peuples « en voie de développement » ici s’exprimant sur Telesur d’Amérique latine, peuples qui depuis des décennies subissent l’impérialisme, considèrent les mouvements erratiques du saigneur et maître, à partir d’une certaine habitude. Ils savent sa nocivité et sont plus ou moins rompus à l’art de l’esquive, chose qui nous manque totalement, ce qui ne les empêche pas comme dans le cas de Cuba, de l’acceptation des bombardements de l’Iran, de noter la fin de toutes lignes rouges. Tout dépend de la plus ou moindre volonté d’échapper à la soumission en surmontant divisions et contradictions par la négociation. La Russie elle-même, comme l’explique le camarade Ziouganov, est contrainte à dépasser ce que l’oligarchie prédatrice a fait de l’URSS pour aller vers un partenariat stratégique, basé sur la justice que peut espérer le peuple dans sa mobilisation, toutes choses que nous abordons dans notre livre qui ne se contente pas de voir les seules BRICS mais esquisse un monde multipolaire dont le prolétariat dans sa longue marche est aux avant-postes de l’expérience et de l’innovation. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Ce mardi 15 juillet, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a une fois de plus réitéré la position de Pékin sur les politiques tarifaires menées par le président américain Donald Trump depuis le début de son nouveau mandat : « Dans une guerre tarifaire, personne ne gagne, et la coercition et la pression ne peuvent pas résoudre le problème », a réitéré le porte-parole.
Lin Jian a également rappelé que la position de la Chine sur la crise ukrainienne était cohérente, prônant le dialogue et la négociation comme seuls moyens possibles de la résoudre. À cet égard, il a souligné que Pékin espérait que toutes les parties promouvraient un environnement propice à une solution politique, en prenant des mesures qui conduisaient à la paix et au dialogue.
Le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov, se rendait en Chine pour participer à une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Xi Jinping a rencontré le diplomate russe dans la ville de Pékin pour faire avancer les préparatifs de la prochaine visite du président russe Vladimir Poutine dans ce pays asiatique, qui espère se rendre en Chine pour participer au sommet de l’OCS et aux célébrations à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire sur le Japon militariste.
Dans le cadre de cet ordre du jour, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCS à Pékin, Lavrov a déclaré que Moscou et ses partenaires commerciaux n’avaient pas peur des menaces tarifaires imposées par le président américain dans le récent ultimatum : « Ils ont des engagements internationaux et connaissent nos partenaires. Je ne vois pas comment ils vont renoncer à leur politique d’indépendance », a déclaré Lavrov, rappelant que son pays a surmonté et surmontera « le nombre sans précédent de restrictions » imposées par le bloc occidental.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’est exprimé dans le même sens en faisant référence aux déclarations du président américain sur la fourniture d’une aide militaire à Kiev, se disant « déçu » par la Russie, les qualifiant de « graves ».
« Les dernières déclarations du président américain sont très graves. Quelque chose en eux concerne personnellement le président Vladimir Poutine », a déclaré Peskov. À cet égard, il a déclaré que « sans aucun doute, nous aurons besoin de temps pour analyser la rhétorique de Washington », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent après l’ultimatum du président américain Donald Trump, qui a menacé lundi 14 juillet d’imposer des droits de douane « secondaires » de 100 % à la Russie si elle ne parvient pas à un accord avec l’Ukraine dans les 50 jours pour mettre fin au conflit qui dure déjà depuis plus de trois ans.
« Nous sommes très, très mécontents [de la Russie], et nous allons imposer des tarifs très sévères si nous ne parvenons pas à un accord dans les 50 jours. Des droits de douane d’environ 100 %. Ils pourraient être considérés comme des tarifs secondaires », a déclaré Trump.
Xi Jinping rencontre le ministre russe des Affaires étrangères, par le Quotidien du peuple
Le président chinois Xi Jinping a déclaré mardi que la Chine et la Russie devaient renforcer leur soutien mutuel dans les cadres multilatéraux, sauvegarder leurs intérêts en matière de développement et de sécurité, unir les pays du Sud global et faire avancer l’ordre international vers une direction plus juste et équitable.
M. Xi a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Beijing, appelant les deux parties à se soutenir mutuellement dans la direction du développement de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), à injecter un nouvel élan à l’OCS et à rendre la plate-forme stratégique plus substantielle et plus forte.
M. Xi a demandé à M. Lavrov de transmettre ses salutations cordiales au président russe Vladimir Poutine. Appelant les deux parties à mettre en œuvre les consensus importants atteints avec son homologue russe, il a déclaré que la Chine et la Russie devaient faire avancer leur partenariat stratégique global de coordination.
L’#OCS, créée conjointement par la Chine, la #Russie et d’autres pays en tant que mécanisme global de coopération régionale, joue un rôle essentiel dans la sauvegarde de la paix, de la stabilité et du développement dans toute l’Eurasie, a souligné M. Xi.
http://french.peopledaily.com.cn/…/c31354-20340643.html

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