Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Franck Marsal : je suis certainement un naïf mais je crois que la courte vue de l’Humanité est le signe que…

Je suis certainement naïf, mais je crois que la dénonciation à courte vue par l’Huma du congrès du KPRF est précisément un signe que le monde change. Peut-être même, est-ce une réponse au compte rendu qu’Histoire&Société a donné de ce congrès, dit Franck qui à sa manière aussi veut nous dire au revoir avant des vacances bien méritées :

Franck dit…

Car au fond, le mur de la désinformation s’effondre déjà. Les BRICS sont là, alors comment nier que le changement du monde ne vient pas de la démocratisation occidentale généralisée mais du rejet profond par les peuples prolétaires du « Sud » de l’hypocrisie de cette démocratie, qui œuvre ici par l’entremise des néo-nazis, là par celle des islamistes et là encore par l’alliance incongrue des ultra-sionistes et de ces mêmes islamistes autour de fondamentalistes chrétiens notoirement antisémites mais pro-sionistes lorsque cela les arrange pour dresser les uns contre les autres et perpétuer l’impérialisme.

Oui, tout cela est en train de craquer alors l’huma consolide l’édifice, défend Khrouchtchev et conspue une nouvelle fois Ziouganov.

Mais Ziouganov s’en moque probablement – toi aussi, Danielle, et au fond tu as raison. Car l’Huma n’a pas remarqué à quel point Ziouganov était plus subtil que la propagande anti-communiste habituelle. Donc, l’Huma ne répond pas réellement, elle se contente de remettre la brique à l’endroit du mur craquelé d’où elle était tombée.

Ziouganov ne dit pas que tout ce qu’a fait Staline était génial. Il dit (principalement) que le rapport Khrouchtchev était partial et erroné et que, dans le monde qui change, il est urgent de dépasser la stérilisation khrouchtchévienne.

Qui peut contester que le rapport Khrouchtchev était partial et erroné ? En dénonçant Staline, Khrouchtchev cherche-t-il autre chose que de s’attirer la bienveillance de l’impérialisme ? Que nous dit Khrouchtchev sur son propre rôle dans la période historique qu’il n’ose évidemment attaquer de front, mais en biaisant, par le « culte de la personnalité » ? Rien, bien sûr ! L’enjeu n’est pas la vérité, ni la justice. L’objectif est de chercher un terrain de compromis avec l’impérialisme qui lui, ne demande rien. Comme tu le soulignes fort justement, il s’agit « de criminaliser tout changement révolutionnaire de société ». La tentative Khrouchtchevienne tournera court, mais elle fera des petits. Nous avons déjà noté lors de nos travaux qu’Alexandre Yakovlev, le principal conseiller de Gorbatchev et l’architecte de la « perestroïka » avait été envoyé par Khrouchtchev étudier à l’Université de Columbia en 1958. Nous l’avons noté aussi, elle fera des petits, dès avant, dans le mouvement dit « eurocommuniste », qui aboutira à la dissolution d’un certain nombre de partis communistes et à l’affaiblissement général des autres, perdus dans la recherche illusoire d’un « approfondissement » de la démocratie bourgeoise.

Aujourd’hui, le monde a changé. Le capitalisme ne s’est pas « démocratisé », il est resté impérialiste, fascisant et guerrier sous un vernis démocratique passablement usé auquel la jeunesse et le monde ne prêtent plus la moindre considération.

Parallèlement à tous ces débats, l’intérêt monte pour notre livre. C’est un incroyable travail de terrain, dans lequel nous ne sommes guère aidé en effet par les instances officielles, on nous met plutôt des bâtons dans les jambes, ou à tout le moins un silence pesant. Mais nous sommes portés par un nombre considérable de bonnes volontés, de gestes concrets. Je viens de recevoir à l’instant un appel d’un camarade expérimenté, qui me dit trouver en nous lisant des réponses à des questions qu’il se pose depuis longtemps. N’est-ce pas toujours ainsi, au fond, que la lumière trouve son chemin ?

Franck Marsal

Si tu le permets, je vais te répondre !

Je suis un de cs individus qui disparait, il en reste semble-t-il 1% dans toute l’humanité qui avons vécu une des périodes les plus riches de l’humanité. Il y a eu l’horreur de la guerre, l’éblouissement de la victoire et même trente années (les trente glorieuses sans que le capital fasse sa crise tant il était tenu en joue par les vainqueurs de Stalingrad). Nous ne sommes pas les soixante-huitards… Qui est à la fois un grand mouvement populaire et la première révolution de couleur dans laquelle le capital offre aux sociaux démocrates, aux révolutionnaires en parole le pouvoir pour empêcher les communistes de le prendre… Quelquefois il préférera des fanatiques qu’il feint de combattre ou des fascistes à la Pinochet.

Nous avons vécu ces temps là… Nous avons bénéficié de que ce que savait jadis le parti, ses dirigeants sortis de terribles combats et qu’ils nous enseignaient sans ménagement, sans les flatteries actuelles que vous réservez à la jeunesse qui a encore le courage d’adhérer. Ce que nous apprenions était le fruit d’une expérience séculaire, de gens qui avaient donné leur vie, étaient morts sous la torture. Elle était analysée, théorisée. Alors imaginez ce que je peux éprouver, moi qui vois tout ce savoir réduit à néant. Je suis trop vieille et pas capable de transmettre alors que je sais que bien des problèmes ont déjà été abordés, analysés. Il suffit par exemple de relire les mémoires de Jacques Duclos, avant que Thorez apporte la touche finale quand le parti est au main des bourgeois que sont Frossard et les autres. Il y a deux partis, celui de Frossard et de ses beaux parleurs, et Jacques Duclos, Gabriel Péri, des ouvriers très remuants mais qui profitent de chacun de leurs séjours en taule pour s’éduquer avec Marcel Cachin et de vieux communards. Tout est tension, les luttes ouvrières contre la vie chère mais aussi l’Internationale le refus de l’occupation de la Ruhr avec les camarades allemands comme la guerre du Rif au Maroc. L’action contre le bavardage vain, mais aussi le dépassement de l’ouvriérisme, l’accès souvent difficile à Marx, Lénine et même Diderot, la peinture. Il faut lutter contre l’aspect autodidacte, se discipliner, aiguiser ses perceptions, lire, encore lire, et confronter ses lectures aux problèmes de la vie, aux situations internationales. C’est ça que les Russes me dit Marianne appellent « user le granit’ l’ignorance comme du granit que l’on use par le travail de l’apprentissage alors qu’on est épuisé par le travail du jour et les réunions.

Tout recommencer qui en aurait la force?

Franck n’a pas les mêmes problèmes, il ne mesure pas le gouffre entre ce que fut le parti et celui qui biberonne du Kamenka… et d’autres… Frossard. Pire encore ceux qui croient faire de la théorie et répètent comme des petits soldats du management une idée à la fois, plus c’est abstrait, plus ça vous distingue de l’ignorance comme dans le bourgeois gentilhomme… Ce n’est pas le parti c’est la France entière qui paraît incapable de raison, incapable de ne pas confondre idée fixe et solution expérimentée, travaillée… il suffit d’écouter Macron, et d’autres…

Marianne est indulgente, plus jeune, déjà on ne lui pas fait apprendre par cœur des pages entières, elle n’est pas mémoire mais elle garde le raisonnement et de temps en temps a les mêmes crises que moi devant ces gens qui parlent de ce qu’ils ignorent…

Franck et Jean sont persuadés que là où il y a une volonté il y a un chemin et moi j’ai l’impression d’être un fantôme dont les interlocuteurs ont disparu loin très loin, alors qu’ils sont plus actuels que jamais.

Franck qui est vraiment d’une humeur si égale que je me demande parfois s’il mesure ce qu’est la France aujourd’hui, si dire que l’Humanité de Kamenka a une « courte vue » est bien adapté au cas en question, et à ses liens atlantistes… et que penser d’un parti qui dit des choses justes sur le plan intérieur, mais qui refuse de considérer que 5 % du PIB au surarmement, plus la manière dont on achète l’Ukraine pour nos capitalistes, Bouygues et la reconstruction, 10 % accepté de droits de douane en hommage à Trump et à l’atlantisme est-ce vraiment un problème international ? que l’on peut écarter d’un programme, d’un projet, d’une perspective ? Et tu penses réellement que « le front de la désinformation s’effondre déjà » ? Alors que l’on n’ose pas aller jusque là et ne pas renvoyer un Kamenka sur un plateau de LCI où il a toute sa place ? A côté de l’espion du KGB et les badernes de l’Otan.

Oui c’est vrai que c’est encourageant, moi aussi j’ai des tas de camarades qui m’écrivent, des non camarades aussi… Une librairie qui n’est pas communiste à Vaux en Velin, grâce à Gilbert Rémond en avait déjà vendu 4 et il en a pris 20 exemplaires dans l’attente du débat en octobre, pour le préparer avec une pile comme un événement… Compare ça et la librairie la Renaissance… Oui mais voilà justement je me dis que si nous avions le parti de jadis j’imagine ce qu’on aurait fait quand je vois ce dont nous sommes capables, une poignée, imagine le parti de 500.000 adhérents tous menant les assauts en même temps dans les établissements universitaires comme à Skf à coup de boulons contre les CRS, tandis qu’au Comité central sous la voute illuminée de Nemeyer, nous attendions les nouvelles c’était un jour de réunion, perpétuellement bousculé par les événements d’Ivry..

J’imagine encore François Billoux découvrant la fédé des Bouches du Rhône, sans parler des mecs du PGE, j’en aurais pris pour mon grade mais eux aussi…

Rien ne nous aurait résisté et j’enrage parce que justement le terrain est ce qu’il est… et qu’il n’y aucun groupuscule capable de ça, aucun mouvement social démocrate, seulement le parti, regarde déjà ce qu’il a fait de nous quatre et d’Edmond notre éditeur comme on se sent portés par quelque chose qui nous dépasse, le mouvement du monde même…

Un jour c’était le plus grand mouvement depuis la chute de l’URSS, tout paraissait effondré, Cuba résistait mais en dehors de lui, il n’y avait que les zapatistes qui refusaient l’Alena (le marché unissant le Mexique, les USA et le Canada), les Ouvriers de Corée du sud qui menaient une grève fantastique, et le service public français… Juppé disait : vous n’avez pas compris ! je vais vous expliquer ! et Bourdieu lui répondait « les travailleurs français ont parfaitement compris, ils n’en veulent pas! « . Mais Robert Hue était secrétaire, on ne nous réunissait pas, il n’y avait aucune ligne et Hue a déclaré : « Il ne faut pas corseter le mouvement populaire »… Moi j’avais parfaitement compris et je suis montée le dire à la tribune : « Ne me racontez pas d’histoires vous préparez une participation gouvernementale sans le dire aux communistes, aux militants, sans les préparer à intervenir »…

En ce temps-là nous raisonnions comme ça, il n’y avait pas besoin de nous faire un dessin… Robert Hue est venu me voir et m’a dit pendant que nous nous détendions entre deux séances : qu’est-ce que je peux faire? Si tu ne sais pas quoi faire donne à quelqu’un d’autre ta casquette de dirigeant… Quelqu’un qui saura quoi faire du parti de tant de forces, de tant d’énergie… et pourtant les temps étaient beaucoup plus difficiles… Ceux de la contre-révolution…

Alors aujourd’hui… je vois bien là où il faudrait intervenir. Je fais une véritable allergie aux commissions composées par la seule volonté et le caprice de celui qui est censé la diriger et dont les membres qui ne doivent des comptes à personne et finissent par prendre le pouvoir à la place des militants, comme dans l’Humanité. C’est du discours digne au meilleur des cas d’Attac, et rarement débouchant sur des tâches concrètes avec un suivi, si on ajoute à cela les assemblées générales, il y a les conditions de la social démocratisation et de la soumission aux beaux parleurs de l’idéologie dominante.

c’est déjà désagréable quand il s’agit de monter les stands à la fête de l’Huma, d’assurer les repas pour offrir un lieu où certains viennent dire n’importe quoi, dans le mépris total des décisions du dernier congrès, ou quand l’Université d’été mobilise toute la fédération de l’herault pour assurer une plateforme au PGE et à Roubaud Qashie et à des intervenants qui n’accorderont que la part congrue à ceux qui ont bossé et feront venir leurs créatures et celles de Kemenka, la table de « littérature » étant assurée par la bien connue librairie renaissance et sa volonté de censure. Tout ce beau monde ayant comme par hasard la même idéologie et étant occupé comme Kameka à remettre en place la moindre brique qui serait tombée. Mais imagine que là-dessus Trump et ses vassaux européens ne voient plus d’autre issue qu’une guerre desespéré certes mais dans laquelle nous ne saurions pas à quel saint nous vouer. C’est du bluff, je suis d’accord comme la guerre de 12 jours en Iran… Jusqu’où iront-ils dans une telle logique ? Relis les premiers chapitres des Communistes d’Aragon, quand le camarade enseignant se retrouve à la frontière vers laquelle arrivent les républicains harassés battus, trahis, le désordre est total, et l’enseignant communiste qui appartient au parti de jadis voit trés vite que ce bordel est organisé pour piéger les républicains, les communistes en particulier, pour les livrer peu de temps après aux nazis. C’est un possible et certes il grandira si la gauche est battue aux élections municipales, si le RN et même la macronie, Retailleau et les autres l’emportent et sont à la tête de toutes les muncicipalités mais si on imagine que sans un parti communiste la situation sera plus facile moi je n’y crois pas… Comment estiimerons -nous la résistance mondiale à ce fascisme là ? Avecà la tête de l’information des communistes non pas seulemet quelqu’un qui a une opinion négative du parti communiste de Russie comme de la plupart des autres, ce qui pourrait être son droit mais mérite débat qu’il interdit. Mais le personnage est un activiste, un complice d’actions terroristes contre un pays avec lequel nous ne sommes pas en guerre, et qui de surcroît a contribué à la répression des communistes en utilisant son titre de journaliste de l’humanité. je suis stupéfaite de constater comment les communistes du PCF aujourd’hui en arrtivent à minimiser de tels faits? Et c’est une tradition comme le soutien de Patrick LeHyaric quand Cuba était menacé de l’opération de Robert Menard aux Champs Elysées, j’imagine mal le parti tel que je l’ai connu fermant les yeux dur de tels faits qui vont bien au-delà de notre censure.

Est-il juste que dans la dernière résolution du CN que l’on peut considérer comme globalement positive sur bien des points la seule résistance internationale nommément désignée est celle à l’intérieur des Etats-Unis; suivez mon regard : tout ira bien quand Obama retrournera… pas un mot sur les BRICS, sur ce qui vient de se passer à Rio, de l’Afrique, de la colère face aux frappes en Iran , c’est exactement la ligne de Kamenka que l’on estime d’une manière fausse la seule compatible avec l’union de la gauche. Je cite : Et les raisons d’espérer et de lutter existent. Au plan international, face aux agressions impérialistes, des résistances s’étendent jusque dans la société civile des États-Unis, des peuples luttent, des coopérations voient le jour. En Europe et en France, les peuples cherchent une véritable alternative aux politiques d’austérité et aux mesures liberticides. Une aspiration populaire pour une alternative majoritaire à gauche existe.

Le tout dans un contexte de sous information masqué parfois sous un luxe de détails: L’Algérie vient d’adhérer à l’ASEAN (l’organisation des pays de l’Asie du sud est) c’est la réunion après les BRICS la plus importante, qu’est ce qu’on en sait? Comment sont en train de se redistribuer les forces en présence, celle directement en lien avec tant de nos concitoyens , à Marseille en particulier… Il ne s’agit pas de tout savoir simplement qui veut la guerre et pourquoi? Peut-on considérer sans importance d’avoir à la tête de l’Humanité, de ses fêtes, de tout ce qui se publie des gens qui ont choisi l’OTAN ? Au point de contrribuer à un activsime dont les victimes sont communistes. Et quelle latitude nous laissera-t-on pour en parler dans et hors le parti ? si la situation se durcissait. Toujours dans les Communistes d’Aragon, il y a cette militante qui se reproche quand elle doit mener l’action clandestine, tous les tracts qu’elle n’a pas distribués quand c’était facile? J’ai vécu des temps qui ne sont pas les votres et je suis parfois étonnée de c e qui est « toléré »…la censure dont nous sommes victimes prend sens dans un faisceau encore plus inquiétant mais duquel on s’accommode.

C’est pour cela que je ne cesse d’insister sur le fait que notre livre, à l’inverse de celui de Fabien Roussel, ne représente pas une ligne qui exige une mobilisation immédiate du parti, mais un espace politique ouvert en préparation du congrès et dont chaque jour témoigne de l’actualité. Franck, tu peux être membre du parti, cadre dans ta fédération, moi avoir été il y a des siècles dirigeante, Marianne être une militante de base et Jean Jullien un sympathisant, nous n’avons ni les uns ni les autres un pouvoir statutaire et ce qui se fera réellement dépend de la démocratie active des forces organisées. Et c’est justement pour cela que ce que fait l’Humanité est la négation de la liberté des communistes, pas de nous, d’eux… Et comme personne n’a l’air de le mesurer, je me demande ce que je fiche là puisque ce n’est pas mon problème et je veux bien reconnaitre qu’à la rigueur c’est le tien… Au nom de quoi j’en prendrais plein la gueule ?

parce que ceci sera une confidence, je ne suis pas aussi forte que vous croyez, si je comprends les poètes, les artistes c’est parce que j’ai leur faiblesse, celle de se laisser transpercer par la vie, la vouloir toute et cela me donne comme eux une infirmité, la manie de l’action subite, des fugues soudaines, impulsives, irraisonées quand on me prive de ce qui y compris dans la politique alimente ce goût de l’être accompli ou qui s’en approche. Le communiste, « l’homme communiste » disait Aragon qui en fit une conférence de cellule. Il s’y connaissait en errance et dans le refus des messages réducteurs à ses contemporains… c’est plus que défendre ses droits, ses intérêts, c’est un désir de paix et l’étonnement de l’avoir trouvé et de pouvoir enfin s’abandonner à la confiance, être libre même en prison. Ce fut cela et peut-être que cela ne reviendra jamais et je ne veux pas vous encombrer avec , à chacun son histoire, simplement il y a un minimum sans lequel on n’est pas communiste et dont le monde d’aujourd’hui a un besoin urgent. Ce que je n’arrive pas à comprendre dans le fond. c’est alors que nous avons vécu si longtemps dans l’échec, alors que se réalise quelque chose qui est de l’ordre de l’espoir, une possible détente sinon un cri de joie puisque nous savons à quel point la réussite peut disparaître et alors combien de temps, combien de souffrance ? déjà nous mesurons ce qu’il faut d’endurance à ceux qui ont choisi d’agir sans ignorer ces possibilités d’echec, regardez les Cubains, si vous n’imaginez pas qu’il existe en Chine et dans ce monde émergent, un potentiel d vie, il se pourait que nous connaissions cette libération, nous serions libérés d’un poids et alors nous découvrirons tous les dangers que nous n’avions pas mesurés… je vous parle de temps où ces sentiments existaient et nous soulevaient , cette expérience là est rare pour les nations, pour les collectifs et vous ne voulezpas la connaitre comme nous l’avons éprouvée ? Il y a des peuples dont vous ne voulez pas voir l’élan et ce qui s’esquisse dans l’effort il est vrai… C’est cela que je ne comprends pas… et c’est pour ça qu’il faut que j’aille rechercher ailleurs ce que je ne comprends plus dans vos interdits, votre refus de l’engagement… pas tous, ceux qui sont censés « diriger », vers quoi ?

Bonnes vacances mes chers coauteurs et lecteurs, en espérant qu’une fâcheuse actualité ne nous rappelera pas…

Danielle Bleitrach

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